Bonjour,
Je partage avec vous quelques passages du dossier "Addiction, le désordre du siècle". Très intéressant.
L'addiction désigne tous les troubles du contrôle de nos usages - de la consommation de cocaïne à celle du like ou de cigarettes.
Notre société engendre et favorise les addictions tout en prétendant les contrôler.
Nos fragilités face aux addictions sont complexes et difficiles à saisir.
Chaque produit, chaque expérience va modeler notre cerveau.
L'addiction à la nicotine intègre une composante sociale très forte.
L'addiction est une rencontre entre une individualité biologique, génétique, neurologique et un environnement.
Forme d'automédication.
Aider une personne alcoolo dépendante à améliorer la qualité de son sommeil, à réduire son anxiété, c'est un pas pour l'aider dans l'abstinence.
La nicotine induit de l'anxiété.
Le tabac a un pouvoir addictogène plus fort que la cocaïne. Sa toxicité engendre des maladies graves. Le tabac est perçu comme à moindre risque parce qu'il ne va pas désocialiser son consommateur.
L'addiction n'est pas gravée dans notre cerveau.
On observe que lorsqu'une personne addict se persuade qu'elle est atteinte d'une maladie chronique du cerveau, cela peut la conduire à baisser les bras face à son addiction.
En examinant le cerveau d'une personne, on ne sait pas si elle souffre ou non d'une addiction.
L'addiction sans substance reconnue pour les jeux d'argent et les jeux vidéos sera rejoint par celle des réseaux sociaux, sites pornos, aliments hyperpalatables ou riches en sucre ajouté...
Stigmatisation, discrimination de la part de la société.
La motivation personnelle de s'en sortir joue un rôle essentiel dans le rétablissement.
Plus les personnes ont de sources de plaisir et de gratification, moins elles sont susceptibles de développer une addiction.
Coût social en 2019 selon l'OFDT :
Tabac, 156 milliards.
L'alcool, 102 milliards.
Drogues illicites, 7.7 milliards.