Bonjour tout le monde,
Je viens de me séparer de mon ami pour une raison de consommation d'alcool. Comparée à bien des histoires sur ce forum, la mienne aura beaucoup moins d'impact sur ma vie car nous n'étions ensemble que depuis un an et nous ne vivions pas ensemble.
Depuis les débuts de notre relation, je lui ai précisé que sa consommation d'alcool quotidienne me mettait mal à l'aise et que c'était ce qui empêcherait une vie commune. Après plusieurs incidents, il a cessé de consommer au point d'être ivre, mais sa consommation quotidienne continuait de me déranger. Pour moi, 4 ou 5 bières par jour tous les jours, c'est énorme, sans compter les à côtés des soirées, apéros etc.
En août, il a été hospitalisé pour un problème au foie, soi-disant une infection, mais aucune cause infectieuse n'a été trouvé lors des très nombreuses analyses. Il a ensuite arrêté l'alcool pendant deux mois, avant de reprendre petit à petit. Tout allait bien entre nous jusqu'à une soirée avec sa soeur, qui boit autant que lui. Je me suis rendue compte qu'il avait repris. J'étais prête à accepter une consommation occasionnelle, une toutes les deux semaines comme il me le dit à ce moment là.
Sauf que son père est venu vivre avec lui et que d'occasionnelle, la consommation est redevenue quotidienne (c'est de famille il semblerait).
Il ne s'ennivre pas, mais à chaque fois que je le retrouvais, cette odeur immonde d'alcool était là. Il y a eu un gros accrochage à la suite duquel je lui ai dit que s'il buvait, on ne se voyait pas. Il a respecté cette limite pendant une semaine, puis la goutte de trop (sans mauvais jeu de mot) il est venu me voir deux jours de suite en sentant l'alcool, en tentant de masquer avec du chewing gum, en prétextant même que c'était une autre personne à côté de lui qui sentait (cette personne ne boit pas pour cause médicale).
Donc c'est fini.
Ce n'est que ma version des faits, pour lui, c'est moi qui ait un problème avec l'alcool. Effectivement, j'ai eu étant petite un beau-père alcoolique qui battait ma mère. Je n'ai pas de problème avec une consommation occasionnelle. Moi-même, avant cette relation, j'aimais prendre un verre de temps en temps et j'ai pris pendant mes jeunes années, ma dose de cuites.
Mais cette odeur, vraiment, au quotidien, les mensonges, le déni, je ne peux pas l'accepter. Le non respect de mes limites non plus. Et puis tout son entourage, ou presque est pareil à lui, ou pire, donc quand il se compare aux autres, il ne voit pas le problème...
Evidemment, je me remets toujours en question. Est-ce que c'est moi qui manque de tolérance?
Selon lui, je veux simplement le contrôler. Cette excuse, je trouve ça tellement typique d'un alcoolique que ça me met en rage.
Quelle est votre perception de la chose? Est-ce que je suis trop extrême comme il le pense?