Le premier jour du reste de ma vie ?

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui 200 jours sans alcool ! Je viens juste de m'en rendre compte.

Je suis super content ! Prochaine étape l'année complète !

Bon courage les amis :)

Super Sebos!!

L'alcool nous entoure indéniablement... J'arrive même à être dégoûtée de voir les autres boirent, bien que mon petit diable intérieur me suggère de me détendre en m'en servant un qui me mènera à ma cuite tant recherché depuis tjs!!...

Je me sens vraiment ds une phase de prise de conscience et d'une opposition intérieur, c'est vraiment étrange et pénible !!...

Bon, à la longue, j'espère que ce sera juste naturel, en attendant je sens mon corps et mon mental se rétablir doucement, et je ne veux pas arrêter ce processus !

Je m'octroie des boissons sucrées et des petits plaisirs qui me font et bien plus de bien que d'être amorphe et ivre!!

C'est un travail sur moi aussi que de rester ds une bulle où je garde calme, simplicité, objectivité et efficacité....

Tout un programme ! Et l'alcool ferait tout merder, en plus le goût est dégueulasse ! 

Allez, au plaisir de vous lire, et courage à tous sur ce parcours de liberté !

Bravo Sebos, 

Je rêve d'en faire autant. déjà 1 année sans une goutte d'alcool ce serait bien. 

Moi, j'arrive à me rationner, donc, je ne suis jamais ivre, je ne prends pas de poids, je n'ai pas le visage gonflé... mais je sais comme toi saperlipopette que ce n'ai pas bon pour ma santé. (conflit interne entre la petite voix sadique et la volonté d'arrêter) - car même rationnée, plus je vieillis plus l'alcool me fatigue. Moi, ma famille est morte jeune et l'alcool était un problème génétique des 2 cotés de la famille. 

J'ai le même sentiment que toi, lorsque je fais les courses et que je vois le nombre de bouteille d'alcool dans chaque chariot. Je me dis que l'alcool touche beaucoup de monde, certains en prennent conscience, d'autres non. L'alcool tue. 

C'est vrai qu'il y a 40ans, boire était une norme en France. 

Il y a pire, les anglais, c'est tous les jours à 18h au pub. J'avais un patron qui rentrait du Pub défoncé tous les soirs. je ne buvais pas à cette époque. Je ne comprenais pas pourquoi il revenait au bureau, je travaille dans la finance, tu ne peux pas travailler bourré. (aujourd'hui , je me dis qu'il évitait sa femme)

Les allemands ont un alcool plus festifs. Donc, c'est pas tous les jours, mais quand ils consomment, ils ne rigolent pas sur la quantité. 

Bref, c'est un problème de santé publique... A minima, on tente de le combattre.

Bonne journée à tous et vive le jus de tomate ! 

Bonjour à tous,

Comme vous je passe le cap, le cap de vous parler, vous que je ne connais pas et pourtant je me retrouve un peu en chacun de vos récits, sous un pseudonyme par honte de cette maladie .

Je bois depuis l'âge de 16 ans tout d'abord pour oublier une enfance compliquée, des traumatismes.. et puis vient ma vie de femme, de mère heureuse, j'arrête un petit temps mais d'un coup je ne suis plus drôle, plus intéressante et puis je reprends très vite d'abord juste un verre le soir après voir couché mon fils pour me détendre et oublier le stress, les problèmes ...cela c'était il y a 10 ans, je ne bois pas la journée ou peut être un verre au restaurant.J'ai réussi à me contrôler la semaine, bon pas toujours mais quasiment.

Mon problème c'est le Vendredi, le samedi et le dimanche soir ... Mais j'ai décidé de lutter, j'aimerai profiter du january dry pour arrêter, je suis terrifiée, j'angoisse par quoi le remplacer ? Comment tenir ? Comment me détendre sans ? Même si je me rends bien compte que ça ne me calme pas ... J'ai peur de ne jamais m'en sortir... 

Bravo Sebos (200 💪)

C'est tellement ça Leka78 "conflit interne entre la petite voix sadique et la volonté d'arrêter".

