Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Anonyme
03/01/2021 à 15:34
Bonjour à tout le monde, je suis nouveau ici enfin du moins à écrire, cela fait un moment que je passe quand je suis au plus mal et que j ai envis de changements. Comme beaucoup de monde j ai cru comprendre après une semaine et le moral remontait mes intentions d arrêter l alcool ne sont plus aussi forte qu apres avoir touché le fond. Cette fois je suis prêt à me rendre dans un centre spécialisé et mon entourage me soutienne dans cette démarche. J ai 36 ans et je bois depuis mes 14ans , j ai souvent arrêté par moi même 1 , 2 même 6mois , ne me voyant pas devenir plus heureux je replonge , je suis addictif si ce ´ est pas l alcool c est d autres drogues qui prennent le relais même les jeux. Je crois comprendre avec l âge que j essaie sûrement de comblé un manque dû à une enfance difficile mais sans avoir compris le manque en question. Cela fait des années que je me bat pour comprendre pourquoi l alcool à cet effet sur moi alors qu autour de moi beaucoup de gens boivent trop et le savent mais ne réagisse pas comme moi à tout ça, j ai lu ici que quelqu’un le vivait comme une injustice et je suis d accord avec lui mais je suis forcé de voir que pour moi l alcool c est zéro c est comme ça , le problème c est que si c est pas l alcool ça sera autres choses donc je dois savoir pourquoi une bonne fois pour toutes. Heureusement que mon ex compagne m’a fait une petite fille merveilleuse, ont est séparés depuis 2ans maintenant mais elle m’a vu replongé à chaque fois , je lui en fait voir de toutes ma couleurs et encore aujourd’hui elle ne m’a jamais laissé tomber. Quelle belle personne et moi qui a cru qu elle y était pour quelque chose ...quel idiot d avoir pensé ça alors que sans elle je ne suis rien , elle viens d une famille nombreuse et heureuse tout l inverse de moi donc je pensais qu elle comprenait pas alors qu en faite elle voulais juste le mieux pour nous. J espère y arriver ou au moins aller au bout des choses je leur dois bien ça. Je parle très peu en règle générale et à part des sms je n écrit pas alors j espère que vous arrivez à me lire, je suis étonné de moi même de venir parler ici mais ça m’a déjà fais du bien , j espère que tout ce portent le mieux possible , courage à tous et merci de votre accueil et de vos témoignages.
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Par Anonyme
04/01/2021 à 10:54
Salut à tous, aux nouveaux et aux anciens.
L'initiatrice de ce fil n'est pas forcément celle dont l'exemple est à suivre .... Vous me voyez venir ?
Bon, mon mari a voulu fêter nos un mois d'abstinence, "allez juste un verre", la veille de Noel ! Pfff
J'ai craqué. Je lui ai dit tout de suite : attention tu nous connais on risque de déraper.... Et on a dérapé. Evidemment j'ai bu à Noel puisque j'avais bu un p'tit coup la veille. Raisonnablement, moins que d'habitude mais bu.
Et puis la machine était relancée. Pour nouvel an nous étions seuls 3 jours, sans les enfants. Et on bu ces trois jours là. Beaucoup bu.
Aujourd'hui mon retour a la vie normale a un gout dégueulasse, j'ai honte et me sens faible.
Mais bon je suis seule de nouveau et je ne vais pas me jeter sur l'alcool . Je vais reprendre le bon chemin. Et travailler sur l'idée de la nécessité de ne plus jamais faire d'exception....
Retour case départ. Quel gâchis quand même.
Bravo à ceux qui ont été forts et solides dans ces moments de tentation. Je suis bien placée pour mesurer à quel point cela peut relever de l'exploit.
merci d'être là , tous et toutes
a bientôt
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Par Olivier 54150
04/01/2021 à 11:09
Bonjour et bienvenue venus à tous ceux qui rejoignent le fil.
J'ai lu plus haut : "L'alcool c'est maximum deux verres par jour et pas tous les jours."
Celà pourrait résumer la définition de la dépendance à l'alcool.
En tant qu'alcoolique cette phrase n'a pas de sens pour moi.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir bu que deux verres, ni de passer 24 h sans boire pendant ma vie éthylique.
Ma consommation avait au moins l'avantage d'être claire, j'étais vraiment alcoolique. Je le suis encore mais cela ne se voit pas puisque je ne consomme pas.
À vrai dire je ne peux pas vraiment savoir. Qui dit que je ne pourrai pas reprendre une conso avec deux verres par jour et pas tous les jours ?
