Bonjour. Ma présence sur ce site est régulière depuis quelques semaines, mais voici que pour la première fois j'écris. Je me reconnais tellement dans ce que je lis ici. Je suis juste dans l'étape de prise de conscience : oui je suis alcoolique. Il faut que je me l'avoue une bonne fois pour toutes. Car peu importe que je ne boive que du vin, peu importe que je sois capable de ne pas boire pendant quelques jours. ce ne sont pas des excuses qui feraient que je ne suis pas "tout à fait " alcoolique. Si je le suis, complètement. Alcoolique. Alors bien sur, tant que c'est festif , ou même en couple, on fait comme si c'était pas grave. Même si les quantités sont là, même si la régularité et l'envie irrépressibles sont là. Mais quand , comme depuis deux mois, j'achète et bois de l'alcool seule car mon mari n'est plus là la semaine, et bien on est face à ses réalités. Bien obligée d'assumer. quand la bouteille se transforme en cubi parce que c'est plus facile à jeter, (et parce qu'on ne compte pas bien combien on boit ??), quand on s'arrête que parce que c'est vide ou parce qu'on s'endort comme une merde, quand on se cache de ses enfants qu'on colle devant la TV pour pouvoir boire, quand on se dit "pas demain " mais que demain on recommence, quand on se rend compte qu'on a oublié une partie de sa soirée canap tv quand on se dit que le week end on peut se lacher, sans s'avouer qu'on s'est laché toute la semaine quand on se rend compte qu'à la dernière invit chez des amis, on a amené une bouteille qu'on s'est sifflé toute seule quand on commence à se dire que finalement un ou deux verres le midi pourquoi pas... Alors OUI on est alcoolique. Comment ai je pu faire semblant de ne pas le voir depuis tout ce temps ? Et maintenant ? Je suis perdue ! Que dois je faire ? Vais je y arriver seule ? sans aide ? sans médicament ? dois je avoir le courage d'aller en parle à quelqu'un ? Je sais que je ne suis qu'au début d'un long chemin. La libération risque d'être longue et semée d'embûches. Je n'écrirai pas aujourd'hui c'est mon dernier verre car je suis faible. Et que je pressens que ce serait mentir, évidemment. Mais j'ai au moins écrit "je suis alcoolique"
Par Anonyme
17/12/2020 à 10:45
Bonjour à tous,
25 ème jour sans une goutte ! OHHHHH Yeaah ! Et si j'ai réfléchi, deux soirs d'entorses seulement depuis le 06/11 !
Bienvenue à tous, c'est incroyable tout ce monde. Je ne vais pas pouvoir dire un mot à tous mais bravo, bienvenue, courage et haut les coeurs, on va y arriver ;-)
Je repère que Rosita est venue puis est repartie... Reviens ! Tu as besoin d'encouragements tu en trouveras ici.
Jessy et Didou, bravo pour vos progrès avec vos conjoints.
Je n'ai pas participé à la discussion sur sexe et alcool. Mais de mon point de vue c'est très féminin, la libido féminine ayant des secrets et des aléas qui mériterait un fil de discussion propre ;-)....
Barti, égal à lui même , prolixe et encourageant, questionnant, interrogeant nos méandres, mettant en lumière nos mécanismes communs face à ce monstre que nous essayons de dompter.
Témoigner ici permet à tous ceux qui lisent de voir qu'ils ne sont pas seuls, mais aussi de voir que c'est grave. Que ce que l'on a c'est bien une addiction, c'est bien de l'alcoolisme.
Olivier est là pour nous montrer qu'on peut y arriver. Et...le petit passage de Rosita montre aussi à quel point ce n'est jamais gagné.... Ouch !
Je sais que quelque soit vos choix les uns et les autres pour les épreuves des fêtes à venir, nous serons bienveillants les uns envers les autres.
Je vous promets d'assumer, de revenir , même si je dérape, comme je l'ai fait au début de mon témoignage.
