jour J ?

Bonjour à toutes et à tous,

@thegoodwife, félicitations pour les 7 jours, j'espère que tu as pu tenir le coup ces derniers jours.

Pour ton inquiétude concernant la durée, c'est tout à fait normal, surtout sur le début de l'abstinence, de paniquer à l'idée de "la durée" à tenir car théoriquement c'est le plus longtemps possible. Ma technique pour ne pas me démoraliser, c'est de réfléchir jour après jour. Même après 6 mois je réfléchis toujours comme ça, surtout dans les coups durs. Se dire qu'on va devoir vivre une vie entière sans ça c'est beaucoup trop impressionnant et anxiogène.

Et deuxième technique pour ton début d'abstinence, c'est d'éviter qq temps les situations qui te mettraient trop en danger. J'ai dû refuser quelques invites au départ au moins le premier mois, quand c'était des contextes de soirée, potes fêtards voire resto car la simple vue/odeur d'alcool ou ambiance pouvait me déclencher de grosses envies très difficiles à gérer moralement (sensation de tristesse, de stress etc.). C'est déjà assez difficile comme ça, pourquoi se faire du mal en s'exposant à ses plus grande faiblesses ? Il y a des moments, c'est aussi important de penser à soi pour certaines choses, tant qu'on ne lèse personne.

Voilà j'espère que j'ai pu aider, bon courage à tout le monde et bonne semaine

Bonjour Helen,

J'espère que ton sevrage se passe bien et je t'envoie toute la force pour commencer cette période. C'est le plus dur mais bientôt ce sera derrière et j'admire ton courage.

Tiens nous au courant et à bientôt

Bonjour à tous

Je vous lis régulièrement et je me retrouve dans beaucoup de vos témoignages....
Je me jette à l'eau pour a mon tour me dévoiler...
Maman de 40 ans... trois enfants 16 ans 10 ans et 9 ans... Je suis tombé dans la consommation excessive d'alcool petit à petit sans vraiment m'en rendre compte... Apéro le soir invitation fiesta vacances... jusqu'au jour où je me rends compte que le verre du soir devient indispensable ... Surtout après l'épisode du confinement
Enfin quand je parle du verre(gin tonic) du soir ce n'est pas un ni deux ça peut-être trois quatre ou cinq jusqu'à ce qu'il faut que j'aille me coucher sans trop me rendre compte le lendemain de ce qui s'est passé... Les enfants sont bien entendu souvent au lit pour éviter qu'il me voit dans cet état-là

J'ai tenté plusieurs fois de m'en sortir mais sans aide de la part de son conjoint c'est compliqué... L indifférence...

Mais depuis quelques temps j'ai décidé de m'en sortir et de ne plus laisser cet alcool m'envahir je veux retrouver la liberté la vivacité et la joie de vivre...
J'ai tenu un peu plus de 3 semaines sans toucher une goutte d'alcool et là mon mari me propose un apéro le weekend... en sachant mon mal-être avec l'alcool et bingo je suis retombé dedans...

Mais ce rêve étrange est venu envahir mon cerveau une nuit ou mes enfants me rejetaisà cause de mon état d ivresse...
et aujourd'hui je me suis remise dans le droit chemin je ne touche de nouveau plus à l'alcool depuis une semaine et je compte bien ne pas lâcher cette fois la preuve hier soir il m'a proposé un verre et j'ai refusé je serai plus fort que cet alcool qui m'envahit... Je veux que mes enfants soient fiers de moi et ne se souviennent jamais de cet épisode d'alcoolisme que j'ai pu vivre dans mon enfance avec mon père
Merci à tous pour votre témoignage ça m'aide énormément et j'en suis sûr cette fois c'est la bonne puisque je n'ai aucune sensation de manque c'est juste cette habitude de boire le verre )enfin les verres) le soir mais après manger il n'y a plus aucune envie...

