Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Anonyme
30/11/2021 à 20:22
Bonjour Casadelsol.
Je trouve également intéressant la comparaison de boulimie. J'ai toujours envie de boire après un grosse journée. Encore plus si je ne me suis pas arrêter à midi. C'est la récompense.pour mon cerveau malade. Le problème s'est que je veux toujours en faire plus. Comme avec alcool, j'ai ai jamais assez...
Tigrou
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Par barti
01/12/2021 à 12:27
Bonjour les amis.
Merci Pepite pour tes témoignages éclairant. Et bienvenu Tigrou!
Nous sommes tous différents mais me concernant la "boulimie" fut un vrai refuge lorsque j'ai cessé de boire. Probablement le besoin de compenser, de se remplir, de retrouver l'excès, le léger mal être après avoir englouti plus que de raison.
Dans mon cas, ce fut très présent les premiers mois et cela a quasiment disparu. L'avantage, c'est que la chute de poids lié à l'arrêt de l'alcool fut timide et continu pendant un an mais depuis quelques semaines, ces excès de boulimie ayant disparu, la perte de poids continue et valorise l'effort de l'abstinence.
Aujourd'hui, je carbure sec au Perrier citron, quasiment tous les soirs en rentrant du boulot. J'y ai gagné, j'ai même le droit maintenant de boire l'apéro tous les jours! (non que je ne le faisais pas avant, mais avant, un jour sur deux je prenais l'apéro tout seul dans mes toilettes à vider mon flash de vodka ni vu ni connu..!).
Bon courage à tous. Ici, ça tient toujours, j'approche des 400 jours sans boire.
Pour vous dire comme le sujet reste sensible, j'en ai discuté avec mon épouse ce week-end (toujours de façon détournée) et lui ai dit que je ne pourrai plus jamais boire une goutte d'alcool. Que le problème était bien plus grave qu'elle ne pouvait se l'imaginer et que je n'étais pas capable de lui en dire plus.
Une montée d'émotion irrepressible à ce moment-là et les larmes qui montent. Ça devait faire bizarre car ce qui m'a ébranlé, c'est de dire à haute voix à mon épouse que je ne toucherai plus jamais à l'alcool. De l'extérieur, ça fait un peu le gars qui s'effondre parce qu'il s'aperçoit qu'il ne pourra plus boire.. Je me suis vite repris, me suis isolé 5 minutes et la vie a repris son cours (je ne suis absolument pas démonstratif d’habitude côté émotions négatives).
De l’intérieur, c’était simplement le fait qu’il s’agissait de la première fois que je disais à quelqu’un l’ampleur du désastre. Ou du triomphe, soyons positifs !
Tout ça pour vous dire que le chemin est long et que je me sens loin d’avoir vaincu ma dépendance. En revanche, dire les choses à la personne qui compte le plus pour moi, c’est une petite victoire, celle d’avoir muré une marche d’escalier de plus dans mon montée vers le bonheur et la quiétude, pour ne pas redescendre.
A très vite. Je pense bien à vous tous. Davidoff, des news ? tu vas bien ?
Barti
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Par Pepite
01/12/2021 à 14:36
Bonjour Barti,
Oui c'est un triomphe, vous transformez ce qui vous plombe en or et vous ne pouvez pas passer à côté de votre victoire sans la partager.
Merci à vous pour nous avoir dévoilé une partie de vous. Vous n'êtes pas un mur, vous n'êtes pas une machine, vous êtes un humain avec tout ce qui le rend magique dont la perception.
Partagez avec votre compagne en qui vous avez confiance. Parlez de vos vulnérabilités, demandez lui d'accueillir votre récit sans vous juger et remerciez la d'être à vos côtés pour éprouver ce qui vous arrive.
C'est en cultivant la gratitude et l'empathie que nous renforçons notre humanité et que nous lui donnons sa place comme nous la devons également à la nature, aux animaux qui manquent de protes paroles.
Il est temps que le commerce qui domine tout n'ordonne plus nos vies bien malmenées par cet envahissement permanent.
Apportez ici votre contribution qui est une mine d'or pour toutes et ceux qui souhaitent lever leurs entraves et leurs verrous.
Bien à vous,
Pépite
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Par Olivier 54150
02/12/2021 à 17:55
Merci Barti.
Toujours extra à lire.