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Par Davidoff31
18/12/2020 à 12:17
Bonjour a toutes et tous !
Premier test réussi hier ... Repas chez un ami de très longue date de chez qui je repars généralement tenant a peine debout...
J'ai dit que je ne boirais pas d alcool, du coup , personne n'en a pris ( nous étions 3)
Je n'ai pas osé parler de mon addiction, de mon abstinence (1mois et demi).
J'étais quand même assez anxieux, tendu. Je le suis encore, malgré un super repas, l après midi jeux de société. Bref vraiment super moment.
Au moment de partir, mon pote me dit attends je t accompagne, je vais voir si j'ai du courrier... et dehors , il me sors " ca va c'est pas trop dur d arrêter ? "
Surpris, je réponds euh non comme un con.
Arrivé chez moi, je lui envoie un message en lui demandant, ta question, c'était pour le tabac ? ( j'ai tout arrêté en même, j'étais un gros fumeur également)
Il me répond non , pas seulement.
Je lui dis donc, t'avais remarqué que j'étais tombé dans l'alcool ?
Il me répond oui , d ailleurs les dernières fois ou on s'est vu je te l'avais dit, fait attention etc....
Ce qui est vrai, sur le coup, j'avais pas compris, le déni. Je savais pertinemment que je buvais comme un trou , tout les jours...
Bref , me sens coupable de pas avoir ouvert les yeux avant de passer pour un poivrot si lui l'a remarqué, certainement d'autres personnes aussi, qui n osent pas le dire ?
Qu'il ne boivent pas d alcool parce que je suis invité, c'est sympa, c'est un geste gentil de sa part, mais du coup je me sens différent maintenant....
Bon week-end à tout le monde !
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Par barti
18/12/2020 à 13:28
Bonjour camarades!
44 ème jour d'abstinence, on dirait que ça tient...
Et toujours motivé pour aborder les fêtes à venir sans une goutte. Je suis preneur de vos meilleurs cocktails de remplacement si certains d'entre vous en ont tenté.
Très content d'avoir de tes nouvelles Drunkette et je partage, faisons nous la promesse de revenir sur ce fil après les fêtes, évoquer nos réussites et nos échecs.
Bon courage à toutes et tous et prenez bien soin de vous et de vos proches
Barti
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Par Anonyme
18/12/2020 à 15:33
Bonjour à tous,
Le rapport à l'alcool et aux autres... Pas simple... soit ils s'en sont rendus compte et peut-être vivent-ils notre démarche comme un soulagement, soit ils s'étonnent de nous voir refuser un verre "tu es malade? rien de grave j'espère..."
Ce midi, repas de Noël avec les collègues (en respectant les gestes barrières bien sûr). Il est vrai que je ne refuse jamais un verre lors de ces occasions, mais je me limite beaucoup, je bois un verre ou deux pour garder le contrôle (je ne peux pas me permettre de donner une image négative car je représente l'autorité dans mon travail). Mais ce midi, quand je me suis servie un verre d'orangina, une collègue est venue vers moi : "ça ne va pas? tu as un souci?"... Gros malaise... Je ne savais pas quoi répondre.. Je lui dis : "je ne bois plus en ce moment".. Elle m'a demandé si c'était un problème médical, j'ai dit que oui...
Ce qui me ramène à Noël... Que vais-je dire à ma mère? J'essaie de prendre un jour à la fois... Je voudrais pouvoir ne rien boire du tout sans avoir à me justifier... Pas facile d'assumer ces règles sociales quand on vous a mis dans une case "bonne vivante". Ne puis-je pas rester dans cette case avec un verre soft?
Je regarde et écoute autrement ce qui m'entoure. Dans les films ou les séries, on vit une bonne ou une mauvaise nouvelle avec un verre d'alcool... On se moque des "poivrots" en finissant son verre de vin...
