Bonjour,
Je poste ce message comme une bouteille à la mer….
C’est au sujet de mon ami de 43 ans. Je dis ami mais c’est en fait bien plus que ça.
Nous habitons à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre.
J’ai su très vite et il m’a avoué être alcoolique depuis de nombreuses années.
Il a toujours été instable, pendant plusieurs mois très amoureux et du jour au lendemain prenant ses distances, faisant le mort.
Il y a quelques mois il a été diagnostiqué HPI, HPE, bipolaire type 2. Cela m’a permis de comprendre un peu mieux ses réactions.
Depuis cet été il ne va pas bien. Je le sais parce que je le sens et qu’il me l’a dit. Ce qui m’inquiète c’est que ça dure plus longtemps que d’habitude. Jusqu’à il y a peu je lui envoyais des messages pour lui changer les idées et lui montrer mon soutien, ce qu’il semblait apprécier.
Il y a environ 2 mois, je lui ai dit que je venais le voir. Il m’a répondu « non, laisse moi tranquille ». Sur le coup j’ai trouvé ça très violent et ai a mon tour fait la morte. Mais je commence à me poser des questions ? Dois je le laisser dans sa souffrance ? Après ces quelques semaines dois je me manifester à nouveau ? Qu’attend il ?
Par Today
10/01/2023 à 17:35
L'alcoolisme, l'on peut en sortir même si très difficile (surtout solo sur le long terme) avec des risques de rechute.
La bipolarité non. Seul suivre un traitement et un suivi psy pourront en atténuer les phases qui seront tout de même présentes mais "gérables".
Avez-vous fait un point sur votre relation lorsque vous échangiez avant "l'épisode de silence"? Ça me semble important, surtout dans le cadre d'une relation à distance. Une fois le statut d'une relation bien posé, il me semble plus aisé de tracer ensuite la conduite à tenir.
Et je réitère, la meilleure façon d'accompagner quelqu'un "bipolaire" est de se renseigner un maximum sur ce trouble. Ce peut être par des livres, articles sur la toile, professionnels.
Cela vaut pour n'importe quelle maladie. L'alcoolisme en fait partie.
L'alcoolisme (ou autre addiction) va souvent de pair avec un trouble bipolaire. L'alcool n'a pas engendré la bipolarité mais la bipolarité a favorisé l'alcoolisme.
Pour se sortir de son alcoolisme. Il devra "stabiliser" son trouble très certainement. Et pour stabiliser son trouble, il devra sortir de son alcoolisme.
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Par Bebe77
10/01/2023 à 22:14
Bravo à vous pour votre parcours.
Je me documente un maximum sur la bipolarité, l’alcoolisme et la bipolarité….
Nous n’avons pas fait de point récent sur notre situation. Il est très instable. Un de ses derniers messages avant son repli sur lui était qu’il avait une attirance pour moi, qu’il ne savait pas si notre relation était possible ou non et qu’il n’avait pas connu de personne lui faisant ça
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Par Today
12/01/2023 à 01:35
Bebe77.
C'est plutôt flou.
De part ce discours, tout est possible finalement. Il ne se positionne pas franchement.
En moi cela aurait tendance à faire sonner une alarme rouge.
Bipolaire ou quelqu'un qui me garde sous le coude ?
Mais ça c'est moi.
Maintenant, je ne connais pas votre histoire avec cet homme.
Je ne suis pas non plus une professionnelle dans le domaine des troubles mentaux.
Vous êtes seule apte à juger de votre relation avec cet ami.
Je vous conseillerai juste de ne pas vous oubliez vous dans cette histoire, vos limites, vos attentes. Aider ne doit pas amener à s'oublier soi sous peine de risquer de sombrer soi-même (et je ne parle pas de l'alcool forcément).
Concernant l'alcoolisme (sujet de départ) de votre ami, n'hésitez pas aussi à demander conseil à des professionnels. Il existe aussi des groupes de soutien/parole aux co-dependants.
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Par Bebe77
12/01/2023 à 12:32
Me garder sous le coude j’y ai déjà pensé sauf que nous sommes à plusieurs centaines de kilomètres l’un l’autre. Il n’y a aucun intérêt de sa part
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Par Bebe77
12/01/2023 à 19:20
J’ai pu échanger ce soir quelques messages avec lui, comme cela n’était pas arrivé depuis des mois. Il me dit que ça va mieux et que les médicaments font effet
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Par Today
13/01/2023 à 00:46
Ne prenez pas mal ce que je vais vous écrire car ce n'est pas mon intention et de plus je peux parfaitement me tromper.
Avant l'arrêt de l'alcool, j'aurais réagi comme il me semble que vous le faites actuellement.
J'aurais accepté les silences, je me serais triturée le cerveau à essayer de comprendre son comportement, les silences, les chauds/froids, trouver des justificatifs ou tout au moins essayer d'en trouver pour expliquer et excuser les comportements.... J'aurais trouvé ça normal de reculer mes limites pour "garder" la relation, pour aider à tout prix car c'est ce que l'on fait lorsque l'on tient à quelqu'un.
Aujourd'hui je sais que je me pencherai plus à savoir ce que m'apporte la relation, à savoir ce qu'elle me fait (bien-être ou pas) Je sais aussi que comprendre n'est pas excuser. Je sais ce qui est bon pour moi, quelles sont mes limites et comment les préserver. Et cela pour tout type de relation.
Quel intérêt pour lui ? Je ne sais pas.
Mais vous dans tout ça ?
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Par Bebe77
13/01/2023 à 14:40
Today,
Rassurez vous, je ne prends pas mal ce que vous écrivez.
Pensez vous que j’en fasse trop pour lui ?
Effectivement c’est plutôt une relation atypique entre lui et moi mais néanmoins très forte.
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Par Today
13/01/2023 à 19:23
Bebe77.
Disons que j'ai l'impression que vous donnez plus que vous ne recevez, que vous "portez" plus la relation d'après ce que vous écrivez.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous avez débuté la relation, si vous vous connaissez depuis longtemps.
Vous avez l'air d'être quelqu'un de très empathique mais vous donnez l'impression de vous oublier dans cette relation.
Une relation saine ne fait pas souffrir. Et vous m'avez semblé en souffrance dans vos écrits.
L'on a parfois trop tendance à accorder trop d'importance aux mots qui ne restent que des mots....alors que les actes sont finalement plus révélateurs.
Aider, oui mais se préserver surtout
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Par Bebe77
16/01/2023 à 15:55
Today,
Effectivement, je donne plus que je reçois, c’est un fait. Cela n’a pas toujours été le cas et c’est à cause de la ou plutôt des maladies (alcoolisme et bipolarité).
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