Tu ne t'es pas "ébranlé" n'y "effondré"
Tu t'es humanisé. Ce genre d'émotions c'est cadeau, c'est guérison. C'est une couche en moins de la chape qui nous plombe.
Ça ne s'analyse pas, ne s'explique pas. Juste se laisser traverser, et comme c'est difficile...et comme ça fait du bien.
Cela m'arrive souvent, à peine je me demande ce qui ce passe, que l'émotion fous le camp.
Alors que ce que je voudrais, c'est pleurer toute les larme de mon corps.
Des milliers d'années de "si tu montre ta vulnérabilité, quelqu'un vas venir te bouffer"
On pleure pas quand on est un homme !
Aïe aïe aïe.
J'ai été voir mon fils ce weekend, il a 31 ans. Trois ans que je ne l'avais pas vu, "bouderie et rancoeurs puéril chez chacun de nous"
Trois ans sans le voir... Je n'ai rien su faire d'autres en arrivant chez lui que de le serrer contre moi et pleurer de longue minutes.
J'avais rien prémédité, rien calculé.
Il est resté impassible...
Pas plus tard qu'hier en discutant photos avec mon épouse j'évoquais les scéance diapo en famille qu'organisait mon père lorsque j'étais enfant... écran (avec un drap), projecteur qui ronronne, souvenir de vacances... Rare moment de débats sans dispute où tous participait. Y avait qqc de magique.
Ben, juste l'évoquer, j'en ais chialé pendant au moins une demie heure.
Jdis ça pourquoi ? Pour partager, pour dire qu'il n'y à rien à dire sur les émotions, c'est bien au-delà des mots, qu'il faudrait juste apprendre à se laisser attrapé pas elles, et les vivre sans se poser de questions...
oliv
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Par Yur
02/12/2021 à 18:33
Bonsoir à tous. Je suis entré dans un groupe AA car et seule pas la force de . je te comprends casadelsol. (Boulimie).je suis clean pour le moment depuis du temps. L'envie est là mais pas d'alcool à la maison , même pas caché pour que les enfants me voix pas beboir. J'ai suivi le conseil de ma marraine AA , pas d'alcool à la maison car la tentation est tjs là. Pour vous dire que je passe vous lire et les jours et je bois votre témoignage car c'est comme des miroirs de moi-même. Courage à ts .
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Par Anonyme
07/12/2021 à 18:28
Bonsoir à tous et à toutes !
Petit message rapide -
Je suis navré si je n'ai pas pu donner des news bien avant ; j'étais archi débordé et il faut l'avouer aussi, je ne pensais pas à ce forum tous les jours :-) le plus important c'est cette bonne nouvelle, je n'ai pas bu une
goutte depuis le 2 octobre et je me porte très bien !
Je compte bien passer les fêtes en toute sobriété et je vous souhaite à tous et à toutes, un maximum de réussite dans vos démarches respectives ! Joyeuses fêtes et à très bientôt
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Par barti
13/12/2021 à 10:11
Bonjour à tous et salut Oliv,
C’est très émouvant de lire ce que tu as écrit. Et, oui, on a vraiment un regard très différent et très particulier sur ses émotions lorsqu’on est clean. J’ai l’impression me concernant qu’elles sont là, elles s’expriment plus librement et surtout, surtout, elles ne sont pas si angoissantes que cela.
Elles nous terrifiaient je pense et nous buvions pour les calmer, les dompter, les oublier. Ou bien nous buvions et les émotions ne s’exprimaient pas. Ou elles s’exprimaient avec un très large biais.
Ces émotions nouvelles ou tout au moins leurs expressions nouvelles ne sont parfois pas simples à gérer. Certes elles me semblent moins angoissantes mais en revanche, elles nous pètent parfois à la gueule sans prévenir et oublier nos bons vieux reflex (Halte au feu, je m’en jette 6 pour calmer la machine) se manifeste alors comme une véritable torture.
Un conseil, une lecture glanée sur ce fil et que je fais mienne ; lorsqu’on se sent torturé car les émotions sont trop fortes (négatives en particulier pour moi…), juste se dire que le moment irrésistible de boire ne dure que quelques dizaines de minutes, jamais au-delà me concernant. Et il n’est donc pas irrésistible.
Pour finir sur ces émotions, non, je pense qu’on ne les « gère » pas comme tout un chacun le dit et l’entend. Gère tes émotions veut bien dire tu ne les gères pas. Facile, pour arrêter de boire, suffit de « gérer » ses émotions.
