Bonjour à tous
Quelqu'un a t il de l'expérience sur le nouveau médicament SELINCRO et sur ses effets secondaires?
Merci
Par Anonyme
09/10/2019 à 18:13
Merci Jado je suis quand même surpris de la violence des réactions j'ai très peu dormi et aujourd'hui dans le cirage complet j'ai même annuler un rendez-vous moi qui pendant des années j'ai mélangés volontairement et stilnox je pensais bien supporter le truc du coup j'ai deux questions est-ce que le fait de ne pas avoir attendu une heure entre la prise du comprimé et la prise de mes 20 centilitres le whisky (immédiatement après ) est-t-elle responsable ? La deuxième question est liée à la posologie indiquée par le psy à savoir n'en prendre que lorsque l'on sait qu'on va boire or je ne bois pas tous les jours mais finalement mon corps ne s'habitue t-il pas mieux si j'en prenais tous les jours ? Bref pas de craving et pas franchement envie de reprendre un cp ce soir...
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Par Lili5983
09/10/2019 à 23:52
Bonsoir à tous,
Ma 1ère intervention sur ce forum date de février 2018 (page 4) et suite à un traitement au Selincro qui a duré 1 an et demi (de juin 2015 à février 2017) avec un suivi psychologique (psychiatre) et médical (médecin traitant) tous les 15 jours au début puis tous les mois ensuite.
Alors, il est vrai que je ne suis pas intervenue depuis mai 2018 mais je continue à suivre régulièrement le fil de discussion de ce forum. J’ai d’ailleurs une alerte par mail dès qu’une nouvelle contribution a été publiée et aujourd’hui, je me décide à intervenir pour encourager toutes les personnes qui ont la chance de suivre ce traitement et donner des nouvelles sur les résultats après Selincro sur moi.
Voilà bientôt 3 ans que j’ai arrêté de prendre cette petite pilule miracle que j’ai avalé pendant 1 an et demi sans l’arrêter un seul jour et avec des effets secondaires puissants au début et s’atténuant jusqu’à disparition au fil du temps. Ce traitement m’ayant été prescrit pour éradiquer une addiction à l’alcool qui a duré 18 ans. Je ne vais pas revenir sur mon parcours, je vous invite à aller voir mes témoignages sur les pages 4 et 5 (Lili 5983) pour mieux comprendre mon histoire.
Donc aujourd’hui, c’est comme en 2018. C'est-à-dire que je ne suis pas abstinente mais que ma consommation d’alcool est maitrisée : je ne bois qu’en société pour être festive, très occasionnellement car je ne sors pas beaucoup et avec modération (1 ou 2 verres sur toute une soirée), parce que même 3 ans après l’arrêt, « l’effet Selincro » est toujours présent après 1 verre et souvent le 2ème pour faire plaisir : plus envie, léger écoeurement, pas d’intérêt à plus.
Aussi, vous me direz : oui mais les problèmes qui t’ont amené à boire sont résolus, donc ça aide ? Que nenni. Mes problèmes psychologiques sont toujours présents (agoraphobie, déprime saisonnière, sensibilité) mais, forcément, à des proportions moindre car il faut savoir que l’alcool n’arrange pas les soucis, bien au contraire, il les amplifie. Et les problèmes d’hier ne sont peut-être plus ceux d’aujourd’hui, mais d’autres apparaissent. Il faut bien renouveler de temps en temps, je rigole bien sûr !!! Mais, j’arrive à les appréhender de façon différente avec un esprit clair et serein.
