Aujourd'hui j'ai osé lui dire STOP. Stop à son alcoolisme dévastateur. Il s'en est pris à moi, à mes enfants, à ma famille et aujourd'hui à la sienne. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai subit ses insultes, sa violence, sur fond d'alcool. Mes limites etaient de plus en plus repoussées, j'étais de plus en plus dévalorisées, je ne me reconnaissais plus. Ajouté à cela ses mensonges auprès de sa famille et de ses amis, pour dire que tout était de ma faute, que je le mettais en colère tout le temps et qu'il avait besoin d'évacuer. Mais personne n était dupe. Sauf que moi j'étais aveuglée par nos bons souvenirs ensemble, pour la personne adorable qu'il pouvait être quand il était sobre. J'avais espoir.. mais l'espoir s'est évaporé au fil du temps. Jusqu'à aujourd'hui... il a agressé ses parents et m'a menti pour le sortir de sa honte. Toute sa famille lui en veut, et il m'a même menacé de me frapper si j'osais ouvrir la bouche.. et j'ai dit stop!! Je l'ouvrirais ma bouche et il s'est pris la vérité en pleine face. Il fera ce qu'il voudra de sa vie, mais moi, il ne me détruira plus. Je pleurerais toutes les larmes de mon corps, mais je m'en fiche. Je me laisse le droit d'exprimer ma souffrance et de m'offrir un avenir meilleur. Une guérison
Par Force2Courage
26/09/2024 à 16:28
Bravo Calypso, je suis si fière de vous. Ce qui m'épate c'est que vous avez passé toutes les étapes en même temps : la réalisation (les limites étaient dépassées), l'acceptation, la libération de la parole et enfin la liberté et l'indépendance!!! Vraiment bravo.
Je suis dans la même situation que vous, j'ai la même personnalité en face de moi à la maison. J'ai passé avec beaucoup de brio les trois premières étapes (douloureusement mais c'est fait et acquis). Et je me suis coincée à la dernière. J'ai pris la voie du "J'men fout!!!". Je le laisse vivre dans son délire paranoïaque, sa vie imaginaire de bisounours où sous l'effet de l'alcool il croit que tout va bien. Je vis avec lui comme un colocataire boulet, on échange plus rien, plus aucune conversation de couple, c'est lui qui parle de sa vie et moi qui n'écoute qu'à moitié. Cela fait deux ans qu'il ne me pose même plus de question sur ma vie, et du coup je me rend compte qu'il s'en fout vraiment de ce que je vis... J'ai mon travail, mes amis de mon côté, ma famille de mon côté, mes activités sportives et associatives de mon côté, et on a plus rien ensemble si ce n'est les contraintes du mariage que je me suis infligé: copropriétaire de notre maison et compte en commun (je gagne l'argent et il dépense...)
Mais promis, un jour je serai libre et je n'aurai plus à supporter cette vie à la maison où je n'existe pas. J'aurai ma vie à la maison où je suis ma priorité!
Encore bravo, ça fait du bien d'avoir des témoignage de personnes qui s'en sorte. Merci, ça m'a remonté le moral
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