Quand je lis les différentes conversations du forums, je me sent en quelque sorte chanceuse.
Mon conjoint boit. Beaucoup trop à mon goût. Aujourd’hui, nous sommes samedi et la première bière a été ouverte à 10h30. Il est maintenant 11h15 et le premier verre de whisky de la journée vient d’être remplie. Pourtant, bien que mon conjoint soit gros consommateur, il n’est jamais violent, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Et c’est pour cela que je me sent chanceuse par rapport à la plupart des sujets que j’ai lus.
Malgré cette « chance », je suis quand même dans une situation qui ne me convient pas.
Voir mon conjoint se détruire, passer ses journées à boire (le weekend seulement, la semaines il boit 1 bière ou deux le midi et ensuite le soir bières et whisky), la situation fait que l’on ne sort plus. Cette semaine j’ai un weekend, c’est très rare, habituellement je travail le samedi, je me faisait un plaisir d’espérer sortir ou même partir en weekend, mais monsieur est fatigué, il n’a pas les moyens (forcément puisqu’il dépense en moyenne 100€ d’alcool à la semaine), je précise que nous faisons compte à part et que nous n’avons pas d’enfant. Tout ça pour dire que j’étais heureuse d’avoir mon weekend et que en me réveillant ce samedi matin je suis envahit par la tristesse car je sais que nous allons passer un weekend de merde, monsieur va s’alcooliser et moi je vais juste passer le temps, soit en regardant des films avec lui, soit en sortant seule.
Ce n’est pas une vie seine. Pourtant je n’ai aucune envie de le quitter, je l’aime et je sais que c’est quelqu’un de bien au fond, il a déjà fait une cure avant notre rencontre et avait rechuté. Il est conscient de son problème mais n’arrive pas à s’en sortir. Il a vu un addictologue il y a quelques mois qui selon lui, lui aurais dit qu’il n’était pas alcoolique car il peut se passer du whisky quand il le faut, et sait ne pas boire pendant le travail si besoin (super, merci l’addictologue).
En vrai ce message n’a ni queue ni tête, j’avais juste besoin de vider mon sac un peu. Je n’ai pas d’ami, je ne veux pas parler de cette situation avec ma famille, je ne peu pas non plus en parler avec la sienne puisqu’il leurs ment, pour eux il ne boit plus comme avant (ce qui apparement est vrai, il m’a dit qu’il buvait bien bien plus avant notre rencontre, j’ose même pas imaginer dans quel état il devait être) mais ils ne sont pas conscient qu’il fini chaque vendredi et samedi soir à moitié ivre sur le lit. Je pense à aller assister à des réunions pour proches de personnes alcoolique près de chez moi mais ça m’embête car c’est tard le soir et je travail très très tôt le matin. Bien que dans un sens ma situation ne fasse pas partie des pires, ma/notre vie en pâti, plus de sortie, plus de «câlins » l’alcool n’aide pas pour ça…lol, plus de discutions. Et surtout vue ses dépenses, je n’arrive pas à me projeter dans l’avenir. On voudrais déménager dans plus grand mais lui n’a pas la trésorerie pour et je refuse de me foutre dans la merde financièrement pour assurer pour nous deux, il en est hors de question. En ce moment il ouvre un peu les yeux, j’ai enfin réussi à lui faire jeter un coup d’œil sur ses relevé de compte par exemple, sauf que du coup ben il se rend compte que c’est la merde et est anxieux et donc boit plus pour « oublier ».
Désolé du pavé, désolé de ce texte sans queue ni tête.
Par NADINE
02/07/2024 à 23:23
Bonjour Athenadora
J'aurais pu écrire ton message mots pour mots... O combien je m'y retrouve ! Cela fait 10 ans que je vis cette situation... heureuse d'avoir des week end, mais savoir que finalement ils vont être pourris...etc... Tout comme tu l'as écris...
Pourquoi rester ? Comment faire pour réussir à partir ? Oui on l'aime...oui il est gentil... oui c'est quelqu'un de bien... Mais on est pas heureuse...ils ne s'en sortent pas ...et pourtant on reste...pourquoi ? C'est de l'espoir ? De la faiblesse ? de la charité ? de la crainte ? Bref.... je réponds à ton message car cette histoire que tu écris, c'est aussi mon vécu , mon contexte à 100 %... sauf que : J'ai des amis, de la famille, des proches pour me confier...même si personne ne peut rien faire, je ne suis pas totalement seule face à ce quotidien trop lourd à porter en étant isolée...