Je pense que les gens identifient l'alcoolique comme celui qui se met minable au petit matin mais ne se rendent pas compte que d'avoir l'envie de boire chaque soir est déjà une forme d'alcoolisme...le début de la fin...
Un nouveau week-end commence, un nouveau défi aussi.
Bon courage à tous!
Jessy
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Par Olivier 54150
18/12/2020 à 16:39
Bonjour à tous David, ton petit récit me touche. Ne pas parler de son problème d'addictions à un amis de longue date montre à quelle point le sujet est encore tabous dans notre société. Pour justifier ma consommation je disais souvent que l'apéro était ma passion, et j'étais sincères dans mon ignorance. Suite aux soucis que la dépendance implique, c'est à un amis que j'ai osé en parler pour la première fois. Je lui ait dit timidement que je n'arrivais plus à me passer de l'apéro. Il me répond sur un ton compatissant : "Regarde, je bois un Ricard et toi pendant ce temps tu en bois quatre." Sa réponse ne m'a pas "choqué" sur le coup, mais je pense que grâce à cet aveu, je suis passé progressivement de " je n'arrive plus à me passer de l'apéro" à "je suis accro" à "je suis alcoolique " Être alcoolique, celà me semblais suffisamment grave pour que j'en parle à ma famille puis à mon médecin sans même douter un instant ce que cela allait impliquer... Quelques mois plus tard je partais en cure pour ne plus jamais boire... pourvu que ça dure. C'est en écrivant ceci que je peux voir "l'effet papillon" d'un simple échange avec mon ami. Il n'a pas fallut grand chose en faite, juste un instant où j'ai posé devant lui, ma vulnérabilité, sans masque, sans arguments. Jessy, tu n'as pas à justifier les raisons de ta non consommation. Tu as le droit de rester sobre et en bonne santé. Mais tu peux toujours dire que tu fais un régime, que tu prends un médicament, que tu conduis, que tu veux rester en forme, que le goût ne te plaît plus ou simplement que tu es devenu allergique à l'alcool. Surtout le regard de l'autre, si cet autre est normalement constitué, ne sera que meilleur si tu es sobre plutôt qu'alcoolisé. C'est garantie. Barti : une dose de Pulco citron, une ou deux pincés de sel, et du Perrier (attention ça mousse) Bon courage Oliv
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Par Toustroke
18/12/2020 à 22:45
Bonjour à tous,
Toujours le même plaisir à vous lire, témoignages spontanés qui viennent nourrir nos volontés mises
à rude épreuve, réflexions profondes sur qui nous sommes ou cherchons à être, expériences qui
confortent ou dérangent, nous nous posons des questions pour trouver la force de ne pas quitter
l’étroit chemin qui commence à sinuer dangereusement au-dessus des obstacles festifs qui se
présentent.
Aujourd'hui, c’était le repas de fin d’année de mon entreprise. Une réelle épingle au bord du vide à
négocier sans trébucher sous peine de plonger. Dix jours de préparation préalable en décidant de
participer à un apéro boulot au rhum (oui on boit dans ma boite) une semaine avant, soit 3 jours à
me convaincre que je dois arriver à participer normalement sans alcoolisation sinon c’est no way
pour la fin d’année. Attendez-vous, si vous évoluez dans un milieu masculin et macho, à de
l’étonnement, de la moquerie, de la pitié, de l’insistance, en gros rien mais absolument rien, ni
personne, qui vous incite à dire que vous essayez de ne plus boire ce qui ne vous met pas du tout en
confiance pour le faire … mais j'ai tenu 45 minutes à coup de coca en prétextant un repas avec amis
à suivre pour m’échapper, pas glorieux mais une première bataille de gagné !
Une semaine plus tard, le repas de fin d’année se veut festif donc alcoolisé. Pas le temps de dire ouf
que j’ai une pinte dans la main, le bras tendu fraternellement tous ensemble dans un geste qui nous
uni (?). Toujours aussi lâche, je prends le risque de tremper les lèvres sans boire, un doute m’assaille,
vais-je basculer, vais-je le poser et annoncer la blague de l’année dans mon pull de Noel ridicule ?
