On est le mercredi 19 août 2020. Il est 13h24. Ça fait 3h24 que je suis sobre. Je me suis préparé, j'ai même passé 2 semaines à ne penser qu'à ça ou presque. J'ai déjà fait 14 sevrages, mais celui-ci est nettement plus compliqué, car depuis la mort de ma mère, en 2018, ma consommation d'alcool est monté à des niveaux que je n'avais jamais atteint : 1 L de vodka / jour, par exemple. Si les autres sevrages n'étaient qu'une affaire de volonté, là, j'ai besoin d'aide médicamenteuse, anxiolytiques et vitamines. Et des tonnes de bouteilles d'eau fraiche dans mon frigo. J'ai dormi de 10h à 12h45, heure à laquelle j'ai pris un demi comprimé d’anxiolytique. Pour l'instant je suis dans un coton bienveillant, les tremblements, l'irritabilité et le mal-être que je connais quotidiennement depuis plusieurs mois quand je suis en manque ne sont pas là. Mais je sais d'après ce que j'ai lu que ça ne devrait pas tarder. Mais cette fois doit être la bonne : j'ai 55 ans, une femme merveilleuse à laquelle j'essaye, surement inutilement, de cacher ma dépendance, un métier que j'adore, une maison qu'on vient tout juste d'acheter. Je ne VEUX PLUS que l'alcool vienne se mettre en travers de ma route. Je continuerai à vous raconter ma traversée du désert du sevrage, puis mon ascension de l'Everest de la liberté, si jamais cela peut donner envie à un ou une autre esclave de cette saloperie de lever le poing et de sortir de la mine.
Par Lamondaine
31/07/2025 à 12:58
Hello tout le monde !
Bienvenue aux nouveaux combattant.e.s (satanée écriture inclusive ;-)
ça fait un petit moment que je ne suis pas venue ici, j'ai fait un petit break.
Point sur ma situation:
première semaine de juillet, j'ai bu tous les jours sauf le vendredi : 10 unités sur la semaine.
Seconde semaine: Je n'ai bu qu'un soir : 2 unités sur la semaine.
Il faut dire que je partais en vacances la semaine suivante, je me suis abrutie de travail (je suis profession libérale).
J'étais très fière de moi, je commençais à ressentir ce fameux "regain d'énergie" dont tout le monde parle.
Troisième semaine: Rien bu 3 jours de suite, me suis "lâchée" les autres jours, surtout le samedi ( Lovely Brive Festival, je vous le recommande au passage) où j'ai explosé le compteur à 7 unités... mal de tête le lendemain, cotonneuse, déshydratée, pas fière de moi bref...total de la semaine 14 unités.
Semaine dernière: En vacances j'oublie tout - même de prendre soin de moi - total de la semaine 14 unités.
J'ai repris le travail et par conséquent mon rituel de ma bibine à 0° le soir.
Pour l'instant, ça va, pas de manque, pas d'irritabilité, je gère plutôt bien mon stress chronique.
Mes applis m'aident à voir où j'en suis dans mes consos, les jours et les raisons pour lesquelles je bois.
J'ai passé une très chouette semaine de vacances avec mes enfants et ma compagne, vraiment.
On a pris le temps de jouer, de marcher, d'écouter de la musique et de parler.
C'est là que le bât blesse (et que mon post va devenir un peu long) : les enfants m'ont fait part de leur lassitude de voir leur père bourré régulièrement.
Mon fils m'a dit avoir du aidé son père à se relever et à marcher pour rentrer chez lui...
Cet aveu m'a beaucoup fait réfléchir, vous vous en doutez.
Si moi je bois quotidiennement (ce qui me pose un vrai problème comme vous savez), le père des enfants boit de manière excessive à chaque occasion festive /mondaine.
C'est une des raisons de notre divorce, je n'en pouvais plus de faire bonne figure quand il tenait des propos incohérents, perdait des affaires, son chemin, s'endormait au bout de la table...
Je l'ai connu jeune, à la fac, à l'âge où se prendre des caisses le week-end c'est "normal", j'espérais que ça lui passe avec le temps, la maturité, la paternité, les thérapies de couple...
Force est de constater que je me suis trompée et qu'aujourd'hui nos enfants sont en âge de réaliser qu'il y a un problème (ils ont 14 et 9 ans).
Je le savais, mais je réalise vraiment que mon hypervigilance par rapport à ma consommation est à mettre en lien avec ma co-dépendance.
