Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Anonyme
15/01/2021 à 10:27
Bonjour à tous,
Je me retrouve dans les mots d'Ivan. Ce qui est écrit décrit chacune de mes pensées actuelles. Ce sont vos mots à tous qui me font tenir jour après jour... J'envisage de coller quelques unes de vos phrases à des endroits stratégiques (frigo, placards contenant les breuvages et contenant...) et en mettre en mémo dans mon portable...
Je suis également inquiète du silence de Drunkette depuis quelques temps. C'est en me reconnaissant dans son premier témoignage que j'ai osé commencer à discuter avec vous.
Drunkette, merci, je sais que si j'en suis là tu y es pour quelque chose... Si tu as besoin, je suis là!
J'avance jour après jour en savourant mes moments d'optimisme et en tentant d'oublier mes gros moments de doutes.
Ma fille de 16 ans m'a demandé la semaine dernière si je n'allais plus jamais boire de l'alcool... Je lui ai répondu sincèrement que je n'en savais rien. Je ne veux plus boire pour boire, mais suis-je capable d'envisager toute une vie sans une coupe de champagne? Il faudrait que je trouve dans mes cocktails soft le même plaisir qu'avec ces bulles tentatrices... Je n'en suis pas encore là.. Peut-être un jour.
Bien à vous
Jessy
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Par Olivier 54150
18/01/2021 à 03:09
Bonjour tous, j'espère vous avez passé un bon weekend, pas trop glissant...:-)
Le bruit des glaçons qui cognent sur le verre, c'est quelque chose qui me parle bien. Des goûts que je retrouve juste par la pensée, même après des années tellement mon cerveau les ont ancrés. Les terrasses de bistrot au soleil, le design du verre,
les moments d'ivresse supprimant jusqu'au moindre soucis...
Oui Ivan, les bons moments ne s'oublie pas et franchement j'ai toujours un brin de nostalgie. Bien sûr, c'est humain. Les nier et me mentir m'on sûrement protégé les premières années. Mais comment supprimer quelques choses de sa vie sans le diabolisé avant ? Ça aussi c'est humain.
Merci Barti de mettre l'accent sur le facteur "stress"
Le stress et l'alcool sont de grands copains.
Il y à matière à réflexion je pense, c'est très vague et différents pour chacun.
Si j'ai tellement bu, quelques part c'est que j'en avais besoin à ce moment là.
Je me dis que mes choix du passé ne rentrent pas en compte, j'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais.
Maya, ton histoire est bouleversante et montre que dans certaines conditions, boire peu devenir une question de survie et non quelques choses à blâmer.
Le fil de Miguel m'a aussi donné ce sentiment. "Première étape vers une vie meilleur" sans poison, il ne peut en être autrement.
Il y à quelque chose de cruelle à penser qu'il faut bannir ces images de sa vie. C'est vrai.
Il y un jeu de mémoire, chaque petit rappel (situation, image, son...) cumulé fini par aboutir à des "craving" comme on dit, ces envie presque irrésistible. Je comprends bien ça. (C'est une histoire "d'ancrage" disent les addictologues)
C'était vraiment dur pour moi les premiers temps. Un sentiment d'endeuillement puissant. Surtout que le milieu médical où je me suis abandonné par désespoir à été très clair à l'époque : plus jamais un verre si non c'est la rechute, et rechuter est vraiment ma hantise.
Avec le temps, ces moments de craving se transforme en petite nostalgie, éphémère, me rappel que je n'ai pas bu depuis longtemps et remet en relief ma fierté d'avoir réussi ça. À bien réfléchir, l'envie de boire se transforme presque en satisfaction.
Remettre en question la décision de ne plus y toucher, les "pourquoi pas" les "après tout" les doutes... je ne suis pas vraiment passé par là car j'ai toujours été convaincu que le premier verre me ramènerais au fond très vite, pas de doute, j'étais trop accro, physiquement.
Ça m'a aidé à ne pas replonger, ce qui n'a pas empêché le manque, le sentiment d'injustice et la peur de craquer.
La souffrance vécu dans nos surconsommations joue un grand rôle je pense, l'envers de la pièce, le côté maléfique de l'alcool que l'on connait tous ici, chacun à sa façon, à son histoire.
Plus il nous aura fait du mal, ou plutôt plus on aura conscience du mal qu'il nous a fait et qu'il peut encore nous faire, moins on aura envie d'y retourner.
Virginie, j'ai trouvé aussi que penser au cinquième verres était une bonne stratégie, (pour ma part, le cinquième était celui où je commençais à me sentir juste bien, mais bon) penser au dernier black-out, au matin défait, au regard triste de ses proches, aux risques routier que nous rappel Toustroke, pour sois, pour les autres... peut-être un peu lourd mais c'est aussi la réalité de notre intempérance, un certain déséquilibre.
