Bonjour à tous
Quelqu'un a t il de l'expérience sur le nouveau médicament SELINCRO et sur ses effets secondaires?
Merci
Par Anonyme
11/11/2020 à 18:06
Bonjour pareil 2eme essai car le 1er interrompu à cause des effets indésirables.
je retente avec des 1/2 comprimés, je me sens vaseux, fatigué, énervé, cerveaux au ralenti.
j'espère que ce médicament fonctionne et que les effets vont s'estomper.
courage à tous
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Par Anonyme
13/11/2020 à 11:12
Gui23 , je pense qu’il faut persévérer malgré les gros effets secondaires . Pour ma part ils s’estompent au fil des jours et quel bonheur d’avoir une consommation qui a diminué de moitié voire plus . Je revis . Je redeviens moi même . Je ne suis plus une loque incapable de faire quoi que ce soit . J’ai préféré accepté les effets indésirables qui au final sont bien moindres que la maladie . Je pense à tout ceux qui font de la chimio et les conséquences et toutes les conséquences du traitement .
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Par Anonyme
13/11/2020 à 17:45
Merci Patounette64,
J'apprécie ta façon de voir les choses, il va falloir combattre le mal par le mal et en effet ça va s'estomper.
Merci des encouragements
Bon week-end
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Par Anonyme
14/11/2020 à 12:14
Bonjour,
Cela fait un bout de temps que je ne suis pas venue sur le forum... J'ai vu le fil sur le Selincro dans les premiers sujets, je me remets donc à écrire : j'ai essayé ce médicament il y a trois mois suite à une consultation (un peu rapide à mon sens) avec un médecin généraliste. J'ai laissé tomber au bout de deux prises, les effets secondaires étaient trop difficiles à supporter. Déréalisation, angoisses, sentiment de vide, d'être perdue, comme "hors de mon corps"... c'est assez difficile à expliquer mais c'est la sensation la plus désagréable que je n'ai jamais ressentie, je ne la souhaite à personne.
Ma consommation d'alcool continue d'être problématique, mais elle est irrégulière. Elle survient de manière compulsive en phase dépressive. Je peux passer plusieurs jours sans boire et m'en porter très bien, n'en avoir même pas envie, puis d'un coup, suite à une frustration ou une émotion trop envahissante, boire beaucoup trop et ouvrir à nouveau la porte aux angoisses, aux autres comportements destructeurs, au mépris de moi-même...
Je suis actuellement arrêtée depuis jeudi et pour une nouvelle semaine, suite à des angoisses persistantes qui m'empêchent de fonctionner au travail. Sous anxiolytiques, j'ai rendez-vous à nouveau vendredi chez le médecin en espérant qu'il accepte de me prescrire un anti-dépresseur en plus. Je ne supporte plus ces humeurs changeantes constamment. C'est ce qui m'épuise le plus.
Voilà pour les nouvelles me concernant, je vous souhaite un bon week-end.
Héloïse
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Par Anonyme
14/11/2020 à 12:37
Bonjour à tous.
Tenant à ajouter ma petite pierre à l'édifice, j'espère que cette expérience personnelle apportera du soutien à certains, du réconfort à d'autres et presente mes excuses à ceux pour qui il ne servira à rien...
Il se trouve que je n'ai jamais été contre un apéro en semaine de temps en temps et une bonne bringue entre potes le week-end.
Ici dans le sud-ouest, rien de plus normal...
Mais un accident de la vie a fait que ces apéros sont désormais devenus quotidiens.
Même si je ne bois pas une goutte d'alcool en journée, une fois rentré à la maison, un bon p'tit whisky bien mérité s'impose.
Et comme "il ne faut jamais rester sur une patte", il est suivi d'un deuxième, ... , puis d'un troisième "qui n'peut pas faire de mal", ... , etc...
Bref, j'en suis rendu à deux bouteilles par semaine. Et je parle de bouteilles d'un litre...
A cinquante balais largement passés, outre le trou dans le budget, il était temps que je m'occupe de celui causé à mon cerveau et aux autres dommages collatéraux sur d'autres organes de mon corps.
Après avoir bien étudié mon cas, un médecin m'a proposé d'essayer le Selincro.
Bien briefé sur ses possibles effets indésirables, il m'est clairement recommandé de n'en prendre qu'un demi-cachet la première semaine, le temps de m'y accoutumer.
Jour 1 :
Je sors de la pharmacie, nous sommes jeudi 12 novembre, il est 18h30.
Sachant que je serai devant mon whisky vers 19h15, il est grand temps d'ouvrir la boîte.
Surprise, les cachets sont ridiculement petits !?!
Comment faire pour couper ce truc même pas sécable, dans ma bagnole ?
Bon, réflexion faite, avec mon mètre quatre vingt cinq, mes 90 kilos et mon passé de rugbyman, c'est pas ce petit machin qui va me faire peur ?!?
