Bonjour,
Je suis fatiguée, lasse. J’ai toujours dit je n’aurais jamais la même vie que ma mère et pourtant le destin en a fait autrement. Enfant de père alcoolique je suis maintenant femme d’un mari alcoolique. Ça routine c’est installé progressivement sans que je me rende vraiment compte de sa maladie, nous avons un entourage d’un ami assez important donc c’est un copain qui passe puis un autre ainsi de suite . Au début c’est normal puisque tous les jours quelqu’un te rend visite . Mais au fil tu temps j’ai eue des doutes, je me disait c’est pas normal qu’avec un verre il soit dans cette état . Alors discrètement j’ai fait des repère sur les bouteilles qui se trouve dans le bar et c’est à ce moment que je me suis rendues compte qu’il achetait des bouteilles en cachette pour remplacer celle du bar. Alors là je suis tombée de haut. À ce jour je sais qu’il consomme 1 bouteille de 1l de Ricard tout les 2jours sans compté le rosé, le digestif et le vin pétillant. Je sais qu’il cache des bouteilles pour pas que je vois ce qu’il consomme. Pour faire simple il n’est jamais sobre.
Par contre c’est une personne courageuse toujours en activité, il entretien parfaitement la maison intérieur comme extérieur.
Je vie loin de ma famille, personne sais ce que je vie, j’ai malheureusement perdue ma maman et je n’ai plus personne à qui me confier. Ma belle mère c’est que son fils a un problème mais elle ne lui dit rien pas peur.
Au fils du temps il devient dur dans ses paroles.
Je lui propose de se faire aider pour lui il n’a pas de problème.
Je suis seule, je reste une personne pleine de gaieté et tjrs positive, je me ressource dans mes passions, je vie pour moi.
Voilà c’est quelque mots me font du bien.
Par eughju
23/04/2024 à 12:01
Bonjour Garence,
Tout d'abord : vous n'êtes pas seule.
Je pense que nous sommes plusieurs ici à être dans une situation similaire à la votre, chacun(e) à un degré différent certes.
La première chose que j'aimerais vous dire, c'est de ne PAS vous isoler. Avez-vous des ami(e)s ? Il faut en parler et décharger ce que vous ressentez. Car vous emmagasiner beaucoup trop d'émotions à l'intérieur de vous et ce n'est pas bon de tout garder pour soi.
Avez-vous essayer d'en parler avec votre mari ? A-t-il un passif qui permet éventuellement de cerner pourquoi agit-il ainsi ?
Si vous êtes fatiguée de cette situation, il faut en parler et vous faire accompagner. Une assistante sociale, un(e) ami(e), peu importe qui mais il ne faut pas que vous restiez seule avec votre mal être.
Mon conjoint consomme comme le vôtre des doses astronomiques de Ricard. Et dès qu'une disparait, une autre réapparait comme par magie le lendemain à la même place (ou le jour même d'ailleurs). J'ai contacté une assistante sociale pour en parler, finalement elle a transmis un courrier au service sociaux pour information préoccupante vis à vis de lui (car j'ai un enfant de 2 ans).
Je ne sais pas si vous avez des enfants, mais même s'il est gentil avec eux et bienveillant, ils savent et ils voient beaucoup de choses. C'est la génération future qui vivra avec des traumas !!
Courage à vous, et si vous en avez la force, partez.
N'oubliez jamais, vous n'êtes pas seule.
Bien à vous
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Par FPRIM
24/07/2024 à 23:34
Bonjour,
Moi aussi, je me suis fait avoir alors même que j'ai connu ma mère alcoolique à l'adolescence. Comment ne pas voir que son conjoint en prend le même chemin ??? Cette maladie est insidieuse ...
Bien sûr, au début, il y avait des consommations trop importantes ponctuellement. Je lui répétais de rester vigilant. Mais jamais je ne me serais douté qu'il buvait seul. Pour moi, aucun niveau sur les bouteilles ne peut être observé : il tient 1 bar ! C'est donc 1 verre avec 1 client puis 1 autre, etc ... J'avais beau lui expliquer que le client avec qui il partageait ses verres n'en buvait "que" 3, lui, en buvait 3 avec chacun des clients et que ce n'était pas possible ...
Je l'ai alerté il y a 1 an 1/2. Au début, il répondait qu'il ferait attention et comme il me semblait saoul occasionnellement, je l'ai cru. Mais en novembre, il a mis la voiture dans le fossé et les enfants étaient avec lui.
Il a de plus en plus de mal à travailler mais voilà, quand on a son affaire à soi, ce n'est pas la même ! Du coup, les dettes s'accumulent. Il part bientôt en sevrage. C'est mon seul espoir pour qu'il s'en sorte. Tout comme ma mère s'en est sorti il y a 24 ans maintenant. Elle est abstinente suite à 1 cure de 3 semaines et n'y a jamais retouché alors même que mes parents étaient viticulteur. Autant dire qu'il y a toujours eu des tonnes de bouteilles chez eux, qu'il y en a toujours autant et que partager un verre est ancré ! Elle tient bon et a une vie sociale épanouie. C'est mon modèle pour espérer que mon cauchemar prenne fin ... J'y crois tellement... Et, en même temps, j'ai tellement peur que le sevrage de mon conjoint ne fonctionne pas ... Je tomberais de si haut ! Et si ça ne marche pas, il faudra faire un dépôt de bilan pour son commerce et comme on habite sur place, on aura plus de toit, pas assez d'argent pour acheter un bien immobilier et aucune banque ne voudra nous faire de prêt...
C'est déjà tellement dur émotionnellement et financièrement en ce moment que j'appréhende la suite ...
POURVU QU'IL S'EN SORTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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