Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Olivier 54150
19/04/2021 à 18:01
Qu'es qui peut bien faire si peur sur le fait de ne plus boire d'alcool.
*La peur de "quand dira t'on" de ne plus être comme les autres, comme si c'était anormal de ne pas boire.
* La peur de replonger, de l'échec, de ne pas tenir... Plus cette peur est grande, plus cela montre a quelle point nous sommes déterminé. Oui ?
Ce qui peut faire peur, ce sont les tentations impliquant une envie trop forte.
C'est possible d'enticiper, ne pas voir telle personne, éviter telle endroit... Au moins au début.
L'alcool est partout, les alcoolier usent et abuse de stratagèmes pour faire apparaître leurs produits, ça, ça ne changera pas de si tôt, prendre conscience qu'il doivent vendre (au autre :-)) peut nous détendre un peu devant les publicités.
Ma antise à été longtemps les repas de famille, les fêtes annuelles et tout ça, y a pas grand chose à faire, arriver le plus tard possible pour éviter l'apéro, ce rapprocher d'une personne qui ne bois pas...serer les dents.
Avec le temps, tout cela disparaît.
Ce qui peut me faire peur aujourd'hui sont les crises d'angoisse. Bien que maintenant elles sont plutôt rare, c'est ce qui pourrait me faire reboire, je crois. J'ai donc toujours un valium à porté de main au cas où.
Anticiper sur les "craving" n'est pas une mauvaise idée, je pense.
En tout cas Blackout, bravo pour ces quatre jours.
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Par Anonyme
20/04/2021 à 11:40
Merci beaucoup pour ta réponse Olivier..
Oui c’est plus la peur de ne pas y arriver sur le long terme..trop de tentations..une incompréhension de l’entourage..tout entremêlé..
J’ai listé mes motivations..et la plus grosse ce sont mes enfants..envie de leur montrer la meilleure image de moi même (je suis marquée par celle de mes parents quand j’étais jeune..et qu’ils buvaient beaucoup et s’engueulaient beaucoup).. je ne veux pas reproduire, je ne veux pas leur ressembler! Je veux aussi me sentir bien, dans ma tête et mon corps..et je suis sure que l’arrêt de l’alcool est nécessaire.
Bref beaucoup de motivations mais malheureusement peu de confiance en moi..peur de ne pas être à la hauteur de ce défi.
J’espère que tu as raison et que le temps fait bien les choses..
Merci encore et bonne journée Olivier
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Par Yur
22/04/2021 à 07:14
Bonjour à tous. J'ai rechuté. Je suis pas forte comme je pensais. Dure le réveil après une grosse cuite. Et en vous lisant je reprend des forces car je lu savez.. ca va pas être facile. Merci à tous por votres témoignages.
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Par Olivier 54150
22/04/2021 à 17:52
Bonjour tout le monde.
Lorsque mon fils appris que rentrais après mes 5 semaines de cure, il a dit à mon épouse qu'il fallait racheter du Ricard. Il avait 9 ans. Ça m'a vraiment marqué. Les enfants voient tout, enregistre tout, beaucoup plus que l'on peut imaginer.
On arrête pour soi bien sûr, mais nos enfants, nos proches nous aident beaucoup, juste le fait de ne pas les décevoir.
Et aussi pour montrer à ceux qui n'y crois pas qu'il on tords...
On fait tous un peu ça, je crois.
Ça ne suffit pas toujours.. hélas.
Perso, j'y ai ajouté la fatalité.
J'entends par "fatalité" le côté non négociable. Là où les doutes n'ont plus aucune place. Aucune discussion possible.
La médecine peut provoquer celà :
"Buvez encore six mois et vous êtes mort !"
Souvent ça marche.
En gros, je me suis crée cette ultimatum, mais en connaissance de cause car j'ai bien touché le fond avec l'alcool et même commencé à creuser.
Mais bon, je sais bien, plus facile à dire qu'à mettre en œuvre. D'ailleurs ce serait si simple, ben je fumerai plus depuis longtemps.
Courage,
Bonne fin de semaine.
