jour J ?

Bonjour tout le monde
24 jours d’abstinence yesss rien de particulier tout va bien je retrouve enfin une vie saine repas équilibrés a heure fixe, marche régulière il faut que ça dure

Helen courage à toi c’est vrai que les premiers jours sont pas évident mais il ne faut pas lâcher la rechute ou re re re chute ça arrive l’important c’est de se relever et de repartir de recommencer et tu vas y arriver

Courage à tous et que la force soit avec vous

Hello,

Je viens de voir que mon 1er message sur ce forum date du 07/12/2020... 3 ans déjà. Ca passe vite, c'est incroyable. Le message de Drunkette date du 06/11/2020, ca sonne un peu comme mon réveil sur ma condition d'alcoolique, ma prise en considération.

Que s'est il passé depuis? Plusieurs arrêts plus ou moins long, toujours cette pensée qu'une bonne période d'abstinence viendra à bout du problème et que je pourrai reboire tranquillement après.
En fait, non. Oui ca passe pendant un moment, puis quelques semaines après, c'est de nouveau les bières en cachette, finir une soirée comme une merde dans mon canap....

Beaucoup de prises de conscience en fait, j'ai l'impression d'avoir quand même avancé, d'avoir "limité". Je sais que je suis alcoolique, je comprends que je ne peux pas boire un peu, que l'alcool détruit. J'ai pas de problème à ne pas boire pendant des jours, des semaines d'affilées, mais quand je bois, je ne contrôle pas, je "veux" plus et plus encore.

Boire, c'est un peu comme pousser une boule de neige. Au début ca va, puis plus on avance et plus la boule grossie, grossie... et ça devient plus dur à pousser, la vie avance moins. La boule prend plus de place, elle coupe la vue tellement elle est grosse, on ne voit plus qu'elle, elle cache la vue, comme on commence à penser les soirées en fonction du type de bières que le bar propose (bah oui il faut des fortes), que c'est relou de sortir loin car il faut prendre la voiture donc ca veut dire pas boire... donc on sort pas, voir pire que le samedi après midi il faut emmener les enfants à leurs activités, et parfois on est limite, ca irrite de pas boire encore un verre. On n'a plus la force dans les soirées, on veut dormir. Parfois même on perd le contrôle.

Ca fait 8 jours de nouveau que je n'ai pas bu, après un quasi dry january et une reprise en février.
Pourtant qu'est ce qu'on se sent bien quand on ne boit pas, qu'est ce qu'on dort mieux, comment le cerveau reprend le contrôle, qu'on se réouvre à ce qu'on peut faire sans boire car on peut prendre la voiture, car on n'est plus obnubilé par une seule chose: boire! qu'on ne calcul pas son planning de la journée pour être sur qu'à 17h00 on sera bien près pour attaquer la 1ere bière!! Que vendredi c'est obligatoirement alcool car il faut bien décompresser!! et puis ca dure jusqu'à dimanche soir... au mieux

J'espère que je vais tenir ce coup-ci. Si ce n'est pas celui la ce sera une autre, mais j'aimerais autant ne pas perdre de temps vu que j'ai compris. De toute façon, boire une bière en terrasse pour moi ca doit être exclu, car c'est pas 1 bière que je veux, à peine commencée la 1ere que je pense à la suivante voir celle d'après, donc c'est pas la peine.

Je suis plus positif sans alcool, plus optimiste, je me sens mieux, physiquement c'est top surtout pour le sport, avec ma femme c'est énormément mieux vu que maintenant elle fait une fixette quand j'ouvre une bière, je me sens mieux dans les yeux de mes enfants.

J'avais envie d'écrire, je sais pas si ça servira à quelque chose, mais j'espère que ça peut m'aider à avoir de la contenance, à tenir!

@+

Bonjour à tous

Bonjour aux arrivants !
En effet on a eu un peu moins d'échange.

Moi je repars dans la cure 0 alcool. Je ne bois plus seule mais j'ai eu bcp de sorties et j'ai bu mais seulement une ou deux fois par semaine. Sauf le dernier mois où j'ai reçu de la famille et on faisait la fête tout le temps. Contente de reprendre ma santé en main. Les effets sur moi sont de pires en pires et je recommence à avoir peur .... J'ai mal à la poitrine. Le coeur qui s'accélère quand je bois et des sensations d'engourdissement ....
J'ai lu que tout ça pouvait être du à l'alcool....

Je suis encore rattrappée par ma santé. Je vais m'y tenir.
Merci à tous pour le partage. Casadelsol merci pour ce merveilleux message plein de sincérité.

