Bonjour à tous
Quelqu'un a t il de l'expérience sur le nouveau médicament SELINCRO et sur ses effets secondaires?
Merci
Par Anonyme
25/05/2018 à 10:46
8 jours de selincro et j'ai enfin compris ce que voulaient dire Lili et d'autres témoignages : juste 3 verres hier soir, et encore j'ai été écoeurée par le 3ème.
C'est effectivement magique même si l'essentiel du travail ne passe pas par là.
Bonne continuation et Bon courage.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Lili5983
25/05/2018 à 18:14
Je suis contente que cela se passe bien pour toi et très rapidement en plus, bravo ! Tu verras, ce sera de mieux en mieux jusqu'au jour où tu n'en auras plus besoin du tout et tout ça, en douceur.
Tu as, effectivement, trouvé le bon terme : MAGIQUE ! Et ce qui est encore plus magique est que ça dure dans le temps même sans selincro mais il ne faut pas l'arrêter trop vite, surtout et attendre que tout cela se stabilise : sans besoin d'alcool plusieurs jours, voir plusieurs semaines, une assurance en soi et avec un stock sous le main, au cas où... Cela ne m'est pas arrivé d'en reprendre mais ça rassure si jamais le moindre besoin se faisait ressentir. Je ne parle pas d'envie parce que ça, tu en auras encore mais ce sera éphémère et si, éventuellement, tu vas au bout de ton envie, n'ai pas peur, tu verras qu'après un verre ou 2, tu seras satisfaite sans aller plus loin et même écoeurée à la limite, comme avant avec le selincro. A croire que ton corps n'a pas oublié.
Et même l'envie va disparaître petit à petit.
Quand je parle de besoin, c'est vraiment l'appel du corps où on n'arrive plus à résonner et où on craque sans limite dans l'alcool. Mais ça, je n'ai jamais connu, même au bout de plus d'un an d'arrêt du selincro. Mon psy me dit que cette continuité sans besoin d'alcool même en traversant des périodes très pénibles, c'est l'effet de ma volonté. Pourtant, je n'en ai vraiment pas. Ce que je pense plutôt, c'est que notre corps a enregistré, gravé cette période "selincro" et qu'après un verre ou 2, il nous dit "stop, j'en veux plus".
Bonne continuation à toi.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
26/05/2018 à 06:47
Bonjour a tous ! 3ème semaine de selincro je consomme toujours autant mais j'ai tout de même moins de symptômes de manque... Le matin je bois une ou deux bières avant d'aller bosser mais je pense que c'est psychologique encore ce matin j'ai bu 2 café et la j'ai ma bière car je tremblait et était anxieux... Semaine prochaine j'ai rdv avec la psychologue histoire de creuser c'est bon les cures g ma dose et ma mère se rend malade en voyant ma consommation
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
27/05/2018 à 14:08
Bonjour,
Sharpy, ne lâche pas ! Le contenu de ton message est déjà tellement différent et plus positif que ce que tu écrivais il y a quelques jours. La preuve que tu sens qu'il y a des choses qui se passent.
Je n'ai que 9 jours de selincro. Les crises de paniques se calment, et les tremblements sont moins forts. Mais j'ai l'impression de consommer autant finalement. Sauf 1 soir qui a été magique. Mon compagnon trouve que je consomme moins mais c'est au prix de me shooter en prime aux antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères.
Comme tu dis, il y a aussi des moments de consommation pour se rassurer car tu étais anxieux. Quand au psy, c'est essentiel, d'être suivi si tu peux. ça permet d'avoir toutes les semaines quelqu'un avec qui faire le point. En ce moment je vois l'addictologue et la psy toutes les semaines. Vraiment besoin de faire le point ;-)
Je comprends que ta mère soit inquiète en voyant ta consommation. Et ce n'est pas facile de vivre sous le regard de son entourage. Ma mère est venue pour me soutenir et même si sa présence me soutient, boire sous son regard me pèse.
Je reprends le boulot demain après 4 jours d'arrêt. On verra !
Plein de courage !