Parce qu'outre mon ex-mari, ma mère est alcoolique (dépressive en premier lieu et qui a sombré dans l'alcool pour se soigner - "soit-nier"-) depuis très longtemps.
quand j'avais 20/25 ans, j'ai participé à des groupes de paroles pour évoquer mon ressenti et c'est là que j'ai découvert le concept de co-dépendance.
En fait, je réalise que depuis 25 ans l'alcool est présent dans ma vie et que ma conso régulière/quotidienne depuis 5 ans (depuis mon divorce, en fait) me renvoie au désespoir et à la solitude de ceux que je n'ai pas pu "sauver" et à la terreur d'imposer "ça" à mes enfants.
Mon combat est d'autant plus difficile.
Mais comme le dit Rewinder (je crois) après l'heure la plus sombre vient le jour.
On tient le bon bout les gars !
Une minute, un jour à la fois...
Pleins de P.O.P à chacun.e
Mondainement vôtre.
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Par rewinder
01/08/2025 à 11:53
Salut la Horde, plein de messages pour plein de gens, j'espére que je ne vais pas zappé personne.
Je commence par la fin : Lamondaine. Yep, la co-dépendance, un vrai casse-tête. L'alcool s'immisce aussi dans nos parcours de vie, avec d'autres victimes de la gnôle. Il y a des liens qu'il faut couper, ce que tu as eu le courage de faire avec ton divorce. D'autres, comme les liens du sang, qui sont plus irrémédiables, mais qui peuvent être coupés aussi, ou tout du moins symboliquement. A titre perso, six mois avant de parvenir enfin a devenir durablement sobre, j'ai "mis fin symboliquement" au lien qui me reliait à une personne néfaste de ma famille - lien qui perdurait, quand bien même cet homme était mort...
Il n'y a pas de "bonnes méthodes" pour se "désaddicter" : il n'y a que les méthodes qui marcheront pour vous. Tant que la méthode ne consiste pas à vous arracher un bras - ou vous ruiner, ce qui revient un peu au même - rien ne coute d'essayer. Dans mon cas personnel, j'identifie au moins une bonne dizaine de "méthodes" différentes qui sont entrées en compte dans mon rétablissement : de la plus rationnelle - séjour en clinique psychiatrique ou essai du Baclofène - à la plus irrationnelle - cette cérémonie intime de coupure des liens -
Que ce soit Pomme, ou JeVole, ou Riellema, je lis ici l'actualité de vos combats, avec les pas et les faux pas, lesquels constituent ensemble le parcours vers la liberté retrouvée. Certaines étapes sont trés dures, comme celle que vient de vivre Ariel17. Souvent, elles sont liées à des émotions fortes : là, c'est le moment d'aller chercher les causes profondes de ce qui nous améne à nous détruire, et à nous auto-confisquer notre droit à vivre heureux. Comme tu l'as dit, Pomme, les choses que l'on a vécu il y a longtemps, comme une tentative de suicide, et qui n'ont pas été "traitées", c'est à dire comprises, et intégrées en terme de "choses à changer pour que ça aille mieux" reviennent nous visiter, comme des fantômes intimes. Il ne faut pas avoir peur de partir non pas à la chasse au fantôme, mais à la "rencontre avec les fantomes".
Enfin, un dernier mot pour tout vos messages de gratitudes, qui me font chaud au coeur. Vous le savez, je suis un guerrier, mon vocabulaire est souvent celui de la baston. Alors sachez que la meilleure manière de me faire part de votre gratitude, c'est de récupérer votre liberté. Chacune de vos victoires, chacune de vos "évasions de prison" sont un baume sur mes plaies intérieures. Je suis super fier de vous toutes et tous, de votre tenacité, de votre honneteté à témoigner ici, sans faux cols. Ici, tout le monde est égal, tout le monde est au même niveau : et si mes mots vous aident, sachez que c'est toujours réciproque.
