Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Anonyme
24/12/2020 à 12:24
Coucou tous le monde !
Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes et que la force soit avec vous !
A très vite !
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Par Anonyme
27/12/2020 à 19:38
Bonjour à tous,
J'ai lu vos commentaires.
Ca fait plusieurs temps que je souhaitais aller voir alcool-info-service et ça y est je me lance.
Je suis alcoolique aussi, je le sais!
Je me dis des fois que je ne le suis pas car je peux ne pas boire durant plusieurs jours, même faire le mois sans alcool mais en vérité ce n'est pas vrai car quand je commence je ne peux plus m'arrêter.
Je finis les fond de bouteilles jusqu'à pas d'heure si quelqu'un m'accompagne.
Je ne bois plus seule et je ne bois plus d'alcool fort mais je bois toujours donc au final ça revient au même.
J'ai mes parents alcooliques et mon frère aussi.
Je les ai éloigné de ma vie mais je me dis qu'un jour ça sera a mon tour d'être éloigné de la vie des autres !
Je ne souhaite pas en arriver là, j'en ai marre d'oublier mes fins de soirées et de me lever le lendemain dans le mal alors que j'ai 2 adorables petites filles à m'occuper.
Et je compte pas leur montrer le même exemple que ma famille!
Je suis motivée pour me limiter mais malheureusement je ne me vois pas totalement arrêter :-(
C'est encore trop dure.
J'ai pour objectif de limiter ma consommation de soirée à 2 verres maximum.
Et je sais qu'avec du soutien régulier avec ce site et surtout toutes les personnes comme moi, je peux tenir mon objectif !
Je vous souhaite une bonne soirée
Et de bonnes fêtes malgres tout !
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Par Anonyme
28/12/2020 à 11:37
Hello Drunkette, Barti, Davidoff, Olivier, Didou, Will doit, Freddy stop , Anne, ninidrunk, casa Delsol, Jessy et tous ceux que ce fil touche....
J ai réussi à passer Noël en regardant boire les autres, j ai été frustrée au moment du champagne et après ça a été à table, au final la frustration n a pas duré très longtemps. Je n étais plus en train de regarder si mon verre était encore assez plein quand quelqu’un se resservait. Je buvais de la badoit au lieu d y pensera j ai bu beaucoup d eau à bulles !
Cela fait donc 4 jour que je regarde les autres boire. J ai vu mon frère se prendre une cuité monumentale sous mes yeux, j ai eu pitié de lui car il était malade comme un chien le lendemain, il a du coup attrapé une bonne grippe et ne s en remet pas. Il est sorti en t shirt dans le froid se croyant invincible sous l effet de l alcool.
J ai suscité une forme d admiration car je n en ai pas parlé, mais la famille sait que j exagère toujours d habitude et je tombe en fin de soirée. La j étais en pleine forme et j ai hyper bien dormi.
Cette expérience était vraiment positive, les quelques minutes de résistance difficile à l ouverture de chaque bouteille sont largement récompensées par ce qui se passe après. La lucidité est très agréable, je découvre ce que c est une soirée de fête lucide, je ne l avais jamais vécu, c est dingue.
J espère que vous tenez le coup et si vous ne me tenez pas, la prochaine fois que tout l effort à faire est de ne pas prendre le 1 er verre. Chaque jour se le rappeler. Pas de premier verre, juste une bouteille de badoit pour soi. Rien que pour soi.
Pour ceux qui ont craqué, je vous souhaite plein de bonheur et de pulsions positives pour y arriver quand vous serez prêt. Mon frère n est pas prêt mais il me dit qu il y pense. A suivre.
Il reste à passer ce jour de l an, sans 1 er verre, avec beaucoup de badoit et de Pulcini citron, et de jus de fruits frais avec des feuilles de menthe
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Par barti
28/12/2020 à 16:00
Bonjour tout le monde et un grand bravo Virginie !
Ca y est, un noël de passé sans une goutte. Le premier depuis plus de vingt ans… J’ai failli craquer à plusieurs reprises durant la semaine avant et après Noël mais bizarrement, j’ai l’impression que le soir de Noël n’a pas été le plus dur.
Les retrouvailles ce we avec ma famille ont été surprenantes. Je ne voulais pas en parler et ai eu un petit moment de solitude quand mon père est arrivé les bras chargés de bouteille qu’il a voulu me présenter les unes après les autres comme s’il s’agissaient de nouveaux nés.. Pas eu besoin de parler, mon fils de 11 ans l’a interrompu pour lui dire que je ne buvais plus d’alcool. J’en aurai pleuré de lire la fierté dans les yeux de mon fils alors que je ne me suis pas étendu sur la question avec lui et que je pensai qu’il ne s’apercevait de rien quand je buvais.