D'un autre côté, le sentiment de liberté de pouvoir me passer d'alcool reste intact avec les années. Je suis toujours aussi heureux et fière d'être sorti de cette prison.
Il n'est pas rare que je me dise "au moins, j'ai réussi ça, et personnes ne peut me l'enlever" une auto-gratification qui serait dommage de ce privé et que ce soit un mois ou des années sans consommer, ça marche toujours :-)
La communication, la psychologie, les neurosciences, la philosophie, la spiritualité, la thérapie avec l'écriture, je dirais même le New age en général sont des disciplines qui m'ont beaucoup aidé dans mon abstinence.
Cela peut d'éteindre dans ce que je témoigne ici.
Ce que je voudrais faire passer, c'est qu'ont peut vivre sans alcool sur le long terme, mais surtout sans soucis, sans regret, sans y penser en permanence. C'est possible, avec le temps.
J'ai d'autres combats, dépendance affective, tabac, thc... Une sorte d'insatisfaction permanente, et ne pas picoler me permets de rester la tête hors de l'eau sans trop d'efforts.
Reboire serait pour moi comme une sorte de suicide. Ça me fait trop peur.
D'ailleurs, quand je pense à comment aurait été ma vie si je n'avais pas arrêté, ça fait comme un bug... c'est impossible tant le différentiel est immense, incalculable.
Jessy, tes témoignage montre bien à quelle point nous sommes un pays conditionné à boire.
C'est comme une religion.
Quelle est la personne normale entre celui qui bois et celui qui ne bois pas ?
On connaît la réponse mais c'est quand même fou pour un produit qui tue 40 000 personnes par ans (au minimum) !?
En France l'alcoolisme est tabous, et ne pas boire d'alcool est tabous aussi.
Tant qu'il y aura plus de culture que d'alcool dans le vin ce sera compliqué.
Lorsque les étiquettes sur les bouteilles ressembleront aux images sur les paquets de clopes, la viticulture aura du soucis, et du coup, l'état aussi. Il y a des milliards de chiffres d'affaires en jeux, c'est pas rien... Bon, on s'en fou un peu.
Évidemment ça aide pas, à moins de se faire sa propre idée sur le produit et de s'y tenir.
Mais c'est un peu comme un suisse qui porterait une montre made in China. Pas facile à défendre :-)
Complément d'enquête, lobby du vin, ça dure 1h10, juste pour qui ça pourrait intéresser. Mais simplement lire la description de la vidéo peu être intéressant aussi.
https://youtu.be/Ak5q_g6_1PE
Très bonne semaine à vous.
Olivier.
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Par Anonyme
18/01/2021 à 10:43
Bonjour à tous,
11 jours, 11 soirs sobre.
Je pensais que ce serait plus difficile.
Je m’auto-félicite tous les soirs en éteignant ma lumière et visualisant chaque partie de mon corps où ne circule plus une goutte d’éthanol ; je m’auto-congratule tous les matins de ma bonne nuit, de mon haleine et de mon odeur corporelle plus fraîches.
je parle un peu à mon foie en prenant mon premier verre d’eau filtrée comme je parle à mes plantes vertes chaque fois que je leur offre à elles aussi un bon bol d’eau fraîche.
Et je fais un saut sur les forums pour vous lire tous et toutes.
Comme c’est bon de se sentir entourée et comprise ! Merci à vous, merci de votre franchise, merci de votre bienveillance.
Bon je force un peu sur le chocolat, et c’est pas comme ça que je vais enfin perdre ces 10kg moches...
Mais tout vient à point dit on.
J’ai bien réussi à arrêter de fumer mon paquet quotidien il y a ... 17 ans
Bon (bis) je suis certainement dans le moment euphorique de la décision et de l’action, façon sprint.
Je n’ai jamais été une bonne coureuse de fond - va falloir apprendre !
Allez , bonne journée à tous, et bonne semaine, et à bientôt,
Maya
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Par Anonyme
18/01/2021 à 16:07
Salut les héros !
Que vos mots sont chouettes et votre réussite belle !
Ici j ai replongé sérieusement et je vais rebondir, je le sais.
J'ai décidé de positiver, chaque jour où j'ai rebu contribuait finalement à me re-convaincre que je devais arrêter.
J'ai reculé pour mieux sauter , j'espère....
Chaque jour où j'ai rebu j'ai culpabilisé, j'ai pleuré, Chaque jour j'ai dit stop et jj'ai recommencé. Un vrai esclavagisme imposé à soi même.
La démonstration parfaite de ce cerveau malade qui doit apprendre et accepter à vivre sans sa dose. Qui doit arrêter de croire qu'il a besoin d'elle pour être heureux. Etre heureux les deux premières gorgées. Etre "en pause" en "mode avion" sur toutes les suivantes. Et malheureux comme la pierre le lendemain matin. Quelle perspective de vie sympa !
