est ce que je dois commencer a m inquiéter ?

voila jeune femme de 30 ans qui part obligation vit encore chez son père (ancien alcoolique mais sobre depuis des années) sauf qu' ont ne se supporte plus du tout et je n ai nul part ou aller. Alors j ai commencer a boire en cachette dans ma chambre de la bière ou du whisky mélanger dans du coca et je m enfile la bouteille dans la journée mais jamais jusqu' a l'ivresse .je ne passe plus une journée sans ( des le réveil jusqu' au soir ) et cours en chercher dès qu il m en manque je me lève même la nuit pour ça .je n ose pas en parler a mon père de peur de lui faire peur ou pire rechuter pour l instant je pense qu' il ne voit rien . Pensez vous que cela peut s aggraver ou je m angoisse pour rien ? Je n ai pas encore essayée d arrêter pour voir si j était en manque

Notre réponse

Bonjour,

Il est positif que vous sollicitiez un service d’aide à distance pour évoquer vos questionnements concernant vos habitudes de consommation.

La description que vous faites peut en effet justifier une vigilance particulière.

Vous nous indiquez vivre chez votre père avec lequel les relations sont tendues et vous n’avez pas d’autres solutions en termes de logement.

Visiblement ce contexte a favorisé la survenue de consommations quotidiennes d’alcool avec une difficulté à vous en passer, même la nuit.

Le fait de consommer pour surmonter des difficultés ou de pallier une situation subie, ne peut que susciter une attention et de la prudence.

Toutes substances utilisées dans un contexte de souffrance psychologique ou émotionnelle, représentent à terme un risque de développer un usage problématique.

Ainsi, pour répondre à votre interrogation, il nous semble que votre consommation doit susciter une réflexion car elle laisse à penser qu’elle est déjà excessive et peut tendre à s’aggraver.

Vous ne nous indiquez pas depuis quand vous fonctionnez de cette façon. Cependant, si vous envisagez un changement en vue de réduire ou d’arrêter vos consommations, nous vous conseillons auparavant de consulter votre médecin traitant ou un addictologue. L’idée première étant d’éviter tout risque de diminution brutale ou d’arrêt car cela pourrait vous exposer à un syndrome de manque qui peut s'avérer dangereux pour votre santé.

Pour plus d’informations, nous vous joignons en bas de page un lien vers des articles issus de notre site internet.

Par ailleurs, sachez qu’il existe dans votre ville des consultations en addictologie. Celles-ci sont gratuites, confidentielles et individuelles. L’un des services propose notamment un bilan de la consommation sans que cela n’engage une démarche ultérieure. Il peut être utile et adapté que vous fassiez le point pour vous situer au regard de vos consommations et évaluer votre niveau de dépendance.

Il s’agit de Centres de Soin d’Accompagnement et de Prevention en Addictologie (CSAPA). Ils regroupent une équipe pluridisciplinaire avec médecin addictologue, psychologue, infirmier et travailleurs sociaux. Dans une volonté de changement, l’accompagnement se décline autour de consultations régulières (sans hospitalisation), qu’on appelle sevrage ambulatoire.

La prise en charge est globale et permet de soutenir toute personne ayant le souhait de réduire, gérer ou cesser ses consommations de produits licites/illicites. Le suivi s’établit en fonction de votre demande et de vos besoins.

Dans cette dynamique on peut également vous soutenir sur le plan social ou administratif pour parer aux difficultés de logement par exemple.

Si cette alternative vous intéresse, nous vous joignons 3 orientations possibles dans votre ville.

Vous trouverez également des explications sur l’offre de soin en addictologie pour que vous disposiez de toutes les informations qui vous sembleront utiles.

En attendant, si vous ressentez le besoin d’échanger autour de votre situation, vous pouvez contacter nos écoutants par téléphone au 0980 980 930 (appel anonyme et non surtaxé) 7j/7 de 8h à 2h. Également par chat via notre site internet de 14h à minuit du lundi au vendredi et de 14h à 20h le week-end.

Avec tous nos encouragements.

Bien à vous

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suiv

Association Addictions France : CSAPA La Roche sur Yon

21 boulevard Réaumur
85013
LA ROCHE SUR YON
02 51 62 07 72 addictions-france.org/etablissements/csapa-la-roche-sur-yon/
Public accueilli : Personnes confrontées à une addiction avec ou sans substance, jeunes consommateurs (à partir de 18 ans), entourage
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CSAPA La Métairie

2 rue Maréchal Juin
85000
LA ROCHE SUR YON
02 51 05 23 39 www.oppelia.fr/blog/structures/csapa-la-metairie-85/
Public accueilli : Personnes confrontées à une addiction avec ou sans substances psychoactives, jeunes consommateurs, entourage et professionnels.
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Service d'addictologie du CHD de Vendée : Consultations spécialisé et ELSA

Bd Stéphane Moreau
Les Oudairies
85925
LA ROCHE SUR YON
02 51 44 62 21 www.chd-vendee.fr/addictologie
Public accueilli : Toutes personnes confrontées à une addiction avec ou sans substances psychoactives, patients hospitalisés ou admis aux urgences.
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