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Par Ariel17
01/08/2025 à 13:32
Coucou tout le monde, JeVole, Riellema, Lamondaine, Rewinder, Pomme, Saperlipopette, tous ceux que j'ai oubliés (pardon)
Riellema, je te réponds.. Est-ce que j'ai réussi à passer outre ce choc émotionnel puissant, comment je me sens maintenant.. et est-ce que j'ai repris le contrôle de mes émotions et de mon corps ? Je te remercie de prendre de mes nouvelles, cela me touche beaucoup. J'espère que tu vas bien et que tu te reconstruis dans la croisade contre l'alcool. Ca a mis une bonne dizaine de jours. Il a aussi fallu un passage aux urgences psychiatriques, mais voilà : les pleurs incontrôlables et l'angoisse phénoménale se sont arrêtés, j'ai retrouvé l'appétit, ainsi qu'une certaine consistance face au monde, et je suis capable à nouveau de lire autre chose que les aspérités du plafond de ma salle. Concrètement, ça signifie que je peux me tenir debout face à des gens que je connais ou pas, dans la rue par exemple, sans avoir la voix qui tremblote et sans partir dans les trémolos des pleurs. Je dors à peu près bien et j'ai retrouvé un appétit correct (j'ai perdu 2 kg en 4 jours, après ça s'est stabilisé parce que mon appétit est revenu mais vraiment sans plus). Les désordres intestinaux ne sont pas encore apaisés, mais j'y travaille. Hier, une grande amie m'a offert un TAPIS DE COURSE pour mon anniversaire les gars ! Je me suis jetée dessus direct. Bon, pour l'instant je ne fais que marcher, mais bientôt je vais courir dessus, je le sais. Par "hasard" sur YouTube, j'ai découvert Franck LOPVET, et je vous recommande d'aller y jeter un œil. Ca a en quelque sorte débloqué mon intériorité et mon immense tristesse, qui a pu s'exprimer enfin, après des années sous la chape de plomb médicamenteuse. J'ai compris que j'avais le droit de ne pas être une bonne personne, et que le reconnaître n'allait pas faire de moi une personne mauvaise pour autant, tout simplement parce qu'être une bonne ou une mauvaise personne, ça n'existe pas. Exemple, si je reconnais que je peux être une personne qui ment, peu importe les raisons qui motivent cette attitude, eh bien je n'ai pas besoin de juger ou de juger les autres à ce sujet, et je n'ai pas besoin non plus de me raconter l'histoire que je mens "pour le bien". Non, je mens, point barre. C'est ni bien ni mal, c'est. C'est neutre. C'est HUMAIN. Autre prise de conscience : on ne peut voir le monde qu'avec ses propres yeux. Donc, dans la situation qui me préoccupe actuellement, dont je me remets doucement, je n'ai vu que ce que l'autre a déclenché chez moi que je ne connais pas encore parce que je l'ai jugé comme étant "mal" ; je ne l'ai pas encore "reconnu" en moi. Cette personne m'a reflété, en miroir, la douleur de la trahison, du mensonge par omission, la douleur de l'absence, le sentiment de rejet et d'abandon. J'ai ressenti tout en intensité si forte que je me suis écrasée. Et si j'ai eu si mal, c'est parce que moi aussi j'ai trahi, menti, rejeté, abandonné des gens tout au long de ma vie, en me racontant l'histoire que je le faisais tout en étant malgré tout une "bonne" personne, en enfouissant tout ça en moi car "c'est mal". En reconnaissant avec honnêteté et humour que je suis aussi celle qui trahi, mens, rejette et abandonne, j'ai dédramatisé et je suis redescendue d'un seul coup de toute la hauteur de ma douleur. Ca n'a rien à voir avec du dolorisme du "Oh je l'ai bien mérité tout ce qui m'arrive en fin de compte !"... En revanche, ça a tout à voir avec la reconnaissance de mon humanité. La lumière n'existe pas sans l'ombre, et inversement. Depuis ces prises de conscience, je respire. La personne qui a déclenché en moi ce tsunami émotionnel vendredi 18 juillet 2025 (je n'oublierai jamais cette date !) n'a fait que me dire "Eh oh ! Toi aussi tu fais ça ! Et tu sais quoi ? C'est même pas grave, c'est juste humain". Bon, il faut quand même préciser qu'après, j'ai quand même eu une explication (au forceps, mais quand même) avec cette personne qui a déclenché tout ça. Les gens qu'on a autour de soi sont des miroirs de soi. Ils nous agacent, nous mettent en colère, nous rendent joyeux, tristes, déprimés, exaspérés, et c'est une joie car alors ils nous apprennent à mieux nous connaître. Ils nous disent "Que n'as-tu pas encore reconnu en toi et que je te montre par mon attitude ?" C'est aussi un immense soulagement que de se dire qu'on n'a plus besoin de jouer le personnage de la personne gentille. Et paradoxalement, c'est aussi le bonheur de réussir à dire ce qu'on ressent sans crainte. Ben oui : si je reconnais avec honnêteté et humour que je suis quelqu'un de crade parce que je mets mes doigts dans le nez au volant ou devant ma télé, pourquoi je ne pourrais pas dire à ma mère que s'enlever les peaux mortes de la plante des pieds alors qu'on est en train de goûter c'est dégueulasse ? (alors qu'avant je n'aurais JAMAIS osé lui dire ça !!!)