C'est pathétique. Mon cerveau est malade, je dois le soigner. Il croit que cette substance l'apaise mais c'est tout l'inverse.
Aujourd'hui de nouveau stop, jour 1. Et demain premier rdv psy....
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Par Davidoff31
18/01/2021 à 18:26
Bonsoir a toutes et tous !
J'espère que tout le monde va bien !
Drunkette, tu fais partie des nôtres, la cheffe de file de cette discussion ! Je suis sur que ce rebond sera le bon , tu en es convaincue et moi aussi. On sent ta détermination.
Barti , Didou, Yvan , et tous J'espère que tout va pour le mieux !
Oliv merci pour tes conseils et mots toujours bienvenus.
Pour ma part, bientôt les 80 jours sans tabac et alcool, ca commence a compter. Je me demande parfois comment ai je pu tomber aussi bas , dépenser autant de temps, d'argent, de santé, de honte dans ces cochonneries ( pour pas être trop grossier)
Moral au top du top depuis le début de l année. Footing vélo 2 fois par semaine 8 ou 9 km footing et 30 40 km velo.
Je suis presque hyper actif , je sais pas trop si c'est normal, mais du coup j'en profite. C'est la que je me dis comment ai je pu devenir une loque pareil, boire 8 l d alcool par jour en cachette .....
Bref c'est du passé. Je positive a fond , même au boulot je suis heureux. Que demander de plus.
Je vous envoie toutes les ondes positives possible, en vous remerciant pour votre aide , votre écoute. Et que la vie est bien plus belle sans ces drogues.
Ps : j ai été invité à un apero la semaine dernière et pour la première fois de ma vie j'ai dit je ne bois pas d'alcool. Ben , ca m'a fait un bien fou ....
Je vous embrasse tous et bon courage !
Re pas: bienvenus aux nouveaux, nouvelles ! Maya...
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Par casadelsol
18/01/2021 à 20:34
Salut à tous,
moi aussi j'ai pas super tenu.... après 3 semaines nickel en décembre, la motivation a bien flanchée au son des bouteilles de champagne et pinard des fêtes....
Sans être allé jusqu'aux extrêmes par contre, j'ai réussi à contenir un peu quand même, mais j'ai senti que plus le temps passe et plus les mauvaises habitudes reprennent vite, les unes après les autres.... une bière par si, une autre par là, une de plus qu'hier, pis finalement une tite bière derrière le bar, une autre avant d'aller boire l'apéro chez les potes (finalement le couvre feu à 18h00, ça n'a pas que du négatif).....
Résultat: hop hop hop, 1er jour sobre!! et on recommence :)
Dans l'histoire j'ai un pote qui fait pareil, à 2 on va peut être se motiver un peu plus!
bonne soirée
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Par barti
19/01/2021 à 15:03
Bonjour à tous,
Quel plaisir de vous retrouver Drunkette, Davidoff, Casadelsol, Yvan et tous les autres…
Je partage complètement ce que nous écrit Olivier et ne le remercierai jamais assez de son aide et de son accompagnement.
Drunkette et Casadelsol, c’est du déjà vu ou plutôt du déjà écrit mais on a le droit de se répéter : l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. Et écrire sur ce fil, ne pas lâcher, se questionner sans cesse (et ce n’est pas de tout repos, je vous le concède), est un pas énorme vers la guérison. Nous sommes tous en train d’atterrir, avec plus ou moins de soubresauts, de reprise d’altitude, de tentatives répétées mais au final, personne ne se crashera, c’est ce que je souhaite de tout mon cœur !
On ne peut pas dire aujourd’hui que certains s’en sont sortis et d’autres non. On ne pourra d’ailleurs jamais se le dire. Mais on pourra toujours se rappeler qu’on a atterri et qu’on souhaite ne plus jamais repartir dans la spirale infernale de notre alcoolisme.
J’en suis à 75 jours d’abstinence et pour ceux qui s’inquiètent des fringales du début, je ne vais pas être rassurant, pour moi, elles continuent. C’est bien, ça me fait un nouveau petit défi quotidien pour les refreiner. Et dorénavant, quand je craque, je ne m’enfile plus une dizaine de verres, j’ingurgite friandises et gâteaux, biscuits apéro, charcuterie selon les heures et les humeurs de la journée.. Point de gueule de bois le lendemain et juste un peu mal au ventre ce qu’il faut pour s’arrêter.
Seule compensation, malgré ces crises de boulimie passagères, je maigris (peu mais je maigris), c’est dire à quel point l’alcool jouait défavorablement sur le poids…
Nouveau défi me concernant, aller jusqu’aux 3 mois et en être fier ! Et demain sera un autre jour avec ses nouveaux objectifs.
Comme Davidoff, je suis dans une bonne passe, plus d’obsession et je me surprends à avoir traversé le we dernier comme un chef, sans même penser à l’alcool.