Les expériences des autres, de ceux qui on tester et les professionnels de santé qui disent qu'il est impossible pour un alcoolique de reprendre une consommation "normal" même après une longue abstinence.
Ceci dit, en 22 ans d'observation et de questionnement sur le sujet, je vois que des personnes buvant beaucoup peuvent changer sans soins particuliers et boire un verre de temps en temps.
A quel facteurs correspond le côté irréversible, l'abstinence total...je ne sais pas.
La durée, les volumes, les traumas, l'environnement, la génétique.... impossible de savoir, et si c'était le cas, es-que cela aiderait ?
Beaucoup d'entre nous sentent bien le côté irréversible, ne plus jamais toucher une goutte d'alcool de toute sa vie.
Mais qui peut vraiment le dire ?
C'est un saut dans le vide et sérieux, ça fait trop peur. Alors on préfère négocier en comptent les jours, les mois, les années d'abstinence comme si une récompense pour la démarche avait une date anniversaire.
Si récompense il doit y avoir, alors elle est la vie, tout simplement. Juste on ne sait pas toujours bien l'apprécier.
Quand je vais mal, je pense que c'est juste quelques choses que je n'ai pas compris, que je ne comprends pas le sens de ce qui arrive. Trop de choses inconscientes, trop de croyances inadapté... Et le mental commence à tourner comme une course de Nascar.
Je trouve des points commun chez les personnes qui boivent peu.
-ceux qui n'aime pas ça tout simplement et ceux qui on peurs.
L'alcool devrait faire peur à tout le monde, pour une multitude de raisons.
Pas de vérité dans tout ça, juste un ressenti du moment.
Bonne semaine à tous.
Oliv
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Par Anonyme
04/01/2021 à 11:16
Bonjour Drunkette et bonne année à tous!
Ne sois pas trop dure avec toi Drunkette. Ce n'est pas un retour à la case départ! Moi aussi j'ai cédé un peu plus que prévu et j'avoue m'être déçue. Mais finalement la prise de conscience est là et c'est l'essentiel.
Je pense qu'il est important que nous soyons tolérant avec nous même. Nous avons au moins le mérite d'être enfin honnête avec nous même, de reconnaître nos faiblesses.
Je suis partie pour tenter le mois sans alcool et j'espère être à la hauteur de mes projets. Mais j'ai compris que pour y arriver il fallait accepter l'humain et apprendre à nous aimer avec nos défauts. Nous voulons tous reprendre le contrôle de nos vies mais ne nous mentons pas, nous menons une guerre contre nos démons, nous gagnons des batailles, en perdons d'autres. Peu importe le chemin suivi, gardons notre objectif dans le viseur.
Je vous souhaite à tous de garder la tête haute et continuons de veiller les uns sur les autres c'est ainsi que nous y arriverons!
A bientôt
Jessy
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Par Olivier 54150
04/01/2021 à 11:24
Drunkette, si tu veux, dis toi que la culpabilité, les remords... Arf ! Ça sert juste à ne pas reproduire certaines erreurs. Mais ça ne doit pas t'empoisonner la vie.
Et surtout, surtout tu ne repart pas de zéro, tu as une belle expérience, ça change tout.
Merci d'être là.
Oliv
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Par Anonyme
04/01/2021 à 12:07
Bonjour drunkette , mince désolé pour toi , ne sois pas trop dur avec toi , tu te rends compte de certaines choses par exemple le fait de faire une exception , tu sais maintenant qu une exception ce n’est ni plus ni moins qu une occasion de reboire , tu progresse sur toi même, j ai déjà essayé les exceptions après une abstinence cela ne m’a jamais réussi non plus ... continu ton chemin ce n est pas grave ce qui est important c’est que tu ais compris , tomber 4fois c est ce relevé 5fois et c est ce qui compte, merci pour ton fil et ont est là pour ça , s exprimer sur nos faiblesses et nos forces, aller continue d avoir envis de stopper tout ça c est ça si qui compte pas t’es raté, c est sur que si on essaie pas et on risque pas de ce loupé une fois ou deux , bon courage
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Par Anonyme
04/01/2021 à 12:23
Hello à tous et merci pour vos témoignages honnêtes.
J'ai repensé à l'alcool quelques fois, au moment ou les autres trinquaient, quand on avait un bon repas... j'ai imaginé le plaisir d'un verre...
Et tout de suite j'ai re-imaginé être au --- > 5ème verre , vous savez celui qui n'a plus vraiment de goût, celui qui se sert frénétiquement et dont on a peur de voir la fin, celui dont on vérifie le niveau au moment où on nous le sert car il n'y a que le niveau qui compte...