Tu vas foutre en l’air 25 jours d’abstinence pour respecter quoi, un code social, une réputation, pour
réveiller mister Hyde parce que la pression de la “fête” te donne la sourde impression qu’il est bien
meilleur que toi dans ces moments-là ? Non, non, non, j'ai pensé profondément au forum que je lis
quotidiennement pour cet instant plus précisément. Alors discrètement, je suis allé à ma voiture, un
téléphone à l’oreille, la pinte dans la main, ai discrètement jeté la bière pour la remplacer (à trois
reprises) par un placébo sans alcool … toujours pas fier de ne pas assumer mais je ne m’en sens juste
pas capable maintenant. Bientôt j’ôterai ce caillou de ma chaussure, promis. Un litre et demi d’eau
gazeuse à la place d’une bouteille de vin l’année dernière au même moment et je rentre chez moi le
cœur léger. Deuxième bataille de gagné.
Le confinement joue en notre faveur mais les fêtes sont un réel obstacle à contourner. C'est en me
préparant un minimum que je n’ai pas replongé aujourd’hui: sans un retour préalable contrôlé dans
l’univers alcoolisé, sans mes placebos j’étais foutu.
Alors, amis combattants, ne partez pas la fleur au fusil, l’embuscade aura lieu, soyez lucide,
anticipez, armez-vous, nous allons gagner d’autres batailles.
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Par Anonyme
19/12/2020 à 03:12
Bonjour à tous et bienvenue à toi Julien,
25eme jour d’abstinence pour moi et je pense de moins en moins à boire. Mes enfants (17 ans et 14 ans) ont remarqué que je ne buvais plus d’alcool et m’ont demandé si j’arrêtais définitivement. Je leur ai dit qu’il est trop tôt pour le dire mais que oui j’en avais envie. J’ai ressenti à leur voix qu’ils étaient contents « C’est bien papa ! » « Moi aussi je ne boirai pas d’alcool «« C’est pour ça qu’il y a plein de jus de fruits dans le frigo ? » Même si je me cachais et essayais de sauver les apparences, ils s’étaient rendus compte de mon état alcoolisé dans certaines situations ou que la bouteille de vin à table se vidait rapidement ou que je me servais plusieurs apéros avant manger.
@David : Tu dis que tu te sens différent maintenant. C’est vrai. Et tu peux en être fier même très fier. Arrêt clope + alcool avec l’addiction que tu avais pour les 2 : c’est ÉNORME !!! Ton ami est bienveillant. Il l’est aujourd’hui en ne voulant pas te tenter et il l’était en t’alertant de tes excès passés que tu n’entendais pas ou que tu ne voulais pas entendre.
@Jessy. J’imagine les futures situations où je vais refuser de boire de l’alcool comme si je devais me justifier de ne pas boire. C’est incroyable quand même !
Les gens qui n’ont pas notre problème ne vont pas comprendre que nous ne pouvons pas trinquer ou tremper les lèvres pour fêter Noël, un anniversaire, un mariage... J’ai eu la situation chez mes parents (pas d’apéro alcoolisé - pas de vin à table), mon père me dit : « T’es malade ? » Malade de ne pas boire alors que personne (ou quasiment personne) ne dit en face à une personne qui boit : t’es malade ?
Les autres risquent de ne pas comprendre qu’on ne les accompagne pas ou plus comme avant.
À suivre...
Bon week-end !
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Par Anonyme
20/12/2020 à 17:06
Bonjour à tous.
Une de plus dans la même galère... Sauf que je vis seule ce qui au moins limite la tentation du partenaire qui boit, même raisonnablement. Pour moi aussi le premier confinement a été le moyen de démarrer ma petite cure d'abstinence.
