Va-t-il s'en sortir ?

Bonsoir Soso76, je compatis à votre souffrance...On se raccroche à ces moments, ces jours où il est bien, sobre, normal. Celui qui nous a fait tomber amoureuse. Quand le poison est là, je vois son regard, ses mots, ses intentions changés. Il est noir, énervé, tout est nul même nous car nous ne comprenons rien. Non, nous ne comprenons pas car nous ne sommes pas dans sa chair et on ne comprendra jamais ce qui se passe dans sa tête. C'est comme un appel à l'aide mais malheureusement on ne pourra jamais comprendre et trouver la solution. Lui seul pourra la trouver et je sais que c'est qui le frustre le plus, il le rejette sur moi en disant que je ne comprends rien car il aimerait tellement que quelqu'un le comprenne et lui donne la solution. Il se sent coincé car il sait que je peux partir et qu'arreter est là solution mais il n'y arrive pas. Sachez que vous n'êtes pas nulle et qu'il le sait au fond de lui. Cela ne justifie pas ce qu'il vous dit mais il le sait, il est tellement en colère d'être comme il est car c'est lui qui est faible et ça il n'arrive pas à se le dire et c'est vous qui prenez. Courage à vous surtout. J'ai repris mes crises de boulimie depuis des mois... Je lui ai avoué ce soir après un soir alcoolisé de plus, je n'aurai pas dû lui dire à ce moment là mais j'étais tellement en colère. On se fait du mal, on s'entraîne dans le mal et je ne sais comment on va pouvoir sortir du cercle... Je vais chez le médecin en fin de semaine, j'espère arriver à me prendre en charge pour que lui puisse aussi trouver un moyen d'aller mieux. Il faut commencer quelque part... Je vais commencer par moi car lui je ne peux pas l'aider. Je suis toujours méchante avec lui et je n'arrive plus à compatir. J'espère qu'en allant mieux, je serai mieux avec lui et qu'un cercle vertueux se mettra en place. Même si je reconnais ne toujours pas supporter l'odeur et son attitude lorsqu'il a bu... 

La question du psy c'est difficile, pourtant je crois toujours que cela l'aiderait mais si vous il ment et que moi il n'y croit pas... C'est difficile de faire avancer l'affaire de ce côté là. Les médicaments seuls ne sont pas efficace. 

Comme vous dîtes on fait le dos rond jusqu'à la prochaine crise. Et à la crise on pense le quitter, taper fort du point mais on ne le fait pas on garde l'espoir. Mais jusqu'à quand ? Est-ce que c'est de l'espoir ou de la lâcheté ? Est-ce qu'on peut aimer une personne qui n'est pas elle-meme une bonne partie du temps ? Est-ce qu'on peut avancer avec quelqu'un qu'on accepte pas totalement ? Est-ce que nous sommes de personnes sans coeur de penser ça alors que la personne qu'aime est malade ?... Je n'ai pas de réponse mais beaucoup de questions. Courage en tout cas !