Oliv
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Par casadelsol
22/04/2021 à 21:41
Salut Yur
A mon avis, vois pas ça comme une rechute, mais comme une étape. Si tu vois ça comme une rechute, tu risques de t'imaginer que tu vas repartir de 0 et la barre va être encore plus loin, alors que c'est pas vrai. Tu as appris à vivre quelques jours sans alcool, t'as vu que c'était cool, tu veux continuer. T'as pris de l'alcool hier, et alors, t'en reprends pas ce soir. Dis toi que t'es dans la bonne dynamique, tout n'arrives pas d'un coup ee donnes pas des billes pour abandonner, continues ça va le faire !! Et si tu craques, craques le moins possible, et le plus étalé possible
Olivier
L'alcool n'est pas une finalité en soi, c'est un moyen, je pense qu'on a tous une envie d'arrêter personnelle. Pour soi c'est sur, mais moi perso pour mes enfants, ma femme, je veux pas qu'ils me voient finir lamentablement dans mon canap le soir, j'ai pas le droit de leur offrir ce s"spectacle". Aussi pour me dire qu'en contexte pro, si je tiens sans alcool, finalement j'ai un avantage sur les autres. Ceux qui n'y croient pas je m'en fiche complètement. Peut être qu'on doit plus regarder les avantages d'arrêter que de trop s'attarder sur les difficultés.
Bon courage à tous !!
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Par Yur
23/04/2021 à 07:22
Bonjour à tous et merci casadelsol. Je sais bien que c'est pas facil d'arrêté mais je veut m'en sortir car como t'as dit et bien. Moi aussi je suis fatigué de tombe dans le canap colo une merde. Et bien j'ai pas touché à un verre d'alcool hier soir. Et j'ai vue l'air heureux de mes enfants. Que me tien sur le bon chemin. Courage à ts et à moi aussi. Un jour après l'autre et on va ts sortir de cette cauchemar. Je suis alcoolique et je suis pas fièr de lu être. Bonne journée à ts.
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Par Anonyme
23/04/2021 à 08:47
Bonjour à tous,
Bravo à tous ceux qui franchissent le pas de poster un message sur ce forum, c’est déjà une étape en soi!
Il s’est passé plus de 6 mois entre la découverte du forum et l’arrêt de l’alcool pour moi, mais je sais que cela a été un facteur important dans ma sobriété.
Je pense que j’avais besoin de me faire aussi accompagner par un addictologue, n’hésitez pas à demander de l’aide, surtout pour les premiers jours qui peuvent être un peu rudes sur le plan physique. Mais passé cette étape (les 7-10 premiers jours de craving physique), quelle libération!
J’en suis à 75 jours sans alcool, et je n’ai jamais été aussi en forme et heureuse!
Je comprends complètement l’angoisse et le vertige de se dire « j’arrête définitivement l’alcool » - d’ailleurs je ne me dis pas ça comme ça! - c’est trop dur, il faut y aller par étape. Un jour à la fois, décider que l’on ne boira pas aujourd’hui, et demain on verra.
L’aspect fatalité, punition, injustice, ennui... tous ces sentiments négatifs que l’on colle à la sobriété avant d’en avoir fait l’expérience ne durent pas, je vous assure!
J’ai perdu 4 kgs et gagné des HEURES tous les jours (plus de gueule de bois / tergiversation pour me dire je bois / je bois pas, quelle quantité, y aller, y retourner, et oublier ma soirée...).
J’ai récupéré mon énergie et ma bonne humeur, et maintenant ce qui me fait peur ce n’est pas de passer une grosse soirée sans boire mais de retomber par manque de vigilance.
Évidemment pas de « grosse soirée » en ce moment mais j’ai quand même eu des petits événements (BBQ dans le jardin...) avec des amis sans boire sans problème, a ma grande surprise!
J’étais persuadée qu’une soirée ou qu’un dîner était affreusement ennuyeux sans alcool, j’avais bien tort.
Faites en l’expérience sans vous attendre à ce que cela soit pourri, vous serez surpris! Une amie s’inquiétait que je reprenne le volant à la fin d’une après midi alors que je l’avais passé à boire de la bière sans alcool... il faut croire que je me marrais tellement que ma sobriété est passée complètement inaperçue!
Les gens ont été beaucoup plus bienveillants - ou indifférents - face à mes « non merci, pas aujourd’hui » que j’osais l’imaginer. Et les quelques uns qui m’ont plus questionnés well... sont ceux qui ont le même problème de consommation!