Tenez bon les amis, et comptons les uns sur les autres pour nous soutenir. Didou, n’hésite pas à nous faire un petit coucou à l’occasion ! Tu nous manques.
Barti
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Par Olivier 54150
19/01/2021 à 17:02
Bonjour. J'apprends beaucoup avec vos partages. Merci à tous.
Vos p'tit mots à mon intention me touche beaucoup et mon égo adore. Merci.
Vos combats m'impressionne vraiment, car quelques part sans m'abandonner au millieu médical (sevrage à l'hôpital + post cure) j'aurais été incapable de me prendre en mains comme vous le faites. Je crois.
Drunkette, il me semble qu'à travers ton dernier post, tu décris pas mal d'angoisse.
J'ai eu ces crise d'angoisse, et c'est terrible.
C'est comme une peur bloqué à son maximum, un profond sentiment d'impuissance, une envie d'en finir.
Par contre j'étais incapable à l'époque de mettre un nom sur ce qui m'arrivais.
Dans ma tête, pas de stress, pas de dépression, pas d'angoisse, juste un problème d'alcool car effectivement toute ma vie tournait autour de cette bouteille.
Quand je me suis aperçu que je buvais parce que j'étais angoissé et que j'étais angoissé par ce que je buvais... J'me suis dis, là, Oliv, ta un souci.
Ton cerveau n'est pas malade au contraire, t'es prises de conscience le montre bien, il s'est fait piéger c'est tout.
Un piège neuronal, comme si les connections entre les neurones formaient un labyrinthe. Qui dit labyrinthe, dit sortie... Tu vas la trouver cette sortie, chaque ligne que tu écris et lis ici, contribue à t'en rapprocher c'est sûr.
Courage.
Oliv
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Par Toustroke
19/01/2021 à 19:20
Bonsoir a tous,
« un piege neuronal, comme si les connections entre les neurones formaient un labyrinthe » je me permets de citer notre guide spirituel tant la formule est a la fois belle et réaliste.
Oui helas Drunkette, c’est un labyrinthe chez nous tous, mais tu en as trouvé une issue, la plus importante, celle qui te libérera,c est la prise de conscience. Tu as créé ce fil, tu nous as embarqué avec toi car tes mots etaient emprunts d une reflexion profonde et magnifiquement choisis, ton cerveau n est pas malade, c est sûr ! Peut-être fonctionne même t il un peu trop en ce moment ?
Tu as la chance d avoir une vie sociale riche et en France qui dit vie sociale dit forcément alcool, peut être que ton piège est aussi « social » si tes proches sont du genre fêtards.
Ce week end une amie avec qui l on faisait régulièrement la fête est venue a la maison et elle a joue le jeu de ne pas boire ( une bière ) sans qu on ne lui demande, et bien, on a senti un changement marqué, on ne va pas dire que l on s est fait ch… mais presque ! Alors on s est couché tôt… mais on s est levé tôt, et on a fait une magnifique balade en raquettes, les enfants étaient joyeux et cette journée sera marquée d un neurone blanc dans notre labyrinthe cognitif.
Et bien cette journée n aurait jamais existé si je ne t avais lu, et je t en remercie.
Loin de moi l idée de donner des conseils, mais je voulais juste par cet exemple de petite tranche de vie attirer l attention sur l environnement proche : la verite d un soir sans apéro n est pas que la promesse d une soirée triste ou ennuyeuse, c est aussi et avant tout des lendemains chantants, heureux, sains. Cette expérience fut très enrichissante, quand la bienveillance et l empathie nous gagnent alors nous gagnons tous, mais le scenario aurait pût etre totalement différent sans la solidarité instinctive de notre amie. Porté par une bonne raclette qu elle aurait arrosé d un blanc de savoie … j aurais bien pu me prendre les pieds dans un synapse mal intentionné … on est des héros aux pieds d argile, nous ne devons pas l oublier, c est juste de l'humanité.
Allez go Drunkette, on est avec toi alors reste avec nous, on a besoin de toi.
Toustroke
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Par Anonyme
20/01/2021 à 10:22
Bonjour M’sieurdames !
Hier soir c’était raide . Ennui ennui solitude froid, couvre feu et nuit noire à 18:30.
Aucune envie de faire tout ce qui traîne : repassage, compta, couture en retard...
Aucune envie de m’attaquer à l’un des 15 bouquins qui s’empilent sur ma table de nuit
Ce week-end j’ai expérimenté une alternative à l’apéro-choc, je l’appelle Le Feu du Dragon : gingembre curcuma et citron.
Ça réchauffe et ça arrache, mais seule c’est pas drôle.
Alors j’ai relu les fils du forum et j’ai tenu bon.
Merci à vous tous.
Maya
PS : recette du Feu à qui veut
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