Bonne journée

Merci Abbah parfois j'ai l impression que ça fait du bien de fixer ses pensées sur un texte. Quand on a une envie qui reprend, relire ça la fait re-baisser.
Bah toujours pas d'alcool, j'espère que ca va continuer. C'est terrible, j'ai aucune sensation de manque, aucune envie, mais toujours la trouille de re-boire :) comme quoi il y a quelque chose de psychologique aussi très puissant.
Comme toi j'ai l'impression que plus le temps passe et plus les effets de l'alcool sont de pire en pire sur moi. Je tiens de moins en moins, je fatigue, je radotte.... bref faut vraiment tirer un trait dessus...
et 18 jours sans alcool, mais je me sens bien!! je dors bien.... En fait il ne faut pas penser que j'arrete l'alcool, mais faut penser plus loin, recentrer sa vie sur d'autre point important, dont justement l'alcool avait pris la place

Allez, maintenant on passe à autre chose ;) bon courage à tous!

Bonjour à tous,

Je viens de m'inscrire sur ce site. J'ai 46 ans, je vis seule depuis mon divorce il y a 15 ans, mes enfants sont étudiants. J'ai un travail que j'aime, un compagnon avec lequel je ne vis pas, mais qui est adorable. Je fais du sport, je lis, je voyage, etc....et je bois. Un peu, beaucoup, trop en fait.

Depuis que j'ai découvert l'alcool, étudiante, j'ai adoré ses effets désinhibants, la fête, son goût aussi. Aujourd'hui je n'arrive plus à apprécier un bon verre de vin, je l'ingurgite. J'ai l'impression qu'autour de moi les autres ont un rapport normal à l'alcool, mais pas moi. Il m'arrive même en soirée de boire en cachette dans les verres des autres.

J'ai tellement honte de moi! J'ai déjà arrêté de boire pendant 6 mois il y a qq années. Cela m'avait fait tellement de bien! et je n'étais pas au stade où j'en suis aujourd'hui.

Je n'ose pas en parler à quiconque, car j'ai trop honte de moi, de cette faiblesse. J'ai repris rdv avec ma psy, et je me suis décidée à en parler. Ce n'est pas la dépendance physique qui me fait peur, mais psychologique.

Je sais que je suis déprimée depuis deux ans et que la glissade s'est fait peu à peu (elle avait commencé avant), à la suite de décès, d'échecs professionnels, et d'autres aléas de la vie pas forcément graves, mais pesants, qui nuisent à l'image que j'ai de moi.

Je tente ce forum, car l'anonymat me plaît...et je n'ai pas envie de sentir les regards d'un groupe de parole sur moi.

Des astuces pour tenir? Je débute aujourd'hui mon sevrage...

Bon courage à tout le monde!

Bonjour Cécine

Bienvenue sur le forum.

Première bonne nouvelle, tu as décidé d'arrêter un moment et pourquoi pas , pour longtemps.
La deuxième, tu as un Psy pour faire un point avec lui et ça c'est le plus important à mon sens.

Après, je vais te dire que l'alcool entretient et provoque très souvent la dépression. Il est tellement simple de ne plus boire et que les choses reviennent à la normale. Facile à dire AH AH car c'est en fonction de son niveau d'addiction.

Perso, ma méthode est de boire de l'eau et du coca, beaucoup de glace à l'eau, de diner tôt et de ne surtout pas avoir d'alcool chez moi.

Fais un point avec ton psy pour t'accompagner dans cette démarche qui va te donner que du plaisir pour après.
Sommeil, Calme, appétit, économie et activités divers

Bon courage

Sylvain

Bonjour à tous,
Aujourd'hui. 25 mars, il fait beau et je décide que c est le jour J pour re- arrêter de boire et ne pas rechuter.
J'espère tenir cette fois.
Participer au forum m aide à me sentir moins seule sans le combat.
Bonne journée
Nath

Bonjour à tous,

Je viens de m'inscrire j'ai 48 ans et forcement je ne gère pas bien ma consommation.

Les posts précédents que j'ai lu m'ont parlé et cela fait écho à ma situation actuelle.

D'alcoolisme festif durant ma vie d'étudiant je suis passé à un alcoolisme familial pendant les repas et aujourd'hui je glisse de plus en plus vers un alcoolisme seul.

Ca fait des années que je me bats avec ça et que je pénalise ma femme. Je n'ai jamais bu au quotidien mais quand il y a des occasions je ne sais plus m'arrêter.

Je profite des apéros prévus pour boire avant et cacher ainsi la quantité d'alcool que j'ingère. Je jette les bouteilles que je bois, je rachéte des bouteilles d'apéro pour remettre à niveau suite à ma consommation. Je surveille les moments ou je vais être seul pour pouvoir avoir mon compte.

Je ne vois pas vraiment de sortie, je me dis que je devrais arrêter toute consommation mais ma femme ne veut pas, je pense qu'elle a peur d'avoir honte sur ce qu'il faudrait dire pour ne pas avoir à consommer d'alcool dans des moments festifs en famille ou avec des amis.

Ces dernières semaines je glisse de plus en plus vers une consommation de plus en plus élevée. La dernière fois que cela m'est arrivé j'avais tellement honte le lendemain, je ne me rappelais plus la totalité de ma soirée, je n'articulais plus correctement et j'étais totalement à l'ouest.

Je ne sais pas vraiment quelle devrait être ma réaction et pourtant j'ai vu durant toute mon enfance mon père se débattre avec l'alcool et en mourir.