Alors finalement je n'ai pas bu le 1er car il était meilleur en imagination et surtout parce qu'il avait pris le goût du 5ème. Au moins je peux dire que j'ai bien connu le goût qu'il a, c'est pas comme si j'avais jamais su.
J'ai passé le jour de l'an tout comme Noël sans boire une goutte d'alcool, ma meilleure amie n'en revenait pas, et j'ai papoté jusqu' à 4h du matin avec toute ma lucidité. Je découvre ce qu'est de rester lucide en soirée et c'est plutôt intéressant :-); le plus agréable c'est de se lever sans barre dans le crâne et en se souvenant de tout le lendemain. J'ai retrouvé ma mémoire ! oui elle est revenue !!!!
Drunkette, je te souhaite de réussir à ton rythme, tu n'as pas à te sentir coupable si tu n'es pas prête, du moment que tu sais que pour ton bien tu vas y arriver, il y a un moment où tu ne pourras plus faire autrement. Je t'avoue que le soutien de mon partenaire qui ne boit plus du tout est vraiment précieux. En ce qui le concerne ce n'est pas la première fois qu'il arrête ( il a déjà arrêté un an et a repris bêtement) donc il sait dire non aujourd'hui, du coup je ne suis pas seule.
J'espère que grâce à nos messages tu ne te sentiras plus seule. Idéalement il faudrait que tu puisses regarder ton mari boire s'il en a envie et que tu ne le juges pas.
Suggestion : Relis ton 1er message quand tu es sur le point de flancher cela pourra peut être t'aider, comme dit Olivier, de te souvenir des moments ou tu étais très mal à cause de cette addiction.
Belle journée à tous !
Virginie. Sobre depuis le 6 novembre 2019.
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Par Anonyme
04/01/2021 à 13:23
Bonjour à toutes et tous, et mes meilleurs vœux !
Les fêtes de fin d’année qui viennent de se terminer ont été pour moi mon véritable premier test. Allais-je résister aux tentations ? Mes convives m’avaient proposé de ne pas boire devant moi, par solidarité. Je leur ai demandé de ne pas le faire. Qui suis-je pour gâcher leur plaisir ? Mais surtout : je voulais affronter cette épreuve, me prouver que j’étais capable de relever ce défi et ainsi vérifier la solidité des fondations de mon abstinence. Je dois accepter une fois pour toutes que je vis dans un monde dans lequel l’alcool est omniprésent, et que la grande majorité des gens dans mon entourage ont une relation ‘normale’ avec l’alcool, en profitant de quelques verres de champagne ou de vin sans tomber dans l’excès. Accepter que pour moi, ce n'est possible, et me sentir bien par rapport à cet état de fait.
Eh bien j’ai tenu le coup. Il y a eu des moments difficiles, mais j’ai utilisé avec succès la ‘boîte à outils’ que je me suis constituée pour résister au craving : boissons alternatives, sport (VTT), moments de méditation… Et je me suis souvenu des paroles de Virginie : l’idée de faire une exception en s’autorisant un ou deux verres est d’avantage une punition qu’une récompense. Je me suis rendu compte que je résiste plus facilement au 1er verre qu’à tous les suivants.
Je vous ai raconté qu’il y a quelques semaines, une de mes filles avait demandé à mon épouse de ne plus jamais me laisser seul avec son fils (mon petit-fils de 3 ans), et que cela avait provoqué un réel déclic chez moi. Cette même fille m’a envoyé un message après les fêtes dans lequel elle me dit qu’elle a retrouvé son papa, un papa qui raconte des blagues et qui l’appelle juste pour prendre de ses nouvelles … ‘le papa que j’aime’.
C’est le plus beau cadeau de Noël que j’ai reçu.
Cela dit, ce n’est pas gagné. Je reste fragile. Je suis à J+43 ce qui – comme le dit Barti – est énorme et en même temps si peu. Mais je préfère penser que c’est énorme.
Drunkette, j’ai envie de te dire que ton dérapage ne signifie pas un retour à la case départ. C’est un accident de parcours qui au pire t’a fait perdre un peu de temps, le temps de te relever et de comprendre ce qui a provoqué ta sortie de route afin de l’éviter dans l’avenir. Ne remet pas le compteur à zéro, reprend le comptage là où tu l’avais laissé la veille de Noël. Ce mois d’abstinence que tu as réalisé, il t’appartient et personne ne pourra te le reprendre. Il ne s’est pas effacé, et tu n’as rien gâché. Au contraire même : je pense que tu en sortira renforcée.
Bonne continuation !