Après c’était cocasse, pendant les deux jours durant lesquels mon père est resté à la maison, il a bien dû me proposer 10 fois de me servir un verre. Nada, je n’ai rien lâché, j’ai tenu bon !
Comme toi, Virginie, je me suis aperçu que si on enlève la petite (grosse) frustration à chaque ouverture de bouteille, les soirées et journées sont finalement bien paisibles et heureuses sans un verre. J’étais moi aussi beaucoup plus en forme que d’habitude et beaucoup plus disponible pour les enfants. J’ai repris ce matin le boulot sans ce sentiment de dépression profonde qui m’animait d’habitude au lendemain des fêtes, en ayant trop bu, trop mangé, pas assez dormi, me lamentant sur le fait que les vacances étaient passées trop vite.
J’en suis à me demander si le sentiment des vacances passées trop vite ne se résumait pas au fait qu’en étant blindé la moitié du temps, on peut effectivement développer l’idée que les vacances ont été amputées de moitié... !
J’ai bon espoir de tenir bon à nouveau pour le jour de l’an. Mon expérience de Noël me conforte dans une croyance : le pire, c’est d’imaginer le pire ! Et finalement, pas si terrible que ça.
Allez, c’est noël, je vous offre ma recette de la mort de deux cocktails simples à faire et qui ont fait fureur
chez moi :
- ½ verre de jus d’orange, ½ verre de limonade, 2 rondelles de citron vert, une cuillère à café de sirop de grenadine (les enfants ont adoré !) – A boire bien frais
- Ginger beer maison, mon préféré,
o faire un sirop de gingembre : 500g de gingembre frais épluché, broyé au mixer, on le fait revenir 15-20 minutes dans une casserole avec 1 litre d’eau, 150g de sucre de canne blond et 150g de miel – feu moyen – Une fois refroidi, on filtre le sirop au chinois puis au frais dans une bouteille en verre – ça doit se garder 1 à 2 semaines au frais))
o Pour l’apéro, melanger dans un verre 1/3 sirop de gingembre, 2/3 eau gazeuse, ajouter une rondelle de citron vert.
o A boire glacé – C’est fort, ça arrache juste ce qu’il faut, ça occupe le palais, et ça a presque un effet enivrant. C’est top !
Voilà, à vous de vous régaler et finissons l’année en beauté, sobres et la vie devant nous, et quelle vie !
J’espère que vous allez bien. Prenez soin de vous et donnez-nous de vos nouvelles !
Barti
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Par Anonyme
29/12/2020 à 00:17
Bonjour à tous et bienvenue à vous Ivan et Angie,
Bravo à vous Virginie et Barti d’avoir passé cette fête de Noël en toute sobriété !
Je suis aussi content pour moi puisque j’ai aussi été sobre.
Mais je ne m’enflamme pas car comme bon nombre d’entre vous, nous sommes en train de vivre chacun notre propre marathon.
J’ai réussi à monter ce 1er sommet sans trop de difficulté mais le 2ème arrive vite et surtout la route est encore très longue.
Donc, je reste très vigilant car une défaillance (quelques verres), une blessure (cuite), un abandon (reprise d’alcool) peuvent arriver à tout moment.
En tout cas, cette course commence à me procurer de plus en plus de plaisir, de bien-être, d’estime de moi et de fierté pour ma famille et surtout pour mes enfants (n’est-ce pas Barti).
Bonne course à tous et à bientôt !
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Par Olivier 54150
29/12/2020 à 18:34
Bonjour à tous
C'est terrible lorsqu'on s'aperçoit à quelle point l'alcool efface le temps, ou plutôt de quelle façon il le fait.
C'est peut-être ce qu'on lui demande en fait, ne plus penser au temps qui passe.
Ressasser le passé, et l'avenir nous épuise et l'alcool comme la joie et certains état émotionnel à le don de nous faire sentir bien là où on est, dans une sorte de présent.
Encore le côté pratique, facile des psychotropes mais à quel prix ?
J'ai l'impression que des pan entier de ma vie se sont évaporé.
Bref.
Je pense qu'arrêter sur le long terme est en fonction de l'investissement du départ, (les douleurs du sevrage) et des bénéfices obtenus.
