Bonjour à tous,
Je survole le forum depuis quelques semaines et... voilà le moment d'écrire pour vous expliquer la situation...
Je m'appelle Nelly, 36 ans, séparée depuis presque 2 ans du père de mes enfants avec qui je suis restée 19 ans, on a fini par prendre des chemins différents, bref... y'a un peu plus d'un an, je rencontre mon conjoint actuel, un coup de foudre immédiat alors que j'avais dit "plus jamais" (en tout cas pas avant longtemps ????), un homme en or, comme je le dis souvent, un diamant qui le demande qu'à être révélerait...
Sauf que... il est alcoolique, il ne m'a jamais cacher sa consommation, a rapidement mis le mot "alcoolique", bref, il n'est pas dans le déni, il a conscience d'avoir un soucis. Il a tenté plusieurs cures/sevrage avec hospitalisation mais à replonger à chaque fois.
Je lui ai toujours dit que je ne lui demanderais pas d'arrêter l'alcool, qu'il fallait que ça vienne de lui, que plusieurs personnes avant moi avaient été tranchantes/jugeantes/culpabilisantes et pourtant, ça n'a jamais été assez fort pour qu'il arrête complètement. La seule chose que je lui dis, c'est que je l'aime (comme je n'ai jamais aimer personne, d'ailleurs) et que je veux un avenir avec lui, mais pour être honnête, l'avenir n'est pas radieux tant qu'il ne se soignera pas (il commence à avoir des problèmes de santé, entre autre)
Il y a quelques jours, il me dit qu'il veut arrêter, qu'il en a marre... on va voir son médecin, il commence un sevrage à domicile, par perfusion de Valium + vitamines matin et soir + ampoule le midi, sauf que... c'est très rapidement un échec, avec la perfusion, il ne peut rien faire, il tourne en rond, du coup craving puissance 1000... au bout de 3j on a à des injections de Valium/vitamines et on enleve la perf, ça a durer... 12h après, il a voulu stopper prétextant pleins de choses (c'est pas comme ça qu'il veut se sevrer, d'ailleurs il ne veut pas arrêter complètement mais juste diminuer, de toute façon c'était pas le bon moment... bref toutes les excuses étaient bonnes), on retourne voir le médecin, il a rdv avec un addictologue le 19, sauf qu'en attendant il consomme toujours autant voir plus qu'avant, il ne gère rien, qd il commence à boire (après ses 2 cafés du matin, il prends une 1ère bière donc vers 9h environ) et il les enchaîne ensuite jusqu'au soir... en 36h, il a bu 24 canettes de bières fortes de 50cl (il ne les boit pas en entier en général, il reste un fond à chaque fois, mais qd même) c'est même plus qu'avant sa tentative de sevrage...
Je ne sais pas comment me positionner... Est ce que je dois rester passive et le laisser gérer (mais force est de constater qu'il n'arrive pas à se régler seul, qu'il y a tjrs de la bière à la maison, même pendant le sevrage, et que qd il commence, il ne s'arrête plus jusqu'à tomber de sommeil)? Est ce que je dois lui mettre un ultimatum en espérant le fameux déclic (mais si ce n'est pas le cas? Je ne veux pas le perdre, rien que l'idée me donne la nausée... et moi, naïve que je suis, j'étais persuadée que vu la force de notre amour, ça suffirait, que des sevrages/cures, il en a déjà fait, ça a été un échec, mais cette fois, c'était différent, parce qu'on était ensemble, qu'on s'aime à la folie et donc, que forcément c'est LA chose qui ferait la différence avec les autres fois...) Des fois, j'ai même l'impression qu'il en fait encore plus, pour me pousser à bout et que je réagisse alors est ce que c'est parce qu'il a besoin de ça pour avoir un déclic, d'avoir l'impression de me perdre pour pouvoir vraiment faire quelque chose ou est ce que c'est pour justifier son comportement (au final elle est comme les autres, elle me juge donc à quoi bon faire des efforts, autant continuer à boire)
Je suis perdue, je ne veux pas le perdre, il m'apporte tant, il est doux, gentil, presque parfait et même qd il boit, il ne dérape pas avec moi (juste qu'il s'énerve sur tout le reste), depuis lui, j'envisage pleins de choses que j'avais complètement effacer (mariage, enfants etc...) mais en même temps, je sais que s'il continue comme ça, il se détruit petit à petit et ça va finir par nous séparer...
Bref, besoin d'en parler, besoin d'être écouter, conseiller, rassurer ou qu'on m'ouvre les yeux...