En journée je suis à l’eau gazeuse ou aux infusions (gingembre cucurma ... miam), et si je veux faire «ambiance fête » ou avec des amis, kombucha gingembre glacé ou bière sans alcool à 0.0% - attention c’est très frustrant pour certains ce type de boisson, moi c’est surtout pour « faire illusion » et seulement depuis quelques semaines. Et le soir, infusions à gogo, notamment celles au cacao ou à la Canelle, car on a de ces envies de sucre avec l’arrêt...
Bon courage à tous, je vous jure que la vie est tellement plus belle, plus marrante et plus douce du côté de la sobriété!
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Par casadelsol
23/04/2021 à 11:23
Salut Chacha
tout pareil, j'adhère à ta conclusion: "la vie est tellement plus belle sans alcool", plus de "putain comment j'ai fini hier soir, j'ai bu quoi? combien...." bref tant de perte de temps.... Et quelle forme, quelle santé sans boire!!
ma petit apport: j'ai découvert le Pulco orange citron, top :)
j'ai aussi passé quelques repas avec amis (restreint vu les circonstances) sans alcool, et ben c'est super bien passé! pas de trou noir, de phrases ou d'actes oubliés dont on veut pas se rappeler le lendemain mais qu'on sait qu'ils ont existé...c'est cool.
bonne journée @tous
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Par Zouzou
27/04/2021 à 11:39
Bonjour,
Je parcours ce forum depuis longtemps, mais j’y écris pour la première fois.
Mon histoire est tristement banale, j’ai 70 ans, depuis 20 ans ma consommation est importante, pendant les 10 dernières années elle est devenue franchement excessive.
Mais, vous savez la propension dont on dispose pour se raconter des histoires pour justifier un apéritif et un verre de vin... Pour ma part je m’étais persuadé qu’il était impossible d’arrêter de boire sans passer par des périodes terribles ( tremblements, sudation extrême, delirium tremens).
Avec cette bonne excuse, je continuais à boire en m’auto persuadant qu’il n’y avait rien à faire.
En juin dernier, j’ai subi une opération chirurgicale lourde qui m’a imposée 5 semaines à l’hôpital + maison de repos.
Comme vous le savez, il ne faut pas aller à l’hôpital que pour la qualité des apéros ou la richesse de la carte des vins... J’ai donc passé 5 semaines sans boire une goutte d’alcool, mais comme je suis très intelligent...,. dés que je suis rentré à la maison, je me suis offert un solide whisky et du vin à table en me jurant que désormais je consommerai avec une extrême modération.
Une semaine plus tard, j’étais revenu à mes errements antérieurs....
Rien de nouveau donc si ce n’est que j’avais grâce à ce séjour à l’hôpital, la preuve que je pouvais arrêter de boire sans connaître tous les problèmes que je m’étais imaginé.
Cette idée a cheminé lentement dans mon esprit, et après avoir pendant 6 mois toujours trouvé de bons prétextes pour estimer que ce n’était pas le moment propice pour arrêter, j’ai arrêté une première fois en janvier ( j’ai craqué au bout de 20 jours ) puis en mars ( j’ai craqué au bout de 10 jours ) et maintenant depuis 21 jours je ne craque pas, en très grande partie grâce à ce forum.
Grâce à vous j’ai compris qu’il était totalement inutile de faire des plans sur la comète; simplement chaque matin je me dis : » aujourd’hui je ne bois pas », depuis 21 jours ça suffit et j’ai bon espoir que ça dure. La fin du confinement, l’ouverture des restaurants, les dîners chez des amis seront difficiles, mais on verra en temps voulu.
Merci à toutes et à tous de vos témoignages, bravo pour le courage et la persévérance dont vous faites preuve. A bientôt.
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Par barti
27/04/2021 à 11:54
Bonjour à tous !
Et une fois de plus, magie de ce forum, bienvenue aux nouveaux..
180 jours d’abstinence aujourd’hui et bientôt 6 mois sans toucher un verre.
Mon hyperactivité et euphorie d’il y a 15 jours se sont transformés en moments un peu difficiles ces derniers jours. L’obsession de l’alcool et la question lancinante de savoir si je boirais de nouveau un jour sont revenues comme au premier jour.
Alors, je me suis mis en tête de tenir les 6 mois (une espèce de cap symbolique). Bien mal m’en a pris avec un peu de recul car je me suis focalisé sur cet objectif imaginaire qui n’a aucun sens. Et alors, je fais quoi après 6 mois, je m’en prends une belle pour fêter ça ? Je redeviens égocentrique et autocentré, fier de ma victoire d’avoir tenu 6 mois ? Et après ?
