Ça devient compliqué

Bonjour Clairee,

C'est très noble de chercher une solution pour l'aider, mais la solution ne peut venir que de lui, nous n'avons aucun pouvoir la-dessus. A t il conscience de son alcoolisme? A t il conscience de la nature de son comportement? Et surtout sais il pourquoi il boit et ce qu'il cherche à fuir?

Il vous insulte, son comportement est inacceptable, et pourtant vous chercher encore à le sauver. C'est très noble de votre part. Soyez cependant très prudente de ne pas vous perdre en cours de route, l'épuisement émotionnel, la remise en question de nous-même, l'adoption de comportement d'évitement des crises... Tout ça peut faire qu'un jour on se rend compte qu'on s'est oublié en route, perdu quelque part en chemin pour que lui puisse continuer...

Bon courage, et n'hesitez à venir échanger avec nous en cours de route. La route est longue et compliquée

Claiire,

Il semblerait que les bornes soient souvent dépassées dans votre vie de couple, et la seule personne qui a l'air d'en souffrir c'est vous.

Moi aussi il me fait des dingueries, il s'endort à terre ou assis, il est toujours au bord de faire tomber son téléphone ce qui fait que moi je veille à le rattraper, cela m'épuise (sa coque est lourde et mon carrelage ne merite pas de casser pour ses erreurs). Il a déjà uriné au lit ou au bas du lit aussi.

Bref, cette image de "conjoint" s'étiole pour laisser la vision d'une personne à surveiller de près, et ce n'est pas notre rôle.

Vous reprocher la cause de son alcoolisme c'est un classique, c'est pour que vous preniez vous aussi votre petite dose de culpabilité, tant et si bien qu'on finit par y croire... Non ce n'est pas votre faute, cette attitude est lâche et injuste.

Tous ses actes vont peu à peu laisser des traces dans votre caractère, on devient suspicieux, paranoïaque, en colère... c'est une maladie contagieuse finalement

Tout mon courage vous est adressé, donnez-nous des nouvelles

Bonjour,

Moi j'ai attendu trop longtemps.

Je suis brisée, anéantie, en colère +++++
Je suis restée par espoir et par besoin.
Mais en plus de l'épuisement que procure l'alcoolisme, j'étais déjà en épuisement maternel.

Et oui je culpabilise énormément car j'étais tellement dans mon rôle de maman, de "boniche", faire tout pour le bien être de ma famille et m'oublier complètement. Et le mettre de côté alors comme je n'allais plus vers lui je me dis qu'il a trouvé cela comme refuge.
Mais pour ceux qui ne connaissent pas encore mon histoire : je suis une maman épuisée de 2 enfants dont mon fils en situation de polyhandicap.

Le handicap nous a bien chamboulé, moi j'ai mis la barre trop haute, je ne lui lui ai pas laisser sa place, il s'est senti mis de côté et s'est réfugié ? Il boit depuis toujours apéro festifs toujours+++ je ne sais pas exactement depuis quand il boit vraiment dans mon dos.

Dans sa famille il y a de l'alcoolisme, j'essaie de déculpabiliser car je ne suis pas toujours tendre mais quand il faut se réorganiser autour du handicap et qu'on nous a prise pour une mère pendant 20 ans.
J'en ai eu marre, je grognais tout le temps, c'est peut être ça qui l'a fait boire ?... Il ne fesait plus rien, je m'epuisais à petit feu.

N'attendez pas d'être à l'extrême.

La reconstruction est d'autant plus difficile à faire. Moi j'en ai pour des années, je vais me consacrer à mes enfants et à mon combat pour vivre avec le handicap et tenir debout car c'est épuisant.

Girl power !

Clairee,

les insultes, les reproches sont inacceptables, vous reprochez tout est tellement facile pour lui ( eh oui c'est vous la mechante et lui un gentil petit agneau).

Il est sans doute mal dans sa peau, malheureux mais l'exprime très mal.
Une aide médicale serait nécessaire.

Qu'il se détruise c'est une chose mais qu'il ne vous détruise pas.