Journal de liberté

MRebirth🙂

Merci pour toutes ses infos ! 

Pour le chat je sais pas quoi lui dire pour l'instant, peut-être que ça viendra.

Ok pas de projection, j'avoue avoir du mal à imaginer les fêtes de fin d'année sans un bon Côte du Rhône.

Merci vraiment pour tout tes conseils ! 

Pour le kudzu je ne pourrai pas essayer non plus du coup.

Demain j'irai à la pharmacie pour tes autres conseils.

Je te souhaite une belle soirée 

Bonsoir à toutes et tous 

Ce fil me fait un bien fou 

Semaine difficile en tant que maman .

Mon dernier fils marié et papa de deux jeunes enfants , à réussi à se sevrer de la cocaine avec un traitement et avec l'aide d'un addictologue , mais il continue à s'alcooliser plusieurs fois par semaine . 

Il doit démissionner de son boulot et n'aura ni chômage, ni indemnités journalières. 

Pour ses consommations de cocaine il a prélevé des petites sommes pendant 2 ans , résultat 8000 euros à rembourser alors qu'il n'a plus un sou. 

Son hermetisme vis à vis des autres est constante, son refuge, l'alcool qui l'anesthésie et le protège de la réalité. 

Il accepte l'idée de faire une cure de sevrage , j'espère qu'il ne changera pas d'avis avant son rv avec l'addictologue jeudi.

Je me sens bien démunie, ce soir  et ai peur qu'il ne saute par la fenêtre de chez lui du  6eme étage  dans un moment d'acoolisation et de découragement. 

Bravo à vous qui avancez un jour après l'autre sur votre chemin de liberté 

A bientôt 

Hello la horde!

Oui, c'est très difficile de se débarrasser de cette addiction, certains décide à un moment d'arrêter et s'y tiennent, certains de modérer et y arrivent aussi !!

Personnellement, je suis consciente de mon problème depuis quasiment les débuts, ce qui fait plus de 20 ans!!

Mais impossible d'y arriver, soit par festivités, soit par mal être !

J'ai essayé à plusieurs reprises de me faire aider, mais soit les délais étaient trop long, soit ça me faisait encore plus culpabiliser de ne pas y arriver par moi même...

Et l'hiver dernier je suis tombé sur ce fil et j'ai décidé de me confier, cela m'a tellement aidé de savoir que je n'étais pas seule, de lire les partages !! D'avoir de vrais avis, de vrais coups de pouce! 

En est venu le fait d'essayer encore soit de ne pas boire certains jours, soit de me limiter...

J'ai donc passé plusieurs mois avec une réduction mensuelle de mes consommations, noté sur les applications pour cela.

Bcp de temps à lire, à me renseigner...

À être à mon écoute, à relever les pourquois, les points positifs et négatifs, à chercher des parades, bcp d'introspection et de bienveillance malgré mes loupés. Un jour sans alcool était un jour de gagné, et à chaque rechute, le moyen de se relever était aussi à noté pour comprendre ce qui se passait et surtout ne pas abandonner !!

J'avoue que c'était tellement épuisant, que j'ai fini par comprendre que dans mon cas, je dois être abstinente totale.

Et aussi de ne pas attendre d'aide de mes proches, c'est mon addiction et ma vie.

Donc me voilà enfin à mon 1er mois sobre mis à part mes 2 grossesses!!!!!! Je ne croyais plus cela possible, mais grâce à ce site, ce fil en particulier rempli de pépites humaines, j'ai réussi à reprendre le dessus !!

Donc à tout ceux qui débutent le chemin, croyez y, et munissez-vous de tout l'attirail dont vous aurez besoin dans votre cas, et pour tout ceux qui sont sobres et qui nous partagent leur expérience, merci!

J'espère de mon côté que cela va durer, je n'ai pas de craving, je me suis déshabituée progressivement... Jusqu'au point d'écœure ment il me semble !! Bien que certaines fois, par habitude, mon cerveau me suggère que ce serait la bienvenue de s'en servir un!!!

Mais je ne veux plus me détruire, alors je me suggère un autre breuvage non toxique !!

Et comme qui disait, get up, stand up, don't give up the fight!!

Bravo Saperlipopette d'y parvenir seule! (à vrai dire tu n'es pas tout à fait seule avec ce forum) Et bravo pour ton premier mois;

Un conseil: méfie toi quand même du craving et renseigne toi bien la dessus. Moi non plus je n'en avais pas vraiment. Et puis c'est arrivé sans crier gare au bon de 3 semaines d'arrêt, et ça a duré 5-6 jours et j'ai failli craquer...Ouf

Bon courage a tous

5 jours 

Bonsoir tout le monde 

Peipinchipie j'espère que votre fils est aller a son rdv et surtout qu'il n'est pas fait de grosses bises.

Saperlipopette merci pour votre témoignage, ça m'a fait un bien fou. Félicitations pour ce mois d'abstinence !

Bon courage à tous 

Bonsoir à toutes et tous qui participez à  ce fil . 

Vos expériences,  vos doutes, vos réussites,  vos rechutes,  m'aident à mieux comprendre le chemin difficile et courageux que vous avez entrepris .