Non, on ne les gère pas, on les accepte, on les exprime ou on les réprime mais en conscience, avec la certitude omniprésente qu’on sait faire cela tout seul comme un grand, sans que notre cerveau ait besoin de béquille ou de camisole chimiques.
Je ne pensais pas qu’arrêter de boire me ferait autant réfléchir à tout ça. C’est un des merveilleux côtés de l’abstinence !
Un autre côté assez sympa est celui que je vis depuis une semaine.
J’ai dû me faire opérer d’un truc pas grave mais un peu chiant et surtout au rétablissement douloureux (truc à l’abdomen).
Et bien, que ce soit en préopératoire, la consultation, d’anesthésie générale, l’opération, le rétablissement, tous les médecins et soignants m’ont expliqué avec moult pincettes que vraiment, ce serait mieux de ne pas boire d’alcool avant et après l’intervention.
Bon, un verre par jour m’a-t-on dit même de la bouche du chirurgien ou de l’anesthésistes très prévenant sur ce sujet, bien dans le moule de la fameuses culture françaises du bon vin et de la bonne chair.
Parce que, on ne va quand même vous demander de renoncer à ce plaisir totalement..
Là, j’ai toujours sorti mon vatout, pas de souci, je suis abstinent.
Regards surpris de mes interlocuteurs ; « très bien ! C’est beaucoup mieux, on ose pas trop le dire mais Dieu que c’est mauvais l’alcool pour se remettre d’une anesthésie, pour que ça cicatrise, pour retrouver du muscle, pour ne pas interférer avec les médocs.. ».
Mais juste derrière, la secondes question des toubibs dans une espèce de moment d’effroi et de gêne bien palpable ; « pourquoi vous êtes abstinent ? »
Parce que j’étais alcoolique je réponds du tac au tac (oui, je ménage ma monture, dire parce que je suis alcoolique susciterait tout de suite chez le toubib une incapacité à agir…) Et là, moment de gêne court, bref, et qui fait immédiatement changer de sujet au docteur, pour mon plus grand plaisir..
Pour l’instant, jamais tombé sur un toubib que ça intéressait vraiment (bon, je ne suis pas un grand communicant sur le sujet mais ça fait maintenant 3 médecins, un médecin généraliste, un anesthésiste et un chirurgien à qui je lance le sujet en réponse à une question et à part changer de sujet, on sent que c’est pas leur domaine d’expertise.. !).
Bref, tout ça pour dire que oui, quel pied j’ai ressenti et je ressens de ne pas avoir eu à gérer l’angoisse de la limitation d’alcool, de son arrêt provisoire, de sa reprise tout aussi provisoire, de la grosse murge à J+3 d’une opération qui nous fait vraiment, vraiment nous considérer comme une merde.
Et bah tout ça, derrière moi. Je gère ma convalescence comme une petite vieille avec mes tisanes, ma marche à pied et mes bouquins. Et putain que c’est bon ! (en plus, ça marche mieux). Les gosses se foutent de moi mais je sens la taquinerie et l’esprit espiègle desquels je me vengerai allègrement dès que j’irai mieux.
C’est quand même mieux que le fait qu’ils pensent que leur père va vraiment pas bien parce qu’il s’endort à 20h (croyant que c’est la douleur et ne pouvant imaginer que c’est juste le flash de vodka bu en deux temps, trois mouvements aux chiottes…). Parce que ça se serait passé comme ça, sans aucun doute.
Voilà, juste pour vous faire part de mon optimisme et vous dire que je pense bien à vous.
Prenez soin de vous et plein de bonnes choses Oliv.Bravo Tye, tu tiens le bon bout.
Barti
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Par Olivier 54150
14/12/2021 à 21:25
Bonjour barti, bonjour tous.
<< Je ne pensais pas qu’arrêter de boire me ferait autant réfléchir à tout ça. C’est un des merveilleux côtés de l’abstinence ! >>
Quand j'essaie d'expliquer que l'alcoolisme fut un cadeau pour moi, c'est de ça que je parle Barti. Peu importe le "tout ça"
Toutes ces petites prises de conscience, les changements de regards, de croyances... C'est chouette.