Pour la 3ème  fois je me lance... et pour la 3ème fois c'est la nuit et je culpabilise.

Hier mon mari avait une soirée.

Repas avec les enfants devant la tv très sympa. Mais une bouteille de rosé plus tard je me suis endormie dans le lit de ma choupinette (4 ans) pendant le câlin.

Brefff j'ai été réveillée par le bruit dans la cuisine... mon mari était rentré et rangeait la cuisine (j'avis tout laissé en plan me disant que je rangerai après le câlin.. ).

Et maintenan  gros sentiment de honte. La main prise dans le sac .... enfin la bouteille.

Pas fichue de ne pas boire le soir... alors je viens vous lire. Me confier sans jugement.

Je me dis faut que j'arrête mais les fêtes arrivent... quel horreur. 

Dry january ?! Se lancer le défi.

Une bonne idée ou encore une excuse pour repousser.

Bon courage à tous.

Amicalement 

Bonjour à tous, 

Je partage l'angoisse des fêtes de fin d'années. 

Les nuits sans dormir car je n'ai pas bu, les suées nocturnes et les cauchemars sur le petit matin.

J'ai prévu de m'isoler 2 semaines, pendant que mon mari va chez ses parents avec les enfants, Ses Parents sont une source de stress pour moi. J'ai fais le plein d'eau citronné. et je compte aussi sur le dry january pour me donner un coup de boost. 

Mais au moindre stress, l'envie de boire revient pour calmer le stress que je ne sais plus gérer.

Bonne journée à tous  

Aujourd’hui, cela fait 219 jours que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool.
Je prends un moment pour faire le point.

Du côté de l’alcool, le bilan est très positif. Je n’ai quasiment plus de moments d’envie, de craving. Cela arrive encore parfois, mais c’est rare. En règle générale, je pense peu à l’alcool. Il m’arrive encore d’y penser lorsque je suis confronté à des situations où tout le monde boit, mais c’est de moins en moins fréquent.

J’ai perdu 13 kilos, et mon poids semble désormais se stabiliser autour de 75 kg, un poids de forme. Je me sens mieux dans ma peau, je n’ai plus eu de crise de goutte depuis plusieurs mois. Je suis plus léger, je cours plus longtemps et sans fatigue excessive. D’un point de vue physiologique, le bilan est donc entièrement positif.

Sur le plan psychique, en revanche, le bilan est plus nuancé. J’ai parfois l’impression de ne pas être capable de m’amuser, et je me sens peut-être globalement plus triste. Je pense que c’est une phase de transition, une période nécessaire. Il va sans doute encore falloir du temps pour que j’apprenne — ou plutôt que je réapprenne — à me lâcher sans alcool. Quoi qu’il en soit, je compte bien persister dans la sobriété, et je sais que cela finira par venir.

Par ailleurs, alors que les relations avec ma femme me semblaient s’être apaisées, j’ai maintenant l’impression qu’elles tournent au vinaigre. Elle ne cesse de me faire des reproches imaginaires, de me prêter des liaisons que je n’ai pas, de remettre en cause ma fidélité alors que je ne l’ai jamais trompée. Ce n’est pas nouveau, mais ce qui l’est, c’est que je subis aujourd’hui cette avalanche de reproches sans la béquille de l’alcool.

L’alcool me permettait de faire l’autruche et d’anesthésier ma tristesse face à cette situation. Aujourd’hui, je la vis pleinement, et je me sens un peu perdu. Elle n’a pas arrêté de boire, et dès son troisième ou quatrième verre, les reproches arrivent, le ton devient acerbe, méchant. Elle cherche à blesser — et elle y parvient. Elle me fait mal.

Je ne reprendrai pas l’alcool.
Mais peut-être est-il temps de mettre fin à cette relation et d’envisager la possibilité de trouver quelqu’un qui m’aime pour ce que je suis, et comme je suis.

Bon courage à toutes et à tous. Passez de belles fêtes et profitez des vôtres.

Salut Sébos et bravo pour ton parcours.