Allez, j'en prends un entier.
Grosse , ... , très grosse erreur...
J'arrive à la maison, commence mon rituel, et là, ... , le truc impensable, ... , impossible de finir le premier verre.
Woawww, ... , serait-ce le produit miracle ???
Sauf que de manière quasi simultanée, apparaissent sueurs froides, vision altérée et état plus que nauséeux.
Du coup, un peu plus tard, impossible non-plus de finir la magnifique omelette aux piments que je nous avais préparée.
Quant'au verre de vin que je m'étais servi avec, ... , même pas en rêve !!!
Et quitte à parler de rêves, ce serait déjà pas mal d'arriver à dormir...
Jour 2 :
Vendredi 13, 7h00 le reveille sonne.
J'ai pas fermé l'œil, je suis complètement dans le cirage et l'éteins machinalement.
Heureusement, il y a celui "de sécurité" à 8h00.
Je me lève mais les symptômes de la veille sont toujours bien présents et durent toute la journée.
Je décide de regarder sur le net si on parle de ce produit.
Si le remède est pire que le mal, aucun intérêt...
Et là, ... , je tombe sur un forum où les participants parlent de leur vécu, sans "se bouffer le nez" à tout bout de champ.
Je lis, je lis, encore et encore...
Zut, pour certains, ça n'a pas fonctionné du tout !
Mais d'autres semblent s'en être sorti, ... , non sans mal...
Il y en a même dont on pourrait faire un copier/coller avec mon cas.
Je retrouve la motivation, faut que je persiste !
J'ai de quoi couper le cachet, j'en prends un demi...
Une fois à la maison, impossible d'imaginer me servir quelque chose d'autre que de la flotte, l'odeur de l'alcool me révulse.
Par contre, je crève de faim et les sushis passent tout seul...
Les effets secondaires sont toujours là, mais beaucoup moins forts que la veille.
Je vais regarder Castres/Bordeaux-Bègles au plumard et espérer rattraper quelques heures de sommeil...
Jour 3 :
J'ai du dormir 4 ou 5 heures, mais je ne suis pas complètement rincé.
Je suis encore nauséeux, mais pas de sueurs froides ni de troubles de la vue.
Il est temps de faire le point sur ce que j'ai pu lire.
Je suis épargné par les maux de têtes, les fourmillements, les crampes, les étourdissements et autres vomissements que certains d'entre vous ont endurés.
Je m'en sors pas si mal...
Il faut que je témoigne de mon histoire sur ce forum, ça pourra peut-être servir à d'autres.
Il est midi et c'est aujourd'hui...
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Par Anonyme
14/11/2020 à 20:53
J5 de Selincro et J4 d'abstinence : les effets secondaires du médicament s'atténuent même si le sommeil est encore un peu chamboulé. Je n'ai quasiment plu de crampes et de fourmillements.
L'aspect très positif c'est que l'envie de boire est tout à fait gérable jusqu'à présent... pourvu que ça dure
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Par Anonyme
15/11/2020 à 02:29
Bonsoir,
j'ai été sur ce fil il y a trois ans. J'expérimentais le selincro et étais suivie par un addictologue. J'ai eu des effets secondaires du selincro, mais je n'ai pas ressenti de vrai effet sur ma consommation d'alcool... échec aussi avec l'addictologue. Trois ans après j'ai fini aux urgences pour un mélange d'alcool et de médicaments.
Je suis désormais suivie dans un CSAPA à Montreuil avec un addictologue extrêmement professionnel. J'ai repris du selincro, j'ai été malade pendant deux semaines (diarrhées continues et perte de poids).
Aujourd'hui entre le sélincro qui me fait vraiment de l'effet et le suivi avec l'addictologue, je reprends progressivement les choses en mains. Je rechute parfois car j'utilise l'alcool comme anesthésiant lors de situations que je n'arrive pas à gérer. Mais le sélincro aide vraiment à réduire et maintenir une consommation raisonnable. Le suivi est indispensable. Le médicament ne marche pas tout seul. En tant qu'alcoolique on est très fragile et exposé au moindre grain de sable dans les rouages surtout au début. Mais je suis convaincue maintenant que cela peut fonctionner même si je suis au nouveau au début du travail.
Bon courage.
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Par Anonyme
16/11/2020 à 19:03
Bonsoir à tous.
La journée du 14 novembre s’est passée et j’ai pris mon demi-cachet vers 18h00.
Le samedi soir, … , très grand danger !!!
Ma femme, qui avec deux verres de Champagne voit des éléphants roses, voulait un Mojito.
Je m'en suis préparé un aussi, l’odeur du Whisky me provocant des haut-le-cœur !
J'arrive à boire un verre, et encore, en y ajoutant une bonne dose d’eau gazeuse.
Normalement, je me désaltère avec une carafe de ce genre de truc !?!