Ce chemin tortueux , plein de pierres,   d'ornieres, de cul de sac, sur lequel vous avancez coûte que coûte, chute après chute, ascensions et  dégringolades sans abandonner l'idée  de départ  devenir sobre et retrouver le plaisir de choisir et de vivre tout simplement sans oublier le loup affamé tapi dans un coin de votre cerveau.

et vous continuez  le parcours ..devenir sobre et libre en ayant traversé toutes ces ornières  et buté sur tant de pierres .

Merci  à toutes et tous , cela m'encourage à ne pas replonger dans cet enfer qui tue à petit feu.

Je suis au CPOA de Saint Anne avec mon fils  qui attends une hospitalisation en service de psychiatrie . Ils est OK car il est au bout du bout. Très déprimé. 

Il se sent écrasé par tout ce qui lui arrive d'un coup en une semaine .

A très vite mes amis du fil

Bonjour à tous.

Des petites nouvelles d'ici pour vous encourager. J'en suis à 273 jours d'affilés sans alcool.

Bilan : physiquement rien à voir.  Le bien être physique est là.

Pour le moral parfois c'est vrai je me dis encore que de temps en temps ce serait bien de boire un verre pour l'euphorie, lâcher prise... Mais je sais que ce verre deviendra vite la bouteille toute entière et que l'euphorie du moment se transformera en cauchemar le lendemain... alors à quoi bon puisque je  vais bien. J'ai perdu quelques kilos et je suis quand même plus sereine. Et plus lucide. J'abandonne la bataille avec l'alcool car je perds à chaque fois. Et ça y est je suis capable de passer de très bonnes soirées avec les amis qui eux continuent à boire. En fin de soirée je me sens heureuse de savoir que le lendemain matin je serais en pleine forme.

Courage...il faut laisser du temps au temps...un jour à la fois...sans voir trop loin. Et surtout continuer à venir de temps en temps sur ce site qui m'a tellement apporté. Ensemble on est plus fort...on se comprend ! A bientôt pour mes 1 an de sobriété... j'espère...

Bonjour, je me permets de relater ici mais peut-être n'est-ce pas le lieu (dites-le moi) de relater mon expérience personnelles après de nombreux et réguliers excès.

J'ai décidé en partant en vacances début août- après un mois de juillet très chaotique - que c'en était terminé de mes excès à répétition et de mes tentatives vaines. Suivi par un addictologue et un médecin généraliste je sens être sur la bonne pente ; très peu les trois premières semaine d'août - 1 a 2 verres de vin le soir avec ma compagne - j'étais assez inquiet de la reprise du boulot. Mais ça tient : sobre presque totalement depuis la dernière semaine du mois d'août (presque 3 mois ; trois incartades très épisodiques mais "raisonnables"). Je suis notamment sous Baclofène (3 à 10 mg) / Seresta (3 à 10 mg) / Escitalopram (1 à 10 mg)  qui semble réduire l'effet craving. Je suis très heureux de sentir m'éloigner de l'irrésistible envie du début de soirée, qui se prolonge irrémédiablement dans mon cas. En revanche sensation de fatigue assez intense et quotidienne, sentiment d'avoir la tête ailleurs, d'un mal de chien à retrouver du goût dans mon activité professionnelle. J'ai finalement baissé le traitement à 2 / 2 / 1, en raison notamment de réveils douloureux presque équivalents à une gueule de bois parfois. Les résultats sanguins sont bons à l'exception d'un cholestérol à surveiller, les choses entre dans la normale à ce niveau là. Prescription d'un rendez-vous cardiologique. J'aimerais échanger et entrer plus en avant sur les choses que l'on met en place pour stabiliser son sevrage, et sur les contrecoups. J'attends impatiemment vos réponses tant je me sens vide.

PS : ca compagne m'accompagne dans la démarche, nous consultons ensemble, elle peut dire au médecin parfois ce que l'on a tendance à éluder. Et nous avons entamé un thérapie de couple très fructueuse).

Bonjour 

Vendredi soir j'ai bu 1 bouteille de vin rouge, samedi j'ai bu 1 bouteille et demi de vin rouge et dimanche midi j'ai bu 1 bouteille de vin rouge.

Je vais m'adoussir avec moi même car la vie est déjà assez dure comme ça.

Le 28 août de cette année je me fais contrôler par les gendarmes : Test alcoolémie + stupéfiants. Je sors positif au THC + perquisition à la maison pour récupérer ma petite boulette...

Je suis actuellement en sevrage de cannabis depuis 65j maintenant et la clopes 50j 

Les insomnies depuis 65j de boire me fait m'endormir et dormir un peu malgré des réveils en sursaut j'ai plus de permis...

Dans mon malheur j'ai la chance d'être en arrêt pour opération de mes pieds. J'ai fait le 1er en septembre et jeudi je fais le 2eme. Ma suspension de permis va jusqu'au 26 mars quand même.

Je fumé que pour dormir j'ai jamais eu 1 seule accident et je suis dans la case des délinquants de la route.

Bon courage à vous tous