Tous les témoignages se ressemblent tous les proches souffrent 

Notre fils  50 ans est une loque il a sombré après son divorce et nous le soutenons depuis 15 ans 

Cures ,hôpitaux , HP ect.. .. devenu un père irresponsable pour ses 2 enfants qui ne lui parlent plus ..nous avons assumé son rôle pour aider la maman

Il Vit chez nous avec l’aah nous sommes à bout , fatigués , tous les contacts ne sont pas très utiles il faudrait des structures pour les accueillir des maisons de soins et de reconstruction mais pas pour 5 semaines car au retour ils recommencent tous! 
Que faire ? les abandonner ? Inconcevables pour des parents 

Tout cela est un drame et détruit le malade et les familles 

En parler c est bien mais cela ne résout rien 

Nous vivons un enfer avec des rivières de larmes  et pourtant il est suivi en hôpital de jour …et végète dans un thérapie inefficace… 

La solution?????une prise de conscience de l état pour tout ce desastre que sont l’alcool et les drogues 

Que faire ? Au secours ….

Merci de m avoir lue

Par Dophinel

14/03/2025 à 22:50

C'est en effet très difficile ce que vous vivez ... 

Ce n'est pas simple de trouver un équilibre dans ces circonstances et c'est important de trouver du soutien et des moments de respiration pour vous aussi. 

Dans ce que vous écrivez, je lis que vous faites beaucoup pour aider votre fils, mais lui, fait-il quelque chose pour s'aider lui-même ? Montre-t-il quand même parfois de la bonne volonté ? 

Si sa thérapie est inefficace, il faut chercher autre chose ... mais de toute façon tant qu'il n'y a pas un minimum de désir que cela s'améliore de sa part ... c'est compliqué. 

Je sais que pour des personnes qui sont handicapées mentales il existe des logements encadrés par des assistants sociaux et éducateurs, je ne sais pas si quelqu'un a pensé à mettre cela en place pour les alcooliques ... 

Par Constance

15/03/2025 à 17:48

Bonjour,

Ca me serre le coeur de vous lire. Je comprends ce que vous vivez. C'est vrai que témoigner ne suffit pas, mais si ça peut soulager de se livrer, pourquoi pas ?

Mon époux et mon fils sont alcooliques. Mon fils a de lui-même fait la démarche de se faire aider. Plus une goutte d'alcool depuis 3 ans, mais... violence et menaces, sans doute pour pallier au manque. J'ai fini par le tenir éloigné car c'est trop dur. Je compte sur sa compagne pour le soutenir. Trop c'est trop. Cela dure depuis ses 15 ans et il en a 34.

Quant à mon conjoint, c'est en dents de scie, le déni bien entendu, la consommation pas affolante mais quotidienne. Il était souvent ivre auparavant. Mais c'est son comportement qui a changé. Addictions multiples, dépenses inconsidérées, comportements sexuels douteux, colères, menaces, méchanceté pure parfaitement dirigée contre moi ou quiconque tente d'aborder le sujet, mémoire défaillante, bref difficile et douloureux.

Donc je comprends ce que vous ressentez. Oui, que faire ? Les pouvoirs publics se contre-fichent du problème. C'est sûr que les campagnes de sensibilisation aux addictions sont inexistantes en France, au même titre que les violences faites aux femmes et aux enfants. C'est tabou, on n'en parle pas ou très peu. On se contente de compter les victimes ! 

Je n'ai pas la baguette magique, car je subis comme vous. Sauf que je cesse de me taire car le silence encourage l'addiction. Je me fais aider par une psychologue et une association ciblée. Je tiens régulièrement notre médecin de famille informé au cas où. Mais bien évidemment, il ne fait pas grand chose se cachant derrière le sempiternel "si ça ne vient pas de lui, que voulez-vous que je fasse ?". C'est une autre forme de déni de la souffrance des proches qui encaissent, font le travail que la médecine, la justice devrait faire à notre place. 

Je vous souhaite de trouver la force de penser un peu à vous aussi car cet enfer peut mener à des situations tellement affreuses. Je sais aussi à quel point c'est dur de se détendre quand on a peur en permanence. Si bien qu'on passe à côté de moments de douceur juste parce qu'on se sentirait coupable alors que l'autre est mal en point. Mais vous ne servirez à rien en vous rendant encore plus malade que lui !

Pardon pour ma franchise. Courage à vous.

Constance

Par CarolineIngals

16/03/2025 à 18:18

Bonjour,

Je me reconnais dans ce que vous dites. Dans mon cas il s'agit de mon petit frère de 35 ane, addict a là drogue et a l'alcool.

Il a perdu son couple sà maison, je l'ai hébergé pendant 1 an mais au bout de quelques semaines seul cest repartit.

C'est un vrai cauchemar je ne sais plus quoi faire pour l'aider, et comme vous je n'ai plus foi en les cures. 

Hier soir nous en sommes venus aux mains et ça me rend malade je ne comprends plus ...

Vous avenez raison parler peu ça peut faire du bien mais ça ne fait pas tout ! 

En tout cas je vous souhaite tout le courage possible en souhaitant sincèrement que votre fils aille mieux 

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