A mon tour - tristesse burn out et alcool

Bonjour Emma92,

visiblement, quelque chose vous a précipité dans l'alcool il y a 4 ans.
J'imagine que vous y travaillez avec votre psychologue.

Etiez-vous heureuse avant?
Si oui, alors il n'y a aucune raison que vous ne puissiez pas retrouver votre bien-être d'antan.
Je pense qu'il faut garder cela à l'esprit quand on va mal. C'est un état, qui finira par passer, et vous y travaillez déjà.
Continuez votre traitement et restez bien entourée, comme vous l'êtes.

Vous dites que votre vie de famille vous bouffe toute votre énergie.
Peut-être manquez-vous de soutien à ce niveau-là?
Qu'est-ce qui pourrait vous faire retrouver un peu de joie aujourd'hui?

Bonjour Emma92
Comme je vous comprends ...
Insidieux, c'est bien le mot.
Vous évoquez le fait que vous avez commencé à boire "récemment" si j'ai bien compris ?
A mon avis - je ne suis pas experte - mais ça peut concourir au fait que vous puissiez arrêter ...
Comme vous, j'aime le vin par goût mais ne boire qu un seul verre est compliqué pour moi.

N hésitez pas à revenir ici que nous continuions nos échanges. Se soutenir peut aider dans la démarche.
A bientôt.

Emma92,

je pense qu'il faut que vous vous laissiez un peu de temps, en essayant de suivre votre traitement et votre thérapie.

Souvent, on se retrouve dépressif à cause d'un évènement, puis on boit pour encaisser, puis l'alcool au quotidien devient un dépresseur qui s'ajoute à la dépression initiale. C'est un cercle vicieux.
Le trop plein d'alcool du soir devient anxiété le lendemain, c'est un procédé chimique.

Vous avez, en plus, subi des déconvenues dans votre travail "virée en période d'essai", ce qui n'aide pas à remonter l'estime de soi.

Il faut du temps pour digérer tout ca, du temps pour se remettre dans la course. Ne culpabilisez pas de cette période compliquée et ne perdez pas de vue la personne que vous souhaiter re-devenir. Elle est en vous et elle reviendra.

Prenez soin de vous.

Bonjour Emma92, bonjour à tous 

J’espère ne pas arriver trop tard dans la conversation ! Merci pour vos témoignages et messages qui sont très aidants dans ma situation qui correspond à celle d’Emma92. J’ai commencé à boire en télétravail aussi et me suis fait virer de ma période d’essai aussi. Aujourd’hui je ne me visualise plus travailler dans mon domaine, j’ai très peur de moi-même et de ces échecs répétés quotidiennement avec l’alcool malgré le fait que je souhaite souvent que ce soit le dernier verre je vois bien que j’ai perdu le contrôle et j’ai perdu confiance. 

 J'ai commencé l'esperal hier ce qui m’a rendu enthousiaste et de nouveau joyeuse au début , pleine d’espoir sur mon arrêt définitif.

Mais avec ce traitement je me sens diminuée (bonne à rien en fait) dans ma capacité à entreprendre une démarche d’arrêt car  l’idée que je vais pouvoir contrôler ma Conso par la peur des risques  de ce traitement  me donne un sentiment d’impuissance et de manque de courage face à la gestion de mon addiction je ne sais pas si c’est ton cas EMMA92. J’aurai préféré savoir me gérer autrement que si dangereusement…  Et en même temps je me dis qu’on a chacun sa meilleure façon de se guérir , moi je crois que c’est la clé de mon arrêt pour le moment (je l’avais déjà testé mais que pour un soir particulier)

Emma92 comment gères-tu l’arrêt de l’espéral par moment puisqu’il faut attendre avant de pouvoir consommer, est-ce que tu t’armes de patience avant de pouvoir reboire ? 

J’ai peur de ne pas maintenir le traitement sur le long terme car j’ai déjà en tête de picoler la semaine prochaine de retour de chez mes parents en me retrouvant seule ou avec des amis à m’alcooliser à outrance à nouveau …. 
Avez-vous des conseils pour que je maintienne le cap de ma démarche ?

As tu déjà pris des risques emma92, avec des effets secondaires dangereux? 

Merci par avance pour vos retours précieux ! désolée pour ce roman .... ça fait du bien d'écrire en tout cas

Bonjour à vous, je suis alcoolique chronique depuis 20 et j'ai fait 4 sevrages médicalisés avec pour l'avant dernier une abstinence de 12 mois'

Actuellement je suis à mon 100e jour d'abstinence suis à ma dernière hospitalisation.

Ce serait donc avec plaisir que je mette à votre service mon parcours d'alcoolique en route vers "la guérison"

Cordialement.