En fait j'ai eu plein de rechutes, mais sans commune mesure avec mes pratiques antérieures.
Ma stratégie : surtout ne pas se projeter dans l'avenir, pas de "cette fois j'arrête pour de bon" ni même "seulement le week-end ou seulement le vendredi soir" rien au delà de "rien aujourd'hui" et "ne pas passer par le rayon alcool aujourd'hui" de temps en temps un coup d'œil rapide dans le rétroviseur (je n'ai rien consommé depuis un mois....yesss).
Et bien sûr ne pas se juger
Autre stratégie :regarder mes envies en face examiner ce que je cherche et me représenter exactement ce que j'obtiens en réalité, et quand je me suis bien observée, quand j'ai bien vu la pitoyable vieille ivrogne qui commence à prendre forme, il est rare, très rare, que j'ai encore une forte envie de boire.
Mais à l'approche des fêtes, je suis inquiète et je suis très préoccupée par l'idée du retour à une vie sociale dite normale, trop de mes amis n'envisageant pas de se voir autrement qu'autour de plusieurs verres. Ce ne sont pas des amis intimes, mais si je cesse de voir tous les gens qui sont ainsi, je serai vraiment tellement seule que je ne pourrais que tomber dans la dépression... Ou la picole (ou bien sûr les deux)
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Par Anonyme
21/12/2020 à 17:48
Bonjour à tous
Tout comme toi Orange-outange, j'ai la même inquiétude pour les fetes de fin d'année. Je passe Noël dans ma famille, ils sont tous au courant de mon soucis avec l'alcool, par contre je ne sais pas si ils se rendent à quel point... Ma sœur me dit hier "on t'a acheté une vielle bouteille de whisty pour Noël, tu vas adoré !"
Cela ne fait que quelques jours que je suis abstinant mais je sent les difficultés arrivées... Je vais refuser la bouteille (discrètement), si je l'accepte, je sais très bien comment cela va finir
La tentation va être tellement forte pendant ces fêtes... J'espère que le vis de vouloir boîre s'estompera au fur et à mesure
Je vous souhaite à tous une bonne soirée et bravo à ceux qui tiennent le coup, chapeau à vous...
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Par Anonyme
21/12/2020 à 21:15
Bonjour à tous
Pour l'instant je tiens la ligne de conduite fixée même si dans cette ligne il reste 1/2 verre de vin le vendredi et le samedi soir pour accompagner mon chéri. . Je le mets en "sevrage" en discutant avec lui de mon objectif 0 verre.. il a dû mal à comprendre car lui est capable de s'arrêter. Il me demande "et toi même quand tu sens que tu es limite tu continues? Tu ne sais pas t'arrêter ?".. Je tente de lui dire que si je prends un verre de plus J'ai peur de perdre le contrôle. ..
C'est difficile pour les autres de comprendre.
Alors comme vous, j'appréhende les fêtes. . Je n'ai parlé de ma prise de conscience qu'à mon chéri...
J'ai eu ma mère au téléphone aujourd'hui. Grand malaise quand elle m'a dit :"j'apporte 2 bouteilles de Champagne, 1 vin blanc, 1 vin rouge"...
Je me suis fixé un objectif qui me semble jouable : 1/2 coupe de champagne et 1/2 verre de blanc.. Je sais que C'est déjà trop mais je ne veux pas trop aborder le sujet... et dire que je suis malade n'est pas correct non plus...
Je fais de mon mieux même si je veux plus.. ma démarche d'acceptation a été longue.. j'y vais progressivement en me disant que déjà ne pas finir carpette C'est un progrès.
Je vis ça comme une rupture amoureuse, j'aime le champagne et le bon vin mais ils me sont nuisibles. Je dois envisager ma vie sans eux... drôle de comparaison. . Mais finalement assez proche de ce que je ressens
Vous lire , vous écrire est une vraie motivation.
Merci à tous et bon courage.
Jessy
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