Alors, à voir avec votre professionnel de santé bien sûr, mais vu mon expérience, je crois que c’est un traitement de longue durée (pas quelques jours, quelques semaines ou quelques mois mais bien quelques années) et qu’il ne produira un effet durable dans le temps qu’en le prenant jusqu’à ce que ce soit vous qui décidiez quand et où boire un coup, lors d’une occasion par exemple et non pas votre corps. Jusqu’à ce que vous sachiez maîtriser votre consommation comme le commun des mortels. Jusqu’à ce que, même en cas d’orgie, vous sachiez faire abstinence le lendemain et les jours qui suivent, sans manque, sans besoin. Et comme je l’ai déjà dit dans un de mes posts, avec le Selincro, le besoin est parti mais ça n’empêche pas l’envie de temps en temps que je satisfais quand j’ai de l’alcool chez moi mais ça ne va pas plus loin : un verre et le lendemain, terminé. Je n’y pense même plus. Voyez vous, là, en vous parlant, j’ai envie d’un verre mais comme je n’ai pas d’alcool chez moi en ce moment, et bien tant pis. Alors que si c’était un besoin, je ferais tout pour le satisfaire, jusqu’à sortir pour trouver un magasin ouvert à 22 heures et m’acheter une bouteille. Et oui, l’envie est éphémère, on peut ne pas la satisfaire alors que le besoin est tenace, jusqu’à gain de cause. Moi, je n’ai plus ce sentiment de besoin comme avant et ceci grâce au Selincro. Je peux choisir et ça, c’est la liberté.
Voilà, j’espère que ce post vous aidera à faire le bon choix et à continuer votre traitement malgré les effets indésirables qui vont disparaître petit à petit.
Je voulais juste rajouter une chose. Au début de mon post, j’ai dit que vous aviez la chance de suivre ce traitement. Je précise : j’ai eu un médecin traitant qui m’a vu sombrer de plus en plus profondément dans l’alcoolisme sans jamais me proposer de solution et pourtant, il savait… Je l’ai souvent appelé, un appel au secours qu’il n’entendait pas. Lors de mon burn out professionnel en avril 2014, il me culpabilisait, disait que c’était ma faute. Il m’a envoyé consulter un psy. Bien mon psy, c’était lui qui prolongeait mes arrêts de travail parce que je n’osais plus aller voir mon médecin de peur qu’il me fasse reprendre alors que j’en étais incapable, vu mon état. Mais parler n’était pas suffisant pour me sortir de cette spirale infernale. Et un psy, à part les antidépresseurs, franchement, ils ne connaissent pas grand-chose d’autre. Bref… En juin 2015, suite à une prise de sang catastrophique prescrite par ma gynéco, ma fille m’a cherché un autre médecin traitant qu’elle a pris par la même occasion. Elle ne supportait plus le m’en foutisme de l’autre et se rendait compte que je ne voulais plus y aller et elle non plus. A ma 1ère consultation avec ce nouveau médecin, enfin, je me suis sentie écoutée, entendue et surtout déculpabilisée. C’est elle qui m’a parlé du Selincro. Je ne savais pas qu’un tel produit existait. Elle m’a sauvée la vie. D’où votre chance (et la mienne aujourd’hui) d’avoir un médecin compétent et soucieux de votre santé.
Tout ça pour dire que tous les médecins ne sont pas professionnels et qu’à part se faire du fric sur notre dos, certains n’en ont rien à faire de leur patient. J’ai perdu 14 mois entre mon burn out et le début du traitement et pendant ce temps, forcément, mon alcoolisme et ma dépression c’étaient fortement aggravés jusqu’au point de non retour. Aujourd’hui, je suis en invalidité et je ne pourrai peut-être plus jamais travailler. J’ai vaincu l’alcoolisme, certes, mais la dépression s’est transformée en agoraphobie ou phobie sociale plus précisément.
Alors, souvent je me dis que si mon médecin de l’époque m’avait prescrit le selincro (remboursé par la Sécu à partir de septembre 2014) ou un autre produit similaire avant 2014, aujourd’hui, je travaillerais encore et j’aurais une vie sociale. Mais, avec des si on refait le monde comme dit le proverbe. Enfin, le principal maintenant est de profiter des bons petits moments en famille et surtout de ma petite fille de 10 mois que je n’aurais jamais pu avoir à garder si je ne m’étais pas sortie de mon addiction. Et pour le reste, ben voilà, c’est la vie.
Bon courage à toutes et à tous et surtout, tenez le coup. Ca en vaut la peine !
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Par Lili5983
10/10/2019 à 14:13
Bonjour Dark94,
Pour ma part, j'ai toujours attendu au moins 1 heure minimum entre la prise du médoc et la prise d'alcool et je l'ai pris tous les jours pendant 1 an et demi, même quand, quelques mois après, je ne prenais pas d'alcool toute une journée parce que je n'y pensais pas et ceci, parfois plusieurs jours de suite.