L'Amour c'est beau...mais peut-on s'y perdre à n'importe quel prix ?... Je commence seulement à me détacher de lui au bout de 23 ans de vie commune dont 10 ans d'alcoolisme entre nous... Nous n'avons pas eu d'enfants...pas de vrais projets de vie commune... tout tourne autour de lui et sa maladie alcoolique et bipolarité ... Prends soin de toi Athenadora !
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Par amouretpaix
08/07/2024 à 01:32
je n'ai qu'une Phrase: "S'il te plait pars"
ne t'inflige pas cette douleurs qui n'est pas la tienne, tu dois être heureuse et lui ne t'aidera pas dans ce projet de vie, fui dés que possible. ça fera mal c'est sûre mais le moment de souffrance sera plus rapide à passé que si tu décide de rester à ces coté pour l'aider. ce n'est pas ton combat, c'est le sien. toi tu dois te projeter, si tu n'y arrive pas avec lui, c'est que ce n'est pas le bon. l'amour c'est dans les deux sens, c'est deux Être qui se montent vers le haut l'un et l'autre. Courage et tendresse
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Par marion2024
11/07/2024 à 02:42
Bonjour,
Je suis chanceuse comme vous !! Il n’est pas violent ni en vers mon fils ni moi. Désolée pour le roman ci-dessous !
Il donne beaucoup le change quand il faut et moi je continue à sortir avec ou sans lui, pas de réel impact grave ou de changement de vie sociale pour moi, juste un sujet de conflits et d’énergie épuisement entre nous. Hyper bien entourée et assez forte je pensais tout gérer jusqu’à présent et l’aider à grandir, affronter la vie et guérir de ses angoisses / manque de confiance qui le paralysent. Il est hypersensible, avec aussi un gros caractère parfois pas tendre très paradoxal, bourré de qualités, mais a des blessures d’enfance et un profond mal-être / désarrois / sentiment de perdre pied / insurmontable pour faire face à ses responsabilités et à la vie en général..
J’ai tjrs trouvé des situations et sa consommation pas normales mais je trouvais toutes les excuses, il me retournait la tête et je préférais ne pas y croire. (Pb de couple comme un autre et je suis trop exigeante) Jetais tout le temps derrière lui pour sauver son agenda ses engagements etc. (Je gère globalement tout vie de famille, notre fils 3 ans, intendance, ses relations aux autres) Je mettais sur le compte de la dépression et il me rabâchais que j’exagérais, qu’il ne buvait pas tous les jours, puis juste une petite bière, et puis toujours une excuse pour boire un verre.. collègues, amis, apéro, soirée.
Je sais depuis plusieurs mois qu’il boit TOUS les jours; c’était plutôt des bières et alcools mondains quand occasion soirée. J’ai essayé de le faire diminuer le confronter à la réalité mais déni de sa consommation / j’exagère / toujours derrière lui / relou.
Il va de plus en plus mal, dort beaucoup, visage rouge gonflé, tremblement, trouble mémoire, impuissance, et tombe comme une masse et titube tous les soirs après être sorti 30 min pour tjrs une excuse. Aidée par mon frère pour trouver la cause je me suis rendue à l’évidence : Maintenant c’est sur le diagnostic est posé, il a tous les symptômes et je sais qu’il prend tous les soirs une vodka flash en même temps que son anti dépresseur pour se noyer (suite enquête à l’épicerie à côté de chez nous).
Je pensais l’avoir aidé, soutenu, épaulé et que ça évoluerait dans le bon sens. Mais ça empire c’est tout le contraire et je ne sais plus quoi faire. Je suis déjà épuisée de tous ces mois, j’ai lu beaucoup et je ne pense pas pouvoir gérer encore longtemps, pourtant je l’aime il est merveilleux et un super papa, mais tous les conseils que je lis sur l’attitude des proches je fais l’inverse, c’est plus fort que moi, leçon, culpabilité, dénigrement, flicage voire méchanceté pour qu’il se bouge se prenne en main faute de laisser sa vie passée devant lui et me perdre au passage.. déjà évoqué que je pouvais partir plutôt que de subir ça s’il voulait pas s’en sortir je ne pouvais pas le faire pour lui. Il me rétorque je sais, ça me fait peur, tu es mon pilier, mais je n’y arrive pas… On avait pourtant tout pour être heureux, je l’aime encore mais il me faudrait rapidement un plan, un signe d’évolution positif qqchose pour me faire tenir car j’ai peur qu’après ce soir trop tard et que je finisse par ne plus l’aimer et le quitter.
