Maintenir l'abstinence

Bonjour Vic

Bravo pour ces 95 jours ! Oui c’est une vigilance de tous les instants. Certains jours c’est facile, comme si de rien n’était… d’autres jours c’est plus délicat.

Je te souhaite de continuer sur ce chemin bien entamé 😊

Courage 🌸

Bonjour Vic. 

Bravo à vous pour ces 95 jours ! 

Ce n'est pas le cas pour tous, mais il semble y avoir des caps à passer. Le 1er mois, les 3 mois et aussi les 6 mois. 

J'ai ressenti une sorte de lassitude au bout de 3mois. Ma vie mieux bien sûr mais en même temps rien ne m'emballait réellement non plus. Une sorte de perte de repères. 

Peut de rechuter, oui et non. Un p'tit goût de "à quoi bon ?". 

Mais je suis restée sur le principe du "un jour à la fois", j'ai gardé à l'esprit que l'arrêt n'avait pas été si simple et que je n'avais pas envie de le revivre....et surtout j'étais avertie de ce cap donc je savais que cette période "morne" finirait aussi par passer. Et ça a été le cas. 

Accrochez-vous à cette idée, c'est une "mauvaise" période à passer mais elle passera ! 

Avez-vous trouvé des centres d'intérêts depuis votre arrêt? 

Avez-vous une aide quelconque dans votre démarche d'abstinence ? 

N'hésitez pas à prendre des vitamines pour rebooster votre organisme (magnésium, b1, b6). 

Et surtout soyez fière de vous ! 

Bonjour à vous, je suis alcoolique chronique depuis 20 et j'ai fait 4 sevrages médicalisés avec pour l'avant dernier une abstinence de 12 mois'

Actuellement je suis à mon 100e jour d'abstinence suis à ma dernière hospitalisation.

Ce serait donc avec plaisir que je mette à votre service mon parcours d'alcoolique en route vers "la guérison"

Cordialement.

Bonjour Kryss72

Avec plaisir si tu as des trucs et astuces qui t’ont aidé dans ton parcours je les lirai avec attention

Pour ma part j'ai toujours voulu faire les sevrages de façon médicalisé pour 2 raisons, la 1er pour être sûr que physiquement et moralement j'allais être aidé et deuxième c'était un symbole d'une rupture voulue et contraignante.

Lors de mon avant dernière cure j'ai vécu une abstinence de 12 mois mais comme beaucoup d'alcoolique avec le temps on baisse sa garde et on se dit..... pourquoi pas un verre on va bien réussir à géré maintenant.Et bien non l'alcoolisme est une maladie que l'on a a vie et il faut sans cesse rester sur ces gardes 

Par contre il faut re orienter son cerveau sur une nouvelle vie et un nouveau soi, apprendre a gérer ses émotions (stress, anxiétés, contrariété de la vie.... ) autrement qu'à travers l'alcool.

Depuis mon dernier sevrage (100j) hier, j'ai bousculer un peu ma vie pour justement redonner un peu de réconfort que j'avais perdu avec l'alcool.Je pratique du sport 5 fois par semaines, je m'oblige à faire des séances de relaxation, auto hypnose pour condition mon cerveau a réagir différemment en cas "d'imprévu" .

De toute façon quand on a compris que l’alcool est une substance psychoactive qui fait partie de la catégorie des dépresseurs du système nerveux central qu'il ralentit l’activité générale du cerveau, ralentit le fonctionnement du corps et diminue le niveau d’éveil.....on a tout compris.

Moi il m'a fallu 20 ans 😉

Bonjour Kryss72

Je comprends ce que tu dis concernant la rupture provoquée par la médicalisation, c’est plutôt réfléchi. De mon côté je n’ai jamais été en sevrage parce que l’enjeu est très important j’aurai beaucoup à perdre si je le lançais dans ce type de parcours (travail, enfants) et je ne perds pas espoir d’y arriver en restant dans la vie « active » façon de parler. J’ai fait beaucoup de chemin en 2 ans et même si le chemin n’est pas parfait, je vois une grande amélioration car je suis partie de loin. Ça met du temps mais petit à petit je pose mes jalons et j’apprends à me connaître chaque jour un peu plus. C’est un travail de longue haleine.

Je suis passée par le CSAPA j’ai rencontré divers addictologues et psy… je n’ai pas encore été en groupe de parole. J’essaie aussi l'auto hypnose mais je ne gère pas encore correctement il faudrait que je le fasse de façon plus assidue. Je me ménage des temps calmes quand je ressens le besoin de me mettre dans ma bulle. Je ne fais pas assez de sport, en tous cas pas de façon assez régulière. Voilà, j’ai encore un peu de travail pour stabiliser définitivement un équilibre qui me convient. Mais je suis confiante, malgré des déboires parfois qui me minent.

Au plaisir de te lire.