Lamondaine, j'adore tes P.O.P. Je les reçois bien, et du coup, si tu es d'accord naturellement, j'en envoie aussi. A toi, à tout le monde. Des POP, Petites Ondes Positives, c'est top. Des POP, c'est TOP !
Bon courage à toutes et à tous
Je vous embrasse,
Ariel
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Par vortex
02/08/2025 à 21:40
Bravo témoignage très touchant, moi j ai pris la décision aujourd’hui que l alcool c fini terminé pour moi basta
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Par Helpgirl
02/08/2025 à 22:43
Bonjour,
Me re voila un an après...toujours aussi noyée dans le chagrin...et le reste. J ai une histoire de vie tragique, perte de mon merveilleux enfant dans des conditions tragiques. Voila 4ans et le obligation de survivre pour élever les autres. Telle une morte vivant. Et pim...le piege. J avais reussi u sevrage de 2 mois l année dernière. Rechute. Et reboisson. Toujours plus. Le soir exclusivement. Je suis allee voir une addictologue qui m a noté du sellincro. J ai peur de le prendre par rapport aux effets secondaires mais je sais que je ne m en sortirai plus seule. Des avis? Merci de m avoir lue. Je n ai jamais osé revenir sur ce poste avant...
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Par jibé
03/08/2025 à 18:32
Bonsoir ! Je n'en suis que modestement à mon 4 ème jour d'abstinence, pas une goutte depuis le 30/7/25 au soir...les occasions n'ont pas manqué :
- visite du fiston vendredi midi, on a bu de l'eau lors du déjeuner,
- habituellement et rituellement apéro avec mon épouse tous les vendredi soirs, ce fut une "Tourtel" avec cacahuètes pour nous deux, elle ne m'a posé aucune question, mais je crois qu'elle a apprécié...
- ce midi resto sur la route, à deux, j'ai pris un jus de tomate et mon épouse une Suze, pour le repas j'ai pris de l'eau, elle m'a proposé de commander un petit 1/4 de rosé, j'ai décliné. Pourtant le service a été très long, on a vidé deux bocks de flotte, pour patienter presqu'une heure avant le plat, j'ai tenu bon !
Voilàhh, petit à petit !
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Par riellema
06/08/2025 à 18:53
hello tout le monde !
@ariel17
Merci pour ce beau message, je te souhaite le meilleur comme à tous ici.
Pour moi, le bien et le mal c'est très suggestif et surtout ça dépend des gens, on n'a pas tous les mêmes notions du bien ou du mal. Pour moi, basiquement, le bien est de ne pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on nous fasse, mais là, on peut se faire détruire tranquillou, n'empêche, ça reste une ligne de vie pour moi
@vortex, où en es tu ce soir ?
@helpgirl
tu as vécu le pire qui puisse arriver pour une maman, chez moi aussi c'est arrivé, mon frère a eu un accident de voiture dont il n'est jamais revenu, il avait 20 ans et avait lui même perdu son propre fils de 6 mois, 6 mois avant lui, bébé mort dans son lit. Que de tragédies.
Maman est tombée dans un sommeil profond, nous laissant nous "débrouiller" ma soeur et moi, nous avions 12 et 10 ans. et puis un jour maman a décidé (après 2 ans) qu'elle devait se réveiller parce que nous avions besoin d'elle. Elle a pris l'initiative de diminuer ses remèdes de m.... qui la rendaient zombie, ça a pris du temps mais elle est revenue à elle, à nous et nous lui en avons été éternellement reconnaissants !
c'est tellement dur ce que tu as vécu, je comprends très bien dans quelle détresse tu dois te sentir, les autres existent aussi, ils sont l'avenir, ne plus vivre de regrets ni dans le passé.
Facile à dire, je sais, personne ne peut se mettre à te place.