On devient cartésien. Je veux dire qu'on cherche des réponses sur des sujets jusque là complètement masqué par "la dur réalité" qui nous avait quelque peu hypnotisé, un peu figé.
Aujourd'hui ce n'est plus "perché" de dire que les émotions qui ne sont pas exprimé ce transforme en maladie.
Dans ces domaines chaque réponse induit moultes autre questions et ainsi de suite. C'est un peu le piège.
Quand à un moment on arrive à écouter les conférences de Philippe guillemant... On est déjà loin :-)
<< Pour l’instant, jamais tombé sur un toubib que ça intéressait vraiment >>
J'ai lu ou entendu une fois que dans le cursus pour devenir médecin... quand même pas mal d'années d'études hein, ben concernant les addictions cela ce résume à quelques heures. Un truc ridicule.
(Peut être cela à changé maintenant, je sais pas)
Les meilleurs addictologues ne sont pas si loin... c'est nous Barti. ;-) ... Si si !
Belle journée, bon rétablissement. ( Quel bon livre du moment si c'est pas indiscret ? )
Bon courage à tous.
Oliv
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Par Davidoff31
17/12/2021 à 08:36
Bonjour à toutes et tous !
Bonjour mon Barti !
Le temps passe vite !
Plus d'un an de discussion , bientôt 500 messages !
Pour ma part , j'ai passé le cap des 3 mois d'alcool et 2 mois de tabac .
Je suis fier et heureux d'avoir repris le bon wagon .
Ma chute de 3 mois de cet été a été très difficile, mon moral et la confiance en moi a bien morflé !
Mais tout est revenu avec la sobriété. Sport , nuit calme , heureux en famille et au boulot. J'ai fait l erreur de reprendre le premier verre cet été. Je pense au final que c'était un mal pour un bien. Je pensais pas la même chose au moi d'août quand j'étais retomber au plus bas !!
La phrase, oh mais les chutes font parties de la guérison. Punaise, on me sortait cette phrase a chaque fois pfff .
Et finalement, ça m'a apporté de l expérience, voir que l'alcool est plus fort que moi et que je ne dois plus consommer. D'ailleurs je n'en ai plus du tout envie. L alcool me dégoûte vraiment.
A mon groupe de parole lundi , un monsieur a sorti une phrase qui m'a énormément marqué. Je ne sais pas si ça venait de lui ....
Lorsque un malade alcoolique devient abstinent il y a une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise , il a perdu la guerre contre l'alcool. La bonne, c'est que la guerre est finie !
Oui pour moi , j'ai perdu contre l'alcool. Il est plus fort que moi, sans aucun doute.
Mais aujourd'hui je suis serein a nouveau.
A bientôt tout le monde et si jamais, passé de bonnes fêtes tous !
David.
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Par barti
20/12/2021 à 10:58
Salut à tous et très content d’avoir de tes nouvelles cher David !
Cool que ça tienne de ton côté et que tu sois parvenu à parcourir ce chemin.
La phrase sur la guerre est une des plus puissantes que je n’ai jamais entendue jusqu’à présent. J’y ai pensé tout le we comme un petit bonbon de rassurance… Elle est juste, profonde et terriblement réconfortante. Merci
Ici, ça tient, même pas mal d’affronter les fêtes sans picoler ; c’est du connu, déjà fait l’année dernière (ma fameuse théorie de se créer une histoire sans alcool) ! Je fais un peu le mariolle mais bien sur, on y pense, bien sur on redoute un peu les gros repas de famille où l’alcool coule à flot.
Mais on va tenir, tout simplement parce qu’on va se rappeler de comment c’était avant..
Un peu plus de 400 jours sans boire une goutte. Et dieu que c’est bon !
J’ai arrêté depuis un bout de temps maintenant d’acheter des boissons de substitution et me cantonne à mon bon vieux Perrier citron et ça suffit à me réconforter et me rappeler comme c’est agréable de ne plus lutter au moment même où tout ce qu’on recherche en fin de journée à l’heure de l’apéro c’est de lâcher prise, se détendre pour de bon.
La guerre est finie !
Prenez soin de vous et à très vite
Barti
Ps : Olivier, côté bouquins en ce moment, je suis sur un bon rythme avec des Don WINSLOW. Le dernier en poche, Le prix de la vengeance est top. Découvert aussi Donald Westlake (Envoyez les couleurs). Devrait être remboursé par la sécu !
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