J'ai besoin d'aide

Mikapac,

Arreter de boire, on le fait pour soi avant tout. Pas pour "garder" l'amour des autres, mais pour (re)trouver l'amour de soi en soi.
Comment aimer et être aimé si l'on ne s'aime pas soi-même ?
Prendre soin des autres exige de savoir prendre soin de soi avant tout.

Écrire m'a été d'une grande aide....poser des mots sur mes maux. M'aider à y voir plus clair, à changer mon angle de vue et ouvrir la porte à d'autres réponses, d'autres choix possibles. A identifier mes émotions et leurs origines réelles. Tout ça petit à petit.....me relire et (plus souvent) ne pas me relire.
Écriture sur des cahiers pour ce qui m'est le plus intime....
Écrire et lire ici ou ailleurs pour partager les vécus, expériences et conseils.

Premier conseil.... Un jour à la fois "aujourd'hui je ne bois pas".

Bonjour Mickaël,

Comment vous sentez vous ce matin ? Cette nuit ?

Suite à mes questions, je souhaitais vous amener sur le parallèle de la prise en charge médicale

Car des soignants ont été là pour votre embolie et ils seront là pour votre dépendance.

Maintenant c'est un voyage vers vous, vers la belle personne que vous êtes et qui s'accepte dans sa globalité qui vous permettra de cultiver la joie nécessaire à traverser les blessures inexorables de l'existence.

Pour cela apprenez à vous aimer, nourrissez vous d'affection, de ce que vous aimez avec vos possibles. Partagez ce que vous ressentez.

N'oubliez JAMAIS que nous sommes des êtres sensibles reliés les uns aux autres. Ouvrir son coeur et montrer sa vulnérabilité crée de l'amour.

Enfin, mon intervention s'arrête ici car d'autres intervenants vous ont touché dont Today qui vous apporte son humble expérience. Il y en aura d'autres.
En outre, vous avez les capacités à surmonter cette période, j'en suis certaine. Je me permets de vous inviter à la lecture facile d'un livre percutant "kilomètre zéro".

Voilà, j'ai été heureuse d'échanger avec vous Mickael. Je reviendrai vous lire occasionnellement.

Toutes mes ondes positives vous accompagnent pour ce rendez vous médical. Gardez confiance !

Prenez soin de vous, c'est la clé !

Pépite

Bonjour Mikapac

Je me permet de m'initier dans vos conversations, juste pour te dire qu'il faut avoir confiance en soit.
Tout ce que tu fais comme effort ,c'est pour toi avant tout.

L'aide des spécialistes comme Addictologue, psychiatre et médecin traitant sont les bonnes personnes pour t'aider à enclencher les premières vitesses de la rupture avec l'alcool.

Tu vas voir, qu'avec un peut de temps, tu vas reprendre confiance en toi et accélérer tout seul.

Rien n'est facile dans la vie mais tu as moyen de sortir de cet enfer.

Je viens de terminer mes 188 jours sans alcool après 30 ans sous alcool journalier.

La vie n'est vraiment plus la même. Rien n'est simple mais dormir, prendre plaisir de manger, boire de l'eau et être libre n'a pas de prix.

Alors courage à toi et mes ondes positives pour t'aider dans ce début qui est vraiment pas agréable à vivre.
Mais attaque jour par jour. Ne penses pas à demain. déjà 1 jour et demain tu verras.

La sortie de l'alcool n'est pas une ligne droite. Le plus important c'est le chemin que tu prends et non la destination.

Sylvain

Bonjour mikapac.

Bravo pour ta 1ère semaine.

Effectivement, le sevrage psychologique est le plus dur....les habitudes sont là, le réflexe du p'tit verre pour soulager n'importe quelle émotion....l'alcool cette fausse béquille !
Bien cette reprise de sport, elle va contribuer à pallier l'absence d'alcool pour apporter son "contentement" au cerveau.
Je me souviens, une fois passée la 1ère semaine, m'être sentie aussi en forme, sur mon p'tit nuage. Cette période grisante....
M'étant renseignée avant par la lecture et les échanges sur forums, je savais que cette période prendrait fin à un moment ou un autre pour laisser place au retour à la réalité, la réapparition de la fatigue....
Mais il ne faudra pas se décourager car cette phase là aussi s'en ira.
Il y a des périodes de "à quoi bon ?", des périodes où les cravings feront leur retour en force, des périodes où l'on trouve la vie "moins" drôle, surtout en soirée où les autres boivent, des périodes de doutes, de peurs...mais il y aura de plus en plus de périodes où l'on se sent zen, où le sentiment de se retrouver/trouver sera plus fort, où l'on ressent au fond de soi cette "fierté" d'être là et d'y être arrivé, où l'on ressent cet accord avec nous-même, un pardon et une délivrance.
Tout cela prend du temps....
Donc l'autre conseil, c'est la patience !

Bonjour jumbo.
Tu as bien raison en disant 2 pas en avant, un pas en arrière c'est toujours avancer.
Et c'est ce qu'il faut retenir de cette nouvelle aventure, que le principal est d'avancer...même si des petits retours en arrière parfois, même si des phases de stabilisation plus ou moins longues.
A son rythme, comme un enfant qui apprend ses premiers pas, ses premiers mots.....se reconstruire petit à petit.
Un jour après l'autre, pas à pas...

Belle journée à vous