Bref, c’est la prise de conscience du soir je la pose ici pour avis / conseil. Y a-t-il un espoir de guérison, comment faire ? ou dois-je fuir ? Cas désespéré ?
Merci à vous et bon courage à tous(tes)
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Par Force2Courage
12/07/2024 à 14:49
Bonjour,
J'ai été dans votre cas, une part de déni de ma part. Tout d'abord je ne voyais son alcoolisme, ou je le voyais moins grave que la réalité. J'ai un père alcoolique, et je trouvais mon mari "moins grave" que mon père. Puis, pas de violence physique, alors que j'ai connu ça chez mon père, alors je m'y suis faite... A défaut de me sentir chanceuse, je me disais que ça pourrait être pire.
Avec le recul, la violence psychologique était là depuis longtemps. Et dans les crises extrêmes où j'exprime mon souhait de partir, la violence physique est là.
Je réalise que je suis seule dans mon couple. Je suis là pour lui, mais lui n'est pas là pour moi. J'assume tout toute seule, la charge mentale est énorme, et son déni ne fait que rajouter du poids. Il dépense mais ne gère pas les compte. Ça doit faire 20 ans qu'il n'a pas signé un seul papier administratif, je gère toute seule. L'éducation de ma fille, la gestion de la maison, le boulot... Il ne m'épaule même pas lors des problèmes de santé, il pense que je suis immortelle et que rien ne peut m'arriver. Et non seulement j'ai laissé faire, je l'ai laissé se reposer entièrement sur moi, que maintenant il est incapable de se débrouiller tout seul et est dépendant. Donc si je pars, ce sera la cata pour lui.
C'est pas une vie. On ne doit pas se contenter de ça. Si tu le peux, pars et refais ta vie.
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Par reborn2024
13/07/2024 à 17:33
Merci pour vos témoignages. Je me reconnais énormément dans vos différents propos. 3 ans et demi en couple avec une personne alcoolique. Une première rupture 2 mois il y a un an, une amélioration de son comportement mais toujours un problème de consommation (avant c’était une bouteille de whisky tous les 3jours, maintenant il a arrêté le whisky « juste » de la bière de 10h du mat jusqu’au coucher …) il n’est plus soûl lorsque je rentre du travail mais il reste alcoolisé.
Nous avions évoqué un enfant tous les deux (je me disais que ça l’inciterait à essayer de se soigner) finalement ça a déclenché un tsunami.. je n’ai pas obtenu le changement espéré. Je me détache de plus en plus de lui. Je rencontre une hypnotherapeute qui me dit de faire un exercice simple : ferme les yeux et pense à lui, rien qu’à lui profondément. Que ressens tu ? Ma réponse : rien. Ça m’a ouvert les yeux sur ma situation. Je me suis détachée de lui, lassée d’attendre un changement de sa part, jai 32 ans j’ai envie d’un enfant, d’une vie de couple saine, d’un conjoint qui sache prendre soin de moi de temps en temps. Marre de gérer son conjoint comme si c’était un enfant. Voilà donc deux semaines que je suis partie de la maison (coucou papa maman me revoilà … merci à eux)
J’ai coupé les ponts pour me recentrer sur moi, faire le point sur mes choix de vie. Je souffle enfin, j’ai l’impression d’avoir retiré ce boulet qui était accroché à ma cheville. Je m’autorise à faire des choses pour moi et non juste pour lui et pour nous.
Maintenant il faut prendre le courage à deux mains et retourner à la maison, gérer la paperasse pour revendre la maison, rompre le pacs.
Si vous le pouvez prenez du recul, partez quelque temps. Recentrez vous sur vous, vos désirs. On a qu’une seule vie, est ce qu’il mérite que vous sacrifiez votre vie pour lui ? Je ne pense pas, aucune vie ne mérite cela. Nous avons le droit au bonheur. Ma psychologue m’a dit « vous ne l’abandonnez pas, vous vous sauvez vous même »
Le plus dur est de se libérer de l’emprise qu’il a sur nous. Je vous conseille vraiment de vous faire accompagner.