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Lili5983
28/05/2018 à 14:28
Bonjour Sharpy et Noémie,
Là, vous parlez de 3 semaines et de 9 jours de traitement. Moi, il m'a fallu plusieurs mois pour réussir à ne pas consommer pendant plusieurs jours sans aucun symptôme de manque. Et encore d'autres mois pour réussir à ne plus consommer du tout, en tout plus d'un an de traitement. Mais, je me disais que si je devais le prendre à vie, je l'aurais fait parce que je voyais bien la différence, jours après jours. Je sentais bien le dégoût en moi quand je buvais et j'y croyais... à ma guérison. "On n'a pas construit Rome en un jour" et "il faut laisser le temps au temps".
C'est une addiction très destructrice et qui est difficile à se débarrasser, autant physiquement que psychologiquement. Il ne faut pas vous étonner de votre consommation d'aujourd'hui qui est plus ou moins la même qu'hier, c'est normal ! D'ailleurs Noémie, je te l'avais dit que cela avait été très rapide et je t'en ai félicité d'ailleurs mais "chassez le naturel, il revient au galop" comme on dit et je savais que cela n'aurait pas duré, c'était trop rapide pour être vrai, cela ne venait pas du Selincro mais de ta volonté, inconsciemment.
Ceci dit, ne pensez pas "je suis sous traitement donc je ne dois plus avoir envie de boire", non ! Pensez "je suis sous traitement et j'attends patiemment qu'il agisse". Et ça viendra, comme je le dis depuis mes premières interventions, tout doucement, sans vous en apercevoir, et sans volonté, naturellement. Ne vous battez pas contre vos démons et laissez faire le traitement, c'est lui qui se bat pour vous.
Surtout, surtout, n'arrêtez pas le Selincro, prenez le bien tous les jours, 1 heure ou 2 avant votre tout premier verre. Et vous verrez que cette heure ou 2 deviendra 2 heures ou 3, puis 3 heures ou 4, etc... jusqu'au jour où vous ne ressentirez plus le besoin de boire. Mais, ce ne sera pas demain mais ça vaut le coup d'être patient.
Bon courage à vous 2 et bonne continuation.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
01/06/2018 à 19:49
Bonjour,
Merci de ta réponse Lili. Du coup je prends les choses avec plus de sérénité. Même si avec la décision d'arrêter j'ai une conscience plus aigue de ma consommation.
Le moral est au plus bas. et l'épuisement total.
J'ai été dans la démarche d'en parler autour de moi. Le pire est le tabou autour de la dépendance à l'alcool, en particulier pour les femmes. Mais du coup on se retrouve avec des réactions difficiles. Des personnes qui se mettent à distance. Je m'imagine que je ne suis pas la seule à avoir vécu ce genre de réaction. C'est perturbant, pour ne pas dire plus.
A+
Noemie
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
04/06/2018 à 09:50
Bonjour et merci effectivement ça donne à réfléchir différemment mais pour ma part dur de travailler car je suis poly addict alcool cannabis... J'ai rdv le 12 avec l'addictologue
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
04/06/2018 à 11:56
Bonjour,
Je confirme, c'est très dur de travailler en même temps ! Si ça peut te rassurer Sharpy, je suis en arrêt de travail jusqu'à mercredi et ce depuis vendredi. Il faut que je reprenne jeudi car quand on est arrêté on tourne en rond, et qu'est-ce qu'on fait dans ces cas là? On picole.
En plus les conséquences de la poly addiction doivent rendre difficile le fait même de bosser...
Je te souhaite bon courage. Tiens nous courant pour ton RDV le 12 et tiens bon jusque là.
A+
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par cj61
05/06/2018 à 07:57
Sharpy, sans indiscrétion, tu essaies de freiner et l'alcool et le cannabis ?
jj'ai, enfin jusqu'à il y a peu, j'avais toujours associé les deux, mais stopper le canna et l'alcool en même temps, c'était mission impossible...
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Anonyme
05/06/2018 à 15:25
Bonjour de toute façon c'est en association 1 bière 1 pétard j'ai l'impression de consommer un peu moins mais c'est tout et la nuit je sue comme c'est pas permis mes drap sont trempé le matin
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Échangez avec des professionnels

Chattez en direct avec Alcool Info Service
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.

Trouver un professionnel près de chez vous
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.