Ivan
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Par Anonyme
05/01/2021 à 21:04
Adieu 2020, année pourrie s’il en est, le seul coté positif que je retiendrai de toi sera la prise de conscience d’un changement nécessaire pour faire face aux difficultés que tu as initiées, … quand l’alcool n’était qu’une illusion pour se soutenir et se donner moral et vaillance face à toi.
Ce préambule pour rappeler pourquoi nous sommes sur ce fil de novembre 2020, merci Drunkette, on s’est tous reconnu dans ton analyse de départ, et pourquoi il ne faut rien lâcher en 2021.
Les fêtes se sont révélées comme un test incontournable face à notre ennemi commun, elles nous ont fait progresser dans notre démarche. David est prêt à se dévoiler, Barti pousse l’introspection toujours plus loin, Drunkette et Jessy choquent un peu l’écoute, ce qu’il faut savoir faire par gros temps pour ne pas « démâter », Ivan a déjà regagné l’estime de sa fille, Virginie s’appuie sur un partenaire qu’elle a converti, tjrsdebout se met à écrire à son grand étonnement, c’est magnifique, alors, à tous les autres, gardez le cap en 2021, quoi qu’il se passe car n’oubliez pas, la bienveillance est sur nous en la personne d’Oliv dont les messages sont d’une pertinence rare et précieuse.
J’ai réussi à traverser les fêtes en réduisant la toile d’entrée, à coup d’alcool sans alcool, en mettant carte sur table dés le début avec famille et amis … mais j’ai aussi parallèlement débuté un travail sur moi-même au fur et à mesure de la progression dans l'abstinence, condition sine qua non a la restauration de la confiance en soi, et je crois que j’ai découvert la raison de ma dépendance dans cette lente érosion de confiance inversement proportionnelle à la consommation d’alcool.
Confiance retrouvée, lucidité, esprit clair, physique aminci donnent bon moral et de meilleures relations sociales chaque nouveau jour qui passe. Et ils passent et c est juste de la joie que de noter que l'on se libère d une dépendance insidieuse . A quand l’oubli total ? Je crois qu’arriver à cet état constituerait peut être ma vision du bonheur : hier je ne buvais plus et demain je ne boirai plus, en parfaite conscience.
Ce sont mes vœux pour vous tous
Toustroke
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Par barti
06/01/2021 à 14:29
Bonjour à tous !
Content de vous retrouver et de vous lire…
Bravo Drunkette, tu as tenu promesse, celle de nous dire coûte que coûte que tu reviendrais après les fêtes nous donner de tes nouvelles. Je suis parfaitement d’accord avec Olivier et les autres : point d’échec mais une prise de conscience grandissante. Tomber pour mieux rebondir.. Je suis certain que tu vas y arriver, probablement seule et sans attendre que ton défi soit partagé avec ton mari mais ce n’est pas là l’essentiel.
Les raisons qui nous poussent à boire sont tellement personnelles et individuelles qu’elles sont celles qui nous obligent à surmonter cette épreuve de l’arrêt seuls face à nous-mêmes.
Nos réussites feront naturellement des petits et nos proches, conjoints, amoureux, quel que soit leur rapport avec l’alcool s’interrogeront, se questionneront et prendront ou non notre chemin.
On ne repart donc jamais à la case départ, on poursuit notre aventure !
De mon côté, j’ai réussi à passer cette longue, très longue période de fêtes sans alcool et en suis heureux ! 62 jours sans alcool et le mois de janvier si déprimant soit-il d’habitude ne me fait plus peur. Nouvel objectif ; parvenir à passer 3 mois sans boire.
J’ai beaucoup évolué et si cela peut encourager ceux qui se lancent, les obsessions des premières semaines ont presque disparu. La déprime des semaines suivantes également.
J’ai le sentiment d’être juste devenu un gars qui ne boit plus sans me poser sans cesse la question de la soirée à venir, et d’angoisser à savoir si je vais parvenir à ajouter un jour sobre au compteur.
Tout cela est fragile et ce perfide ami que fut l’alcool pour moi est toujours là en embuscade, prêt à ressurgir à tout instant mais nous nous sommes faits nos adieux et j’espère profondément ne pas le retrouver.
Bravo à tous d’être là !
Bon, Didou et Davidoff, ça commence à faire un moment qu’on entend plus parler de vous.. Ca va comme vous voulez ?
Virginie, je suis de tout cœur avec toi et je suis très content de te lire (nous partageons une toute petite journée de différence…).
A tous les autres vos récits sont touchants et je suis de tout cœur avec vous. On va y arriver ensemble.
Et accroche toi Drunkette, tu vas parvenir à tes fins, c’est certain !
A très vite
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