Je prenais le Selincro le matin au levé et j'arrivais le soir, surprise de n'avoir rien bu. J'oubliais de boire. C'était vraiment très surprenant, franchement. Mais j'ai continué mon traitement malgré tout car je ne me faisais pas confiance et je ne voulais pas détruire ce que j'avais réussi à réaliser : des jours d'abstinence sans m'en apercevoir, sans effort et sans souffrir. Je voulais conforter ma guérison. J'ai donc continué à prendre le Selincro pendant 3 à 4 mois jusqu'au jour où, rassurée et sûr de moi, je me suis décidée à tout arrêter du jour au lendemain, Selincro et antidépresseur. Mais, et encore aujourd'hui, j'ai toujours du Selincro sous la main au cas où.
N'hésite pas à le prendre le matin au levé et tous les jours, même quand tu ne bois pas.
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Par Anonyme
10/10/2019 à 21:04
Merci Lili bon du coup j'en ai pas pris hier soir mais je n'avais pas prévu de boire et ce soir j'en prends 1 toujours sans boire on va voir comment je réagis je note quand même que la durée d'action a l'air super longue c'est peut-être pour cela que bcp le prenne le matin...En tout cas ravi que ça marche pour toi
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Par Anonyme
11/10/2019 à 08:19
Bonjour à tous,
Je reviens sur ce fil pour partager certains éléments de mon expérience.
Je ne prends pas le selincro régulièrement, mais seulement quand je sens un danger.
Il m'est déjà arrivé plusieurs fois de prendre un cachet, après avoir déjà bien commencé à boire, au moment où je me rends compte que je vais partir en vrille (en craving) et l'envie de boire passe vraiment même dans ce cas et pendant plusieurs jours.
Mais mon mode de fonctionnement est particulier, car je ne recherche pas l'abstinence totale, juste un retour à la "normale". J'ai tenté l'abstinence pendant un certain temps mais ça me déprimait complètement car je ne voyais plus personne, j'évitais les sorties, les repas de famille, toutes les occasions où il peut y avoir de l'alcool.
Avec le Selincro j'ai pu renouer avec la vie en retrouvant tous ces petits plaisirs et ces occasions de boire un verre ou deux de manière conviviale, sans tomber dans l'excés... Comme les gens "normaux".
Bon courage et bonne chance à tous !
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Par Anonyme
11/10/2019 à 14:24
Merci Alonzo c'est aussi ce que je recherche je ne bois pas tous les soirs mais lorsque c'est le cas je n'arrive plus à m'arrêter jusqu'à ne plus pouvoir articuler...bonjour l'image...j'en déduis donc qu'on peut le prendre ponctuellement quand on va boire et pas seulement en traitement de fond. Je vais en revanche veiller a bien le prendre suffisamment avant.
Bon courage à tous
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Par Lili5983
11/10/2019 à 15:35
Bonjour à Dark et Alonzo,
Sincèrement, je ne savais pas qu’on pouvait procéder ainsi. Ne le prendre qu’occasionnellement pour ne pas dépasser les doses à la limite du raisonnable.
Alors, il est vrai qu’il y a des degrés dans l’alcoolisme très variables selon les personnes. A priori pour toi, Dark, ton addiction est très légère puisque tu ne bois que quand tu l’as décidé mais qu’à ce moment là, tu ne sais plus t’arrêter. Alors, pourquoi ne pas procéder ainsi ?
Par contre, pour les vrais dépendants à l’alcool, je ne pense pas que ce soit la bonne solution. En tout cas pour moi, personnellement, je n’aurais pas pu car je ne décidais plus de rien et l’alcool était devenu pour moi vital. Ceci dit, le but avec le Selincro est d’éradiquer totalement cette addiction et ceci pour toujours. Or, avec cette méthode de la prise occasionnelle, je pense qu’on entretient plus la dépendance que la supprimer à long terme. Sans compter que tu devras toujours avoir du Selincro sur toi et à vie parce que l’alcoolisme, c’est ça, tant qu’on ne l’a pas soigné, on vie et on meurt avec.