Si tout passe par son contraire (Friedrich Hegel), on peut imaginer que vivre l'abstinence positivement, est en fonction du vécu négatif dans la consommation.
Le souvenir de mon sevrage vécu comme une torture et avoir pris conscience que je n'ai pas vu grandir mes enfants font partie du processus pour ne pas reconsommer... entre autres
Pour faire simple, il faudrait oublier les bons moment passé avec l'alcool et mettre en relief les mauvais.:-)
Bravo et
Merci pour vos témoignages.
Oliv
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Par Anonyme
30/12/2020 à 08:51
Bonjour à tous!
C'est toujours un grand plaisir de vous lire et cela me motive même si je suis encore loin d'atteindre mon objectif et admire toutes vos victoires.
Pour l'instant, je me contente de tenir bon sur la limitation de ma consommation 1 verre de champagne à noël et un verre de rouge qui a fini dans l'évier.
Mais chaque jour reste un défi et je sens l'envie grandissante en cette fin d'année en coucouning chez moi avec mon chéri. Ce qui est positif c'est que lui aussi boit moins...
J'ai réussi à parler de mon alcoolisme avec ma mère et avec ma plus jeune fille de 16 ans qui vit avec moi. Ma mère admet elle aussi boire trop et compte limiter sa consommation dès le mois de janvier. Ma fille m'a avoué qu'elle pensait ma consommation "normale" jusqu'à ce qu'elle entende à la tv : "L'alcool c'est maximum deux verres par jour et pas tous les jours." Je lui ai dit de se méfier de son rapport à l'alcool quand elle sera plus grande et que je serai toujours là pour en parler.
Je compte passer le cap de l'abstinence complète le 1er janvier, le mois "sans alcool" sera un bon prétexte pour tous ceux auprès desquels je ne veux pas justifier...
J'espère y arriver. Ce qui est certain c'est que ça fait 22 jours que je me couche dans mon lit en pleine conscience. Je dors mieux, je me lève en pleine forme et surtout, surtout, je n'ai plus de black out! Et ça, ça n'a pas de prix!
Bonne fin d'année à tous!
Jessy
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Par Anonyme
30/12/2020 à 10:04
Bonjour,
Je lis ce forum depuis quelques temps. Je me décide à écrire.
J’ai 40 ans. Séparé depuis un peu plus de 5 ans... à cause de ma consommation d’alcool. Je ne l’ai jamais reconnu. Depuis ma consommation n’a cessé d’augmenter. Entre temps j’ai perdu puis récupéré mon permis. J’ai vraiment pris conscience de mon problème à la fin du premier confinement. Après quelques semaines à « limiter » ma consommation j’ai replongé pendant le 2eme confinement. Stress, solitude ... que d’excuses. La vrai raison est que je suis alcoolique. J’ai parlé de mon problème à ma Generaliste qui m’a prescrit du baclofene et m’a orienté vers un psychiatre addictologue que je ne verrai que en février.
Aujourd’hui, j’ai peur. Peur de tout perdre. Alors que j’ai tout pour être heureux. Un bon boulot, 2 beaux enfants, une copine qui me soutient dans ma démarche.
Ma fille me voit boire et préfère être chez ça mère. Au travail on m’a fait la remarque sur mon état parfois bizarre. Vive le télétravail...
J’ai l’impression d’être sur le point de toucher le fond et cela m’angoisse encore plus.
J’oscille entre la motivation de reprendre la maîtrise de ma vie et le laisser aller parce que ... ce n’est pas grave. Pourtant oui c’est grave et ce n’est pas ce que je veux pour moi, pour mes enfants surtout. Je ne veux pas donner cette image. Je veux vivre !
Alors me voici. En plus du suivi médical que j’amorce je vais être plus assidu sur ce forum et surtout me bouger, en parler et faire ce qu’il faut pour m’en sortir et dire adieu à ce poison.
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Par Davidoff31
30/12/2020 à 15:33
Bonjour a toutes et tous !!
Bienvenu aux nouveaux, pour garder le cap et le moral c'est important.
Je suis en route vers les 2 mois d abstinence. J'ai l impression que ça dure 10 ans alors qu'au final, c'est quand même assez peu...
La motivation est toujours au maximum, seul le moral fait du yoyo . Mais c'est pas en picolant que le moral serait meilleur, ca c'est une certitude !