Deux verres de rosé à table, et je sens bien que j'suis pas loin de la limite. Je ne me reconnais pas…
On regarde "De Gaulle" à la télé.
Je suis bien, "la petite poire" rituelle qui me regarde du coin de l’œil ne me fait même pas envie...
Jour 4 :
Nuit très perturbée, mais j'ai le sentiment d'avoir récupéré.
Un poil nauséeux, mais absolument aucun autre effet indésirable.
Dimanche de confinement oblige, programme TV chargé : F1, GP Moto et Rugby.
Avec un peu de bricolage entre deux et la promenade autorisée du chienchien, 19h00 arrive très très vite.
J’ingurgite mon demi-cachet juste avant de préparer le repas.
L’apéro ne me fait même pas envie, je me verse un verre de la bouteille de blanc sec que je vais servir à table.
Le repas se termine, j’ai du siroter en tout et pour tout trois verres.
D’aucuns diront que c’est encore beaucoup, … , mais pour moi, … , c’est une révolution !!!
Jour 5 :
Encore une nuit agitée, le réveil a été très difficile, mais faut bien aller bosser (il paraît que j’suis essentiel).
Toujours un peu nauséeux mais ça va, j’assume relativement bien, malgré "des petites étoiles" qui commencent à virevolter entre mes yeux et mon ordi.
Le temps passe et je commence à voir double.
Les rares clients qui se présentent me permettent de quitter l’écran des yeux et de souffler un peu (derrière le masque et l’hygiaphone).
Dès que j’ai deux minutes, je regarde les posts tombés sur le forum et vois bien qu’il y en a qui en bavent, je suis réellement triste pour eux.
D’autres arrivent à gérer, et ça me motive !
Faut pas que je lâche le truc, il est 18h45, je prends ma dose…
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Par Anonyme
17/11/2020 à 12:09
Bonjour
2ème tentative selincro et après environ 1 semaine mon corps accepte et je n'ai quasi plus d'effets secondaires.
C'est pas gagné mais ça fonctionne.
je résous mes problèmes d'insomnie avec du valium mais je suis passé de 2 litres de bières fortes + vin à 2 bières et encore pas tout les jours.
si je rentre tard du travail et que je loupe l'apéro je m'octroie une bière après manger par habitude.
j'espère tenir en tout cas je crois qu'il faut s'accrocher ce médicament fonctionne et suite aux conseils sur le forum. Dites vous bien que quelques jours de nausées valent bien tous vos lendemain de cuite nauséeux...... avec en prime aucune honte ni oubli de ce que l'on a fait la veille.
courage à tous
Gui
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Par Anonyme
22/11/2020 à 00:21
Bonsoir
J’ai 44 ans et je consomme de l’alcool et du canabis depuis très jeune ça a commencé à mes 16 ans. Au fil des années consomation quotidienne plus ou moins élevé.
Depuis 10 ans le vin ne passe plus ni alcool fort ça me fait vomir alors 3,4 litre de bières par jour, 7,8 pétards et un lexomil.
J’ai des enfants je suis seule j’en peux plus de cette addiction je me culpabilise chaque soir, puis je ne peux pas m’empêcher des 11h de boire ma première bière et toute la journée ma bouteille ou canette à la main. Ça me donne de l’énergie j’ai l’impression que ça me rend plus à l’aise plus forte alors que chaque jour ca me prouve le contraire. Je deviens antisociale car j’ai honte que les gens comprennent.
J’arrive à assumer l’école, la maison et mon travail à mi temps mais difficilement j’avoue être fatiguée physiquement. Puis le budget c’est n’importe quoi.
J’ai essayé le selincro il y a un an. Je l’ai pris durant 3mois et demi, j’avais diminué mais je continuais à boire 1litre de bières par jour le soir.
Les effets oui sont très envahissants, déjà insomniaque avec ce médicament je l’ai été encore plus. Aucune heure de sommeil durant plus de 8 jours. Les effets indésirables se sont estompés, mais toujours ce ressenti quand même médicamenteux, mon cerveau très ralenti. J’ai arrêté pensant que je le tiendrai à 1l de bières puis évidemment que non.
Rechute.
Je ne vois plus mon addictilogue incompétente pour moi. Il me reste une boîte neuve de selincro, j’hésite à retenter la prise.
Es ce que les effets indésirables seront comme la première fois?
J’ai peur de vivre sans alcool mais il le faut, pour mes enfants mon plus petit à 8 ans, j’ai tellement honte et je ne profite pas de lui comme je devrai. Puis c’est pas une belle image maman toujours son pétard et sa bière. Le regard de mes ados n’est plus le même...
Voilà... merci de m’avoir lu j’avais besoin d’exprimer mes peurs et ma chute. Et beaucoup de témoignages sont encourageants. Je ne sais pas si j’y arriverai.
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