J’ai pris le Selincro tous les jours, le matin pendant 1 an et demi et aujourd’hui, je n’en prends plus depuis bientôt 3 ans. Cela ne m’empêche pas de boire aux occasions et même le soir, chez moi, toute seule quand j’ai envie d’un petit apéro mais, comme je l’ai souvent dit, c’est très rare et ce n’est qu’un verre parce que ce n’est qu’une envie que je respecte mais pas un besoin et donc après un verre, je n’ai plus envie et ceci, pendant plusieurs semaines voire pendant plusieurs mois. Ca me passe comme c’est venu. Et je ne cours pas ou plus après l’alcool et donc quand je n’en ai pas à la maison, et bien mon envie, je m’assois dessus.
Si on prend le Selincro que pour ne pas aller trop loin dans la beuverie et qu’il ne fasse effet que quelques jours, ce n’est pour moi que reculer pour mieux sauter. Et tout est à recommencer quelques jours après et ceci, indéfiniment.
Alors, vaut-il mieux en faire un traitement journalier de longue durée et être enfin tranquille ? Ou vaut-il mieux en faire un traitement d’appoint occasionnel et ceci à vie ? A chacun sa façon de procéder et surtout à voir avec votre médecin et selon votre degré d’alcoolisme.
Bonne continuation.
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Par Anonyme
02/11/2019 à 00:34
Bonsoir, pour ma par j ai commencé le selincro en association avec le baclofene il y a 1 an et demi, cela fait 4 mois que je ne prends plus baclofene, quelques effets indésirables mais rien de méchant comparer a l alcool. Je consommais de l alcool presque tout les jours, et quant je commencais je ne savais plus m arrêter. Aujourd'hui je prends un selincro par et je pense pouvoir bientôt l arrêter. Je ne boie plus une goutte d'alcool depuis 1 an et demi et quel délivrance. Je pensais pouvoir réguler ma conso mais je n ais jamais réussi avant. Je conseil ce traitement au gens motivés voilà bon courage et tout est possible dans la vie avec de l envie.
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Par Anonyme
12/11/2019 à 12:54
Bonjour à tous
J'ai commencé le selincro il y a 3 jours maintenant. J'ai coupé les cachets comme me l'a prescrit mon médecin donc pour l'instant je n'en prend qu'un quart. Je passe à un demi demain. Etant donné les effets secondaires que j'ai déjà, j'avoue avoir peur de passer à une dose plus conséquente... Aujourd'hui je suis très nauséeuse (pas faim), extrêmement fatiguée, sueurs nocturnes, complètement à l'ouest dans la journée... Seul le positif: j'ai déjà diminué ma consommation et même la cigarette (hier soir impossible de finir mes clopes).
Je fais aussi face à une espece de déprime. Je pense que la fatigue induit le fait que je me sente à fleur de peau.
Mais ça passe en combien de temps tout ça?
C'est la première fois que j'écris sur un forum lié à ma problématique alcool. Je me sens je l'avoue un peu seule dans ce combat. Si certaines personnes pouvaient témoigner, ce serait top :)
Merci à tous ;)
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Par Anonyme
18/11/2019 à 17:34
Bonsoir à tous,
Après avoir parcouru ce forum et d'autres de long en large, premier comprimé de Selincro ce jour à midi.
Contexte : Homme 45 ans, 180 cm, 110 kg, diagnostiqué TAG depuis 10 ans avec handicap (RQTH, AAH ...)
15 ans d'alcoolisme chronique avec cure, recure, Revia, Aotal, Baclo et tous leurs amis. Rien n'y a fait.
Seul l'identification des tags m'a fait décroché. Substiste 6 à 8 fois par an, des alcoolisations incontrôlables et massives qui me mettent en danger à chaque fois dont la dernière mercredi dernier, particulièrement éprouvante qui m'a conduite ici ... En dehors, de ça, consommation quasi inexistante ou faible sans aucun problème.
But recherché : briser ces 6 à 8 moments dans l'année où je ne vois rien venir en limitant le désastre à 2 ou 3 verres avant un dégoût rapide procuré par le Selincro.
Traitement : Seroplex 20 mg le matin, 0,5 de Xanax le soir en 2 prises et donc depuis ce midi, Selincro.
Donc premier cachet pris en mangeant à midi. Effets secondaires relativement modestes. Je m'attendais à pire.
Je n'arrête pas de m'étirer, idées farfelues, accouphènes, un peu d'hallus auditives ... bref supportable.
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