Les fêtes de Noël se sont déroulées sans encombres, ni sollicitations, du aussi a la distance qui nous sépare de la famille et belle famille. C'était et sera 3 Noël et en nouvel an. Ma femme ne buvant pas d alcool, ca simplifie les choses. Et puis l'envie n'est pas la, c'est une bonne chose !
Après je me suis inscrit sur un groupe Facebook, et un autre groupe de parole qui fait des réunions via internet, par videos conférences. Ca reste une démarche vraiment personnelle, mais j'avais ce besoin de rompre avec une un certain anonymat, pouvoir échanger avec un peu plus de réel.
Pour jevaisyarriver, fait le choix de l abstinence, vraiment c'est le meilleur, mais certes pas le plus facile !
Yvan , moi c'est ma femme qui m'a dit fin octobre, je ne sais plus si je pe te faire confiance si tu je te laisse seule avec notre fille .. alors oui j avais merdé , mais ça calme c'est sur . Je me suis remis en question...
Je vous souhaite à tous une belle fin d année, et encore merci d'être là !
David.
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Par barti
31/12/2020 à 07:07
Bonjour les amis,
Heureux d'avoir de tes nouvelles David et comme toi, je trouve le temps un peu long.. 56 jours sans boire de mon côté. C’est énorme et finalement si peu..
Ne retombons pas dans nos vieux travers, cessons de compter, de regarder le passé pour nous tourner vers l’avenir. Un jour après l’autre et chaque journée sans boire est une victoire dont nous pouvons être fiers ! Comme toi le moral n’est pas toujours au beau fixe mais j’ai quand même l’impression que sans alcool, les petits épisodes dépressifs passent plus vite, se gèrent mieux et une bonne nuit de sommeil suffit désormais me concernant pour aller mieux et positiver de nouveau.
Je pense que l’arrêt de l’alcool qui est un projet en soi au début, un projet qui nous envahit totalement à la hauteur de l’envahissement de notre maladie, un but, une raison de vibrer et de ressentir des émotions fortes, nous laisse dans une sorte de vide après quelques semaines. Car non, ce n’est pas un projet de vie que d’arrêter de boire, c’est un moyen, pas un but.
Le but c’est de vivre en pleine conscience, d’être là pour les autres, de s’accomplir sans béquille artificielle, de jouir de la vie pour ce qu’elle est, avec ce qu’elle nous apporte dans son quotidien de joies, de tristesses, de difficultés parfois mais surtout de plaisirs et de beautés, d’amour pour les autres et pour soi-même.
Pour ma part, j’ai décidé d’être heureux et rien ne me fera changer d’avis, je l’espère, je n’en suis pas à un stade où je peux en être certain.
Bravo Louis, Jessy, Virginie. Bienvenue Jevaisyarriver, Angiemotivée, Orange-outange(c’est de pire en pire les pseudsos pour s’y retrouver !) Merci Olivier pour ta présence constante et ton accompagnement bienveillant. Toustroke, Julien, Yvan, Ninidrunk, Casadelsol, Rosita vous tenez le coup ? Une petite pensée pour nos Drunkette et Didou qui nous ont mis sur la voie. Je pense bien à vous.
J’ai relu les 150 messages du fil dans un moment un peu dur cette semaine et Dieu que c’est réconfortant !
Comme toi David, je sauterai peut-être le pas un de ces quatre en allant me confronter à la réalité et échanger mais pour le moment, nos échanges me suffisent et pour tout dire, je me sens bien incapable de m’ouvrir autrement qu’anonymement. Même si je réfute un peu le terme d’anonymat sur ce fil.
Nous ne sommes pas si anonymes que cela, nous commençons à nous connaître et évoquons des choses si personnelles que nous en savons probablement plus les uns sur les autres que bon nombre voire la totalité de nos proches et amis.
Je ne vous souhaiterais pas une bonne nouvelle année car elle le sera en cela que nous l’aborderons tous différents, changés par nos quelques semaines de prise de conscience et notre volonté indéfectible d’évoluer, nos progrès incroyables dans la connaissance de nous-même et l’acceptation de notre maladie qui nous unit.
Nous avons fait un grand pas, nous avons gravi de grandes marches, à nous de construire un mur derrière chaque marche pour ne pas redescendre.
Alors je vous souhaite à tous de poursuivre votre voie et suis certain que chacun trouvera la ressource pour y parvenir. Maintenant, demain, plus tard, peu importe.
Prenez soin de vous et à très bientôt
Barti
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