Bon courage à nous toutes et tous. Nous méritons le bonheur.
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Par Sunny73
22/07/2024 à 04:41
Merci pour ces partages, je me retrouve en chacune d'entre vous. J'ai adoré la phrase : vous ne l'abandonnez pas, vous vous sauvez vous-même. J'y travaille une petite partie espère encore qu'il arrive à s'en sortir. Mais je me rends bien compte que c'est inimaginable. Bonne chance à vous...
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Par floacer
09/08/2024 à 10:55
bonjour,
change ta vie et pars, tu peux troubver quelqu'un de bien,
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Par Gloria
15/08/2024 à 09:50
Bonjour ,
Je me retrouve également dans tout ce que vous dites.
Un homme profondément bon et gentil,jamais violent...
Il ne boit que de la bière mais il se détruit,il nous détruit...
Il a perdu son père en mars et depuis c'est de pire en pire...
J'ai l'impression qu'il accumule la crise de la quarantaine avec son deuil et on ne peut plus en placer une,ni moi ni les enfants.
Il a raison sur tout,décide de profiter de la vie car avant il travaillait tout le temps,il a changé de travail et découvre la normalité des 35h...donc du temps pour la pêche et la "sociabilité" comme il dit mais surtout pour l'alcool finalement.
Nous sommes une famille recomposée,j'ai 2 fils et lui un mais nous n'en avons pas ensemble.
5 ans de vie commune, mariés et une maison.
Pour ma part,je sais que si je part il fera une bêtise,lui n'en parle jamais ,pas de chantage là dessus mais je le sais.
Et si je reste,je vais être une jeune veuve...
Devoir le regarder mourrir à petit feu en étant impuissante.
Aucun de ses chemins ne me convient alors quoi faire...
Il sait qu'il a un problème mais pense que ce n'est pas si grave car ce n'est que de la bière et il n'est pas violent...
Mais son foie et ses intestins s'en fichent de tout ça...
Et moi aussi d'ailleurs.
C'est un alcoolique,et c'est tout.
C'est facile de dire de partir,mais franchir le cap avec toutes les conséquences,émotionnelles financières et culpabilisantes que ça impliquent peuvent être aussi lourdes de conséquences.
Mon mari refuse toute aide.
Il me reproche sans cesse mon caractère car je n'arrive plus à ne pas vriller quand il rentre avec 3h de retard ou qu'il ramène de l'alcool à la maison.
J'ai le complet soutien de sa famille mais ils sont tout aussi impuissants que moi car il est le seul responsable de ses choix.
J'essaie de me convaincre que je ne suis responsable de rien,je le sais au fond mais pourquoi mon amour et tout ce que l'on a construit ne suffisent pas !
C'est tellement injuste.
On m'a conseillé de voir un psy pour m'aider à l'accompagner sans me détruire.
Je vais sûrement le faire...
Écrire ici est mon premier pas...
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Par lynette
19/08/2024 à 23:07
Bonjour à tous
Plus je lis vos messages plus je sais que je dois partir. J’ai un père alcoolique, je suis sortie avec un mec alcoolique pas méchant mais qui se levait en buvant jus d’orange vodka…!