Non, je crois que j’ai oublié ces derniers jours les fondamentaux : un jour après l’autre, ne pas se laisser envahir par ses passions, garder son discernement, se rappeler pourquoi on ne boit plus, se projeter dans un futur heureux au naturel, se satisfaire de son état de pleine conscience d’abstinent heureux…
Je crois que je vais essayer d’oublier ces caps symboliques calendaires pour me concentrer sur le présent !
Une anecdote hier soir ; je reviens exténué du boulot, journée pourrie, les enfants en mode post-confinement de 3 semaines qui reprennent le chemin de l’école pour leur plus grand malheur. Très en forme les enfants en ce moment ! Et j’en suis même à me demander s’ils ne se sont pas lancés un défi secret de pousser les limites au maximum avec leurs chers parents. Juste pour rigoler, voir si on tient, ou plus sérieusement pour retrouver quelques repères dans ce monde désorienté.
Bon, revenons à l’anecdote, je rentre donc dans un état de stress et de fatigue cumulées qui m’aurait fait descendre 7, 8 vodkas jadis afin de remettre tout en ordre..
D’autant que, chose qui m’arrivait fréquemment quand je buvais, quand je suis dans cet état-là, mes muscles me lâchent et je peux souffrir atrocement (bon souffrir tout court) de douleurs musculaires au dos. Je n’avais pas connu ces douleurs depuis plusieurs mois (en fait, l’alcool comme décontracturant marche très bien sur le moment mais empire les choses puisqu’il n’invite pas au repos et à la décontraction).
Alors là, assis sur le canapé, je ne rêve que d’une chose, boire un bon alcool fort pour oublier cette journée de merde. Je me raisonne, je tourne un peu rond, tente une série puis un film que j’arrêtent au bout de 20 minutes, tente une discussion avec mon épouse mais fermé comme une huitre que je suis, ça ne mène qu’à un échange platonique et insipide. Et tellement marre de me sentir mal, je finis par prendre la direction du lit à 22h en me disant que plus vite cette journée serait terminée, plus vite j’en serais débarrassée. Dormir pour ne plus penser.
Et là, miracle, je m’endors comme un bébé, dors du sommeil du juste et me voilà frais et ragaillardi ce matin, douleurs musculaires envolées et moral au beau fixe (d’autant qu’en m’étant couché à 22h, forcément, à 5h du matin, j’étais débout et content de gouter au lever du soleil dans le calme d’une maison endormie). Pour tous ceux qui partagent mon quotidien d’enfants passagèrement insupportables, une maison endormie, ou plutôt des enfants endormis, c’est le 7 ème ciel !
Bon, tout ça pour dire que je n’ai pas évolué d’un pouce sur les causes de journées bien pourries comme celle d’hier mais j’en ai changé leur mode de résolution. En allant me coucher tôt pour oublier, j’ai fait exactement ce que je faisais en me mettant gentiment une cartouche : pour oublier, passer à autre chose, espérer que les lendemains chanteront.
Et bien autant les lendemains chantent quand on a juste écouté son corps et son esprit qui ne demandaient qu’une chose : dormir pour se décontracter, se reposer, oublier les turpitudes passées, autant les lendemains étaient pires quand je buvais : décontracté quelques heures bourré puis nerfs à vifs, fatigue accentuée, culpabilité, estime de soi en berne etc etc, vous connaissez ça par cœur !
Alors voilà, après 180 jours d’abstinence, le risque de chute est toujours là, mais j’ai appris un truc hier soir : on a tous notre propre ressource en nous pour remonter la pente. Ce petit verre vicieux ne m’aura pas leurré !
Nouveau défi, reproduire cela sans angoisse et bouffée d’anxiété, juste se rappeler que notre cerveau et notre corps regorgent de clefs à nos problèmes. Reste à les identifier, se les approprier et les utiliser plus en réflexe qu’en secours.
Accrochez-vous tous, la vie est belle et cette expérience de bientôt 6 mois m’apprend un chose essentielle : point de mensonge, point d’excuse, point d’apitoiement, on se relève et on va de l’avant ! D’abord pour soi et par soi-même puis on en fait profiter les autres !
Amitiés, Courage à tous. Bravo Balckout, Chacha, Yur, Casadelsol cette vieille connaissance. On va s'en sortir ensemble. De nos échecs, nos difficultés, on s'en sortira grandis
Barti
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