Bonjour,
J'avais arrêté de boire depuis bientôt 4 mois (le 29 ça fera 4 mois) et j'ai rechuté aujourd'hui. Je crois qu'on appelle ça une rechute même si c'est une seule conso ? Je sais pas... Je suis tombée dans l'alcool depuis 2022 après un épisode traumatique où l'alcool est apparu comme un moyen de survivre à la douleur. Spoiler : ça n'a fait que m'enfoncer. J'avais réussi à arrêter pendant peut-être 3 mois max en 2023 puis j'ai rechuté au fil de soirées avec une amie où on buvait énormément, moi plus qu'elle d'ailleurs. J'avais vraiment une "bonne descente".
Aujourd'hui, j'ai pas su résister alors que j'ai eu 1000 occasions de boire car l'alcool est omniprésent et on s'en rend davantage compte quand on veut cesser de boire. Pour moi, c'est un sevrage complet que j'voudrais. Ne plus toucher une goutte à terme. Je ne bois pas pour les bonnes raisons et je ne pense pas un jour boire pour les bonnes raisons. Je bois pour fuir un mal-être et je suis en thérapie pour que ce mal-être disparaisse alors... J'ai le souhait qu'un jour l'alcool redeviendra quelque chose que je n'aime pas plus que ça. D'ailleurs, je buvais davantage de la bière que des alcools plus hard comme la vodka (où j'ai beaucoup bu ça même avec du coca quand j'étais beaucoup en down et que la bière ne m'enivrait même plus), la preuve pour moi que je n'ai jamais bu pour la qualité de l'alcool mais vraiment pour l'aspect ivresse (ça allait de la sangria industrielle au vin rouge que je déteste, au vin blanc dont j'ai énormément abusé). Et bien, aujourd'hui je viens ici pour dire que j'ai ni apprécié le goût, ni même que l'ivresse m'a soulagé de quoi que ce soit. J'avoue que je préfère le fêter intérieurement que de me marteler que j'ai échoué. Bien sûr, j'suis triste d'avoir craqué mais contente que celle que je suis maintenant découvre un goût qui la rebute. En plus, je ne fumais plus depuis la même période et j'ai aussi repris la cigarette. Pareil, ça m'a pas plu et j'ai jeté le paquet.
Je poste surtout pour savoir si y'a des gens qui ont rechutés et ont ressentis ça, ce dégoût et cette absence de "bienfaits" que ça faisait ressentir avant un sevrage ? Je ne parle que peu de mon alcoolisme autour de moi, les clichés sont tenaces et les mots durs aussi auprès de mes proches. Pour beaucoup de gens, on n'est même pas digne d'être appelés êtres humains parfois, par des gens qui ont eux aussi un soucis avec l'alcool... Bref. Je poste par envie de partager, de savoir si vous avez des choses qui vous aident à ne pas rechuter. Pour une forme d'appel à l'aide auprès de gens qui vont comprendre peut-être.
Merci de m'avoir lu en tout cas et courage à tous.tes celles et ceux qui essaient d'arrêter ou qui veulent arrêter. C'est dur mais je suis certaine qu'on y arrivera :)