Et la depuis 5 ans je suis en couple avec mon compagnon mais je n’ai pas vu tout de suite son problème d’alcool comme si je me voilais la face alors que plein de gens autour de moi ont senti qu’il sentait l’alcool mais pendant 2 ans je ne comprenais pas ce qui lui arrivait le soir pourquoi il me faisait des crises de jalousie sans queue ni tête je l’ai soupçonné de prendre de la drogue mais jamais de l’alcool …. C’est fou ! Jusqu’au jour où il a avoué et la tout s’est assemblé! Il boit en rentrant du travail amen cachette et me dit toujours qu’il a pas bu et me prend la tête pendant des heures car je ne veux pas lui parler quand il a bu car il cherche la merde. Ça m’est arrivé par excès de colère de le pousser de le gifler car il ne veut pas partir et me harcèle! J’ai déménager plusieurs fois mais à chaque fois il m’a amadoué je ne sais pas comment mais nous avons finalement re emménagé ensemble… aujourd’hui après une semaine de vacances où il n’a pas bu car je reste avec lui h24 et il m’a donné sa carte bleue pour pas faire de bêtises , il a eu l’occasion d’avoir 10€ et en ce jour de reprise du travail il a bu encore en me disant non j’ai pas bu… mais par miracle j’ai trouvé une offre de location à laquelle j’ai pu répondre j’attends le réponse je l’espère positive mais j’ai peur de ne pas y arriver a le fuir de nouveau! Je n’en parle à personne de cette situation. Je travaille et tous les jours je dois garder la face car j’ai honte de moi d’être en couple avec un alcoolique et de ne pas avoir assez de volonté pour partir ni à ma famille vu la situation de mon père pour laquelle ma mère est complètement dans le déni de son alcoolisme et de celui de mon frère. Je ne suis pas une grande buveuse mais au départ de notre relation quand nous sortions je buvais un verre mais là depuis pour le soutenir c’est moi qui ne boit plus depuis deux ans !! J’ai besoin de force pour réussir enfin à le quitter car parfois j’aurai envie d’en finir tant il y a d’alcool autour de moi qui gâche la vie de ces trois hommes que j’aime… pfff j’ai livré ça en vrac car je ne sais plus comment faire et j’ai besoin presque qu’on me force à sortir de ce schéma svp sos
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Par vivementdemain
20/08/2024 à 19:28
Je suis triste de lire tous ses commentaires mais , malheureusement, soulagée de ne pas être là seule a vivre cette torture d esprit. Partir ou rester ?? Pas besoin d être intelligente pour savoir qu il faut partir. Mais le courage, ce sacré courage , je n y arrive pas.
J ai honte de moi, je le laisse nous détruire , j ai pourtant le caractère pour normalement mais non, je ne me sors pas de cet enfer mais le pire c est pour mes enfants que je m en veux, ça me brise le cœur, voilà la vie que je leurs offre.
Pourtant je sais qu il ne changera pas, on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé. J ai donné ma vie a ce mec, oui je suis en colère, très en colère, 19 ans de ma vie, j ai cru en ses promesses ( naïve que je suis), j ai cru qu il nous choisirai, nous , sa famille. J ai accepté le mariage il y a 1 an et demi ( non mais a quoi je m attendais). Il nous pourri la vie en y pensant, il boit tous les jours, seul dans son garage, qui est devenu un dépotoir a bière. En cas de panne sèche il boit jusqu'au briques de vin de cuisine, mais il n as pas de problème le gars, non bien-sûr, c est une béquille qu il me dit. Drôle de béquille. Il est devenu méchant dans ses mots, gestes, insultes, me rabaisse de plus en plus. Il est méconnaissable, ils sont deux dans sa tête. Avant il n était pas comme ça, on avait une complicité inimaginable, il était drôle, on passait du bon temps, il était ma moitié, sans lui je ne pouvais pas vivre, saleté de souvenirs qui font mal. Aujourd'hui c est un machin, un poids, un fardeau, un imbécile qui n arrive pas toujours a articuler ou a marcher droit, qui conduit en ayant bu( 2 retrait de permis dont 1 avec un accident), qui ne fait que de dormir, ne partage plus rien avec nous. Nos enfants se détache de plus en plus, il n est presque pas présent. Et quand il est là il n est jamais sobre donc on est tranquille quand il n est pas là, triste à dire.
J ai mon entourage qui me soutient, mais ne sais pas tout sinon je pense que ça partirai en vrille, mais sa famille est dans le déni total, pourtant physiquement maintenant cela se voit qu il a plongé dans l alcool, le visage est bouffi, les yeux cernés.
C est triste de voir quelqu'un se détruire sans pouvoir faire quoi que ce soit. Mais en y pensant, le pire c est de détruire sa propre vie à cause de quelqu'un d'autre qui ne se soucie pas du tout de ça. Le bonheur doit exister, d une manière où d une autre, même si c est dur d y croire après des années de malheur.
Je me souhaite d avoir la force, ainsi qu aux personnes qui vivent cet enfer, de quitter cet homme alcoolique et de vivre une vie sereine avec mes enfants.
Ce n est pas une honte de baisser les bras quand tout à été tenté, il faut savoir être égoïste.
Je me rends compte que j ai le droit d être heureuse et de retrouver le sourire disparu
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