Bonjour, je ne pense pas être la première à poster ce genre d'histoire ici... hélas. J'ai une fille (unique) de 35 ans qui souffre de dépendances. Elle dérive, je pense depuis environ 15 ans... Elle a débuté par la consommation d'héroÏne, initiée par un compagnon sdf. Puis a continué, avec une succession de rencontres toutes aussi toxiques les unes que les autres (pour sa sauvegarde en tous cas). Elle a vécu pendant une dizaine d'année avec un triste individu dont elle a été victime (violences morales et physiques). Celui-ci a d'ailleurs eu une condamnation pénale pour ces faits. Durant ces années, nous avons toujours été là, pour la loger, la nourrir (elle et ses différents compagnons, sdf ou sans revenus), lui proposer des projets d'avenir... Elle ne nous a jamais parlé de ses addictions, des violences subies... Nous avions bien sûr des doutes énormes mais elle a toujours nié. Nous avons découvert ses consommations, les violences subies, au fil de l'eau.... Elle nous a parlé. Nous avons cru alors qu'elle pourrait accepter notre aide. Il y a trois ans, elle a suivi un SDF dans le sud de la FRANCE. Et a rencontré un autre SDF, changé de ville.... Nous avons toujours gardé contact, nous l'avons soutenue, moralement, financièrement... Jusqu'à ces derniers mois où nous sommes devenus encore plus inquiets de part ses pleurs, ses propos décousus parfois etc... Nous sommes, finalement allés la "chercher" et elle était demandeuse.... Quel espoir pour nous, ce retour au bercail avec une demande de soutien de notre part ! et puis son dernier compagnon sdf (quitté puis retrouvé) l'a rejointe dans notre ville. Et depuis, elle se partage entre notre domicile (où nous avons l'impression qu'elle se réfugie...) et un squattage (?) chez des "amis"... avec son compagnon dont elle dit ne pouvoir se passer. Ses projets de sevrage qui étaient bien amorcés sont constamment reportés.... Elle dit ne pouvoir se passer de son chien ou son compagnon et donc ne pouvoir se sevrer en milieu hospitalier... Notre vie est infernale, en fonction de ses hauts et de ses bas....Nous avions tenté une hospitalisation sous contrainte (son alcoolisme est très inquiétant : elle était arrivée à 3 bouteilles de vodka par jour...) - notre médecin généraliste nous a suivis mais le psychiatre qui l'a vue une heure a déclarée qu'elle ne représentait aucun danger pour elle ni les autres... Je recherche un groupe de parole constitué de familles dans la même situation (la semaine dernière, j'ai croisé ma fille en train de faire la manche en ville....). Je n'en trouve pas sur internet. Si vous êtes dans la même situation que nous, j'aimerai entrer en contact : partager une même souffrance nous ferait avancer, nous soulagerait. Merci pour votre écoute à tous.
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