Je sais que l'épisode du 18h30 20h est le plus compliqué mais maintenant je m'occupe je débauche plus tard je trouve une solution pour ne pas être chez moi à cette heure-là et quand je rentre et bien il est l'heure de manger ce que je fais immédiatement

Courage à tous nous allons y arriver

Bonjour à tous,
c'est ma 1ere participation car je viens de m'inscrire.
Je me retrouve dans toutes vos expériences.
Voilà 4 jours que je bois plus et j'ai réussi à refuser des verres de vin au resto.
Mes enfants n'en peuvent plus (un jeune adulte et un grand ados).
Ils sont lassés et se demandent à chaque fois qu'ils viennent me voir dans quel état ils vont me trouver.
L'alcool a été le motif de la séparation avec mon mari
Ma décision a été prise après réflexion et de vous lire m'apaise et me fait du bien car je me sens moins seule.
Mes consommations étaient principalement le week end car je vis seule mais la consommation ces derniers était de plus en plus important et je commençais de boire le seule et je trouvais toujours des excuses: stress, contrariété, tristesse, mais aussi fêter une bonne journée au travail...
Etant cadre, on a tendance à mettre le problème sur le stress et la surcharge de travail mais selon moi cela ne fait pas tout car nos propres émotions s'ajoutent à tout cela
Le médecin m'avait prescrit du seresta et ca m'aide pour le sevrage.
J'ai essayé des psy mais ma non consommation tenait 15 jours.
Je suis convaincue que d'échanger avec vous va me redonner confiance pour sortir de ce terrible engrenage et retrouver de l'energie.
Il est important que l'on se soutienne pour pouvoir réussir

Merci à tous
Prenez soin de vous et tenez bon
Je vais tâcher d'en faire autant
bien à vous

Bonjour Drunkette,

Mon jour J est à son 62ème jours sans une goutte d'alcool. Pas sans peine évidemment mais quel plaisir de se réveiller et vouloir Vivre et non disparaître.

Fin de l'été, j'ai été consulter et j'ai avoué avoir un énorme problème avec l'alcool et différentes drogues à un médecin que je ne connaissais pas. Je n'en pouvait plus, je me dégoutais et j'allais droit dans le mur.

J'ai 43 ans et j'ai démarré les addictions très jeune, j'ai réellement consommé 23 ans! Mon Dieu!
Le médecin m'a proposé de prendre le chemin des AA, je le fais depuis 10 semaines et c'est mon médicament.

En plus je vois que mes garçons sont fiers de moi et me le font savoir! Ca m'aide à tenir;

Me lever sans gueule de bois, pouvoir conduire, aller rechercher mes garçons aux activités...Tout cela n'était pas possible.

Et maintenant je suis à l'aise en toute circonstances! Je dois rester très très vigilante je le sais. Je ne fais pas ma maligne ;)

Il faut du courage et de la volonté, s'entourer de personnes qui comprennent et les groupes AA sont d'une humanité et bienveillance. C'est magnifique! Je trouve triste de devoir avoir un soucis d'alcool pour se rendre compte qu'il y a encore beaucoup d'humanité.

Je t'envoie une tonne de courage et d'amour.

Belle journée

Bonjour à tous,
Bonjour Helen,

Super pour ces débuts de sevrage ambulatoire Helen, accroche-toi !

Pour ma part, comme je le craignais, je n'ai pas su résister à la bouteille apportée par les amis pour un dîner. Pas envie d'expliquer 'pourquoi dire non' en réalité.
C'est peut-être bien pour ça que je trainais à écrire ici...

Ça fait donc 1 raté depuis le début de mon affaire. Mais les verres d'une soirée m'ont fait tellement mal à la tête le lendemain (pire que les 3 premiers jours d'abstinence), que je n'ai pas remis le nez dedans depuis. Et ce mal de tête violent n'a pas duré plus de 8 heures contrairement au tabassage crânien qui a duré plusieurs jours lorsque j'ai pris ma décision d'arrêter.
Quelque part c'est une bonne nouvelle, mon corps a dû commencer à se deshabituer.

Je repars donc avec le compteur à J+2 là où j'aurais pu être déjà à J+15. Comme quoi les stratégies de refus que j'avais lues ici sont plus faciles à lire qu'à faire.
Vraiment admirative de ceux qui arrivent à esquiver les propositions, je veux y arriver.
Je ne me décourage pas car l'arrêt de l'alcool semble aussi bénéfique à la ligne, donc je ne lâche pas. Je vais y arriver.
Pas de dîner en vue prochainement, ouf, je vais me concentrer sur le thé ;-)

Bon courage à vous tous qui avez pris la même décision que moi, parce que c'est vrai que ça demande des efforts quand même...
On tient et si on trébuche une fois, on ré essaye, et on tiendra !!!

Merci bisou merci