Ton récit me fait penser au bouquin , "le bonheur inatendu de la sobriété", où une jeune journaliste londonienne y explique sa descente aux enfers puis sa sortie vers la liberté.

Elle y évoque beaucoup son réapprentissage de la fête sans alcool...

Très chouette ce bouquin

Bon courage à tous et joyeux Noël

Hello la horde, 

Je viens à vous, après des mois à lire ce forum ponctuellement, oui, parce que j ai rarement vu autant d entraide.. je marque le silence, ca me parait important.. , et aussi parce que deja je savais bien que quelque chose ne tournait pas rond avec ma relation à l alcool, à ce moment là, et plus anciennement aux pétards.., la question reste et demeure: qu est ce qui nous fait consommer ? Perso c est un énième Noël sans ma fille et du coup sans ma famille. Ma famille est loin, aussi une année sur 2 c est sans ma poupette, sans ma famille et.. sans vacances, et c est horriblement long ! J ai toujours eu une tendance à l addiction, j ai fumé des clopes à 15 ans et j ai jamais su arrêter. Le canna a pris le pas au lycée et je m en suis finalement séparée vers 30 ans, avec une séparation amoureuse,  mais sans problème.. par contre l alcool est venu tard dans ma vie.. j étais en burn out, une généraliste que je n avais jamais vu m a prescrit un AD , en me disant bien qu il fallait revenir quand je voudrais arrêter parce qu'arrêter comme ca tout seul, c était la "cata". Jm en souviens bien parce que c est la seule fois où j ai vu cette médecin, et que n étant pas très rigoureuse, j ai plus ou moins pris, puis plus ou moins arrêté cet AD. Et ce fut la cata, en effet,..  plongée directe et sans préambule dans l alcool .. soyons clair: c est moi et moi seule la responsable de ma vie. A cette époque ma fille était certainement la plus lumineuse enfant de la terre. Mais j étais à l ouest total. Je ne souviens pas d un intermédiaire entre la beuh/ l'AD et la tise.. J'ai peu de souvenirs mais je crois avoir fait en sorte d assurer une continuit  de service. A la fin, tous les matins, apres avoir déposé ma petite a l ecole, j allais aux courses pour acheter mes doses de la journée.. à la sortie de l école, j étais "comme je suis".. j ai pris 1000 risques pour juste assouvir mes besoins malsains dictés par l alcool et par dessous tout, je n étais pas assez présente pour cette poupette tellement lumineuse, pleine de vie.. Parce que c est ca aussi l alcool, tu ne sais plus comment te comporter quand tu es bien / heureuse .. ça te pollue ce bonheur .. Je vais raccourcir parce que oui, c est un nouveau noel sans ma fille adorée, sans ma famille parfaitement imparfaite, j ai bu une coupe de la bouteille qui m a été offerte par le taffe, merci , à ma santé, toute seule, en tous cas sans les etres qui comptent pour moi.. et j ai jeté le reste ! .. et en jetant, j ai pensé a ce que j ai traversé, qui n est pas si loin, et j ai pensé a vous qui luttez ...  Je suis de tout cœur avec vous, soyez en certain(e)s .Joyeuse nuit de noel à vous/ à nous. 

Salut à tous ! 

Oui, le retour à la sobriété entraîne des changements sur soi et vis à vis des autres ! C'est pas une mince affaire... Surtout lorsqu'il s'agit du couple !

Cela m'interroge forcément bcp en ces 10 semaines sobres, mais j'espère que mon conjoint aura lui aussi le déclic, et que l'on avancera et se construira sur du renouveau positif !

Sebos, bcp de personnes me préférez quand je buvais, et cela me faisait du bien de faire la pitre ivre.

On croit souvent que je suis triste même si ce n'est pas le cas... J'apprends à me libérer nette, comme ds l'enfance, avant de consommer ces merdes!!

J'avoue que je consomme tjs le cannabis, mais très peu comparé à quand je buvais ! 

J'espère que ce sera la prochaine étape !

À l'année prochaine pour de nouveaux éclairages sur le bénéfice d'être sobre !