Pourquoi se faire hospitaliser pour arrêter l’alcool ?
Vous voulez arrêter ou réduire votre consommation d’alcool ? Vous avez peur de ne pas y arriver en restant chez vous ? L’hospitalisation peut être une aide précieuse.
Sommaire
L’hospitalisation : pour qui ?
L’hospitalisation (ou sevrage résidentiel) offre un accompagnement au plus près du patient. Vos symptômes sont soulagés au mieux et vos besoins pris en compte tout au long du séjour. L’hospitalisation est souvent proposée aux personnes dépendantes à l’alcool qui :
- ont déjà essayé d’arrêter de boire sans y parvenir,
- ont ressenti des symptômes de manque difficiles (en savoir plus sur le sevrage),
- souffrent d’une maladie chronique,
- souffrent de plusieurs addictions.
Vous pouvez également demander à être hospitalisé pour bénéficier d’une prise en charge globale, vous éloigner de votre environnement habituel chez vous, permettre à vos proches de se souffler.
Comment ça se passe ?
Vous êtes reçu par une équipe de professionnels spécialisés dans l’accompagnement des personnes souffrant d’une addiction. C’est une unité de soins en addictologie.
Le médecin vous propose de faire le point sur vos consommations et plus globalement sur votre santé. Il vous recommande un traitement adapté à vos besoins.
Vous pourrez rencontrer un psychologue et participer à des activités de soin, souvent en petits groupes, avec des personnes qui, comme vous, sont en difficulté avec l’alcool.
Combien de temps rester à l’hôpital ?
Le séjour dure une ou plusieurs semaines en fonction du lieu et de votre situation (entre 10 jours et 2 mois environ).
Les premiers jours sont consacrés au soulagement des symptômes de manque, à la prise de certaines vitamines et à l’hydratation. Les jours suivants doivent vous permettre de prendre des forces et de réfléchir à la suite : comment résister aux envies de boire, comment remplir le vide laissé par l’arrêt de l’alcool…
Trouvez un lieu d'hospitalisation près de chez vous :
À qui vous adresser ?
Pour être hospitalisé, vous pouvez prendre contact directement avec l’unité hospitalière, ou en parler à votre médecin afin qu’il vous oriente.