Bonne soirée à tous
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Par riellema
06/08/2025 à 19:40
Jibé,
un pas après l'autre, 24 heures après les 24 heures passées.... bienvenu sur ce fil, tu verras, prends le temps de le lire en entier, rewinder est un mentor !
Bonne soirée
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Par rewinder
07/08/2025 à 10:27
Salut La Horde
Vortex : bravo, tu as choisi la pilule rouge, bienvenu dans la Horde des amoureux de la Liberté. Tu sais que tu peux parler de tout ici, et poser toutes les questions que tu veux. Ici, y'a pas de juges, juste des taulards et des évadés !
HelpGirl : heureux de te lire de nouveau. N'hésites jamais a revenir ici et à écrire, comme je viens de le dire, il n'y a pas de juges ici, que des gens qui aiment la liberté. Je ne connais pas le Sellincro, ni ses effets secondaires. Je connais par contre les effets secondaire de la gnôle, et je crois qu'il n'y a rien de pire. Tu es suivie par une addictologue, donc tu pourras avec elle faire évoluer le dosage. Tu as compris une chose importante : il y a des moments ou il faut savoir utiliser l'aide qu'on nous propose. Si je n'étais pas rentré en cure en novembre 2022, je serais peut-etre encore un taulard en plien tentatives d'évasions à répétition. Accepter ses faiblesses, c'est la plus grande et la plus admirable des forces. Tiens bon, HelpGirl, tu n'as pas lâché l'affaire jusque là, tu as juste trébuché, mais tu t'es relevée, puisque tu es là et que tu nous écris. Tu as en toi la capacité de t'évader de ta prison intérieure. Et si quelqu'un te jettes une échelle de corde au dessus du mur : n'hésites pas, et fonce.
Jibé : la modestie est un kung-fu redoutablement efficace : tenir un jour, puis un autre, ne pas commander de rosé lors d'un repas, tenir même quand le service des plats se fait attendre... une micro victoire aprés une autre, c'est une super méthode. Bravo à toi, tiens bon toi aussi, tu sais qu'on es là si tu as besoin de quoi que ce soit.
Ariel17 : tu es en train de devenir une vraie reine du Kung-Fu : Beatrix Kiddo, AKA La Mariée, AKA Black Mamba -bref l'héroïne de Kill Bill - ne t'arrives pas à la cheville. Merci de partager tes découvertes avec nous.
Riellema : j'suis pas un mentor : je suis juste un gars fidèle et obstiné !
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Par Ariel17
07/08/2025 à 14:57
Salut tout le monde,
Que c'est bien de vous lire tous ! :-D Même si tout le monde vit des choses pas drôles, punaise... C'est incroyable toute cette m..de qu'on est obligé de se coltiner, nous les taulards, les Beatrix Kiddo (merci Rewinder), les mondains et les mondaines, les endeuillées et les endeuillés, les sous-médication et ceux qui font sans, les bien-entourés et les moins bien-entourés, les divorcés et les encore-mariés, bon sang de bois !
Ces temps je suis toujours "tenue" par l'angoisse, et c'est l'unique raison pour laquelle je ne bois plus. Les crises d'angoisse font trop mal, je ne veux pas tenter le diable. J'ai testé un complément alimentaire que je kiffe : Ashwagandha KSM66. En quelques jours, ce truc a permis d'apaiser ma poitrine oppressée par l'angoisse. J'ai pas l'impression de revivre mais presque. Mes nuits sont plus reposantes. Je conseille d'aller vérifier sur ChatGPT que ça pourrait vous convenir et de tester. Pour les flippés de la vie, c'est top. Surtout pour ceux dont le système nerveux autonome est sur le qui-vive au moindre pet de travers (genre quand on sonne à la porte et que ton café finit par terre parce que tu as sursauté en gardant ta tasse à la main par exemple).
Sinon, l'aventure avec la philosophie Franck Lopvet continue. Je descends tous les jours au fond du puits "humanité". Là, je reste dans le mal si j'ai mal, et je reste dans la joie si c'est le cas. Je me dis pas "c'est cool" ou "c'est pas cool". Je me dis que c'est là où je dois être, que ça n'a pas besoin d'avoir de sens, que je suis à ma place quoiqu'il arrive, et qu'il n'y a rien d'autre à faire que de vivre ce qui se présente. Rester debout malheureuse plutôt que couchée avec le seresta qui fait planer et qui enfouit toutes les émotions dans le grenier de mon âme.
Bisous les gars et les filles,
Ariel
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