Je m'appel Florian, j'ai 34 ans. J'ai vécu une jeunesse "normale", je crois. Un petit peu fêtard peut être. J'ai utilisé l'alcool le weekend et pendant les soirées, pour m'aider. De nature très timide et peu confiant en mois, elle m'a aidé à être la personne que je voulais être. Plus détendu, plus à l'aise, parfois même sur de lui. Je faisais des choses que je n'aurait jamais osé faire autrement. J'ai fais la fête et à cette âge la ça n'était pas grave. Puis les années passent et je me rend compte que les gens autour de moi, se calment pour certains et continu pour d'autres. Je prend de l'âge et j'ai envi d'autre chose. En 2019 mon papa qui était malade décède. Je décide de changer, je dois assumer mon rôle d'adulte, être là pour ma maman et me prendre en charge et l'aider si elle a besoin de moi. Je coupe tout contact avec les substances que je consommait à cette époque. Ca n'est pas simple mais a force d'efforts, j'y arrive. Je fais le vide autour de moi pour éviter les mauvaises fréquentations. Je me rend compte que mon cercle social dont j'étais si fièr est en faite une coquille vide. Personne de réellement là pour m'aider ou me tirer vers le haut. Mais tant pis je me débrouille et je change de mode vie. En 2021 on me trouve un cancer, d'un qui se soigne plutôt bien s'il est prit à temps. Alors je passe de mauvais moment mais je me fais soigner et je m'en sors plutôt bien. Je rencontre ma copine actuelle et je fais tout le travail que j'ai toujours fui. Je fais face à mes angoisses, à mes peurs. Je décide de soigner mon manque de confiance, mon anxiété sociale que j'ai toujours dissumulé derrière ce personnage toujours à l'aise. Festif. J'ai reussi à faire énormement de boulot et je dois dire que je suis assez fier de moi la plupart du temps. Je fais du sport, je mange correctement 80% du temps. Seulement voilà, il y'a un combat que je n'arrive pas à gagner. C'est celui face à l'alcool. Et même si mes efforts ont servit et que ma situation est toujours bien mieux qu'avant. Il subsite une zone d'ombre que je n'arrive toujours pas à controler. La semaine je ne bois pas, j'ai de l'alcool à la maison et je n'y touche pas. J'arrive quelques fois à ne boire qu'une pinte ou deux durant le weekend. Même si ca me demande un effort de ne pas continuer au delà. Mais parfois, je perds le contrôle et lors d'évènement un peu plus festif je finis par faire des excès trop importants et boire 4/5 bières dans ma soirée. Ca n'est ps tous les weekends mais ca reste trop fréquent à mon goût et le résultats est surtout trop intense pour ne pas se l'avouer. J 'ai toujours un problème avec l'alcool. Le lendemain d'une soirée trop arrosé. Je me sens trés mal, coupable, honteux. Je sais que j'ai enormément evolué mais je le vis comme une rechute. Comme si tous les efforts n'avaient servit a rien. Comme si j'en étais toujours au même point. Je vois des gens autour de moi qui n'ont aucuns problème avec cette consommation et qui passe juste leurs weekends à profiter, à se gacher derrière leurs étiquettes de "bons vivants" et ca leurs va très bien comme ca. Et je ne les jugent pas. Mais moi j'angoisse, j'ai peur. Peur de ne pas contrôler. Peur de gâcher cette chance qu'on ma donné d'être en bonne santé. Peur d'être différent des autres. Je réfléchis beaucoup et les lendemains d'excès sont des tortures psychologique. J'ai développé une forte anxiété autour de la santé et j'ai du mal à définir si ma peur de ma consommation d'alcool est excessive ou si elle est réellement jugée comme grave. Lorsque j'en parle à mon medecin traitant, elle dédramatise. Elle me dit d'équilibrer avec un bon rythme de vie la semaine et de faire tout de même attention. Pourant lorsque je fais des prises de sang, il y'a quand même des petits sujets autour d'un fois un peu trop gras, un peu trop stimulé. Parfois je ne comprends pas, je me dis que j'ai quand même fait des efforts et que j'ai réellement changé. Mais les moments d'excès me ramène toujours à la même situation et à cette peur. Peur de ne rien contrôler. Je sais que je ne suis plus aussi dépendant à l'alcool, je peux passer un mois sans boire sans trop de difficulté. La semaine je n'ai absolument pas envi de toucher à l'alcool. Mais je sais aussi qu'il subsiste un rapport nocif, car parfois lorsque je commence, il est très dur de s'arrêter. Tant que l'ambiance est festive du moins. Car lorsque la fête s'arrête je m'arrête aussi. Même s'il reste de l'alcool à porté de main. Je ne sais pas réellement ce que j'attends de ce post. J'attends peu être simplement de ne pas me sentir seul face à ce défi. Je sais qu'on me dira de tout simplement arrêter. Mais je me gére a 70% de mon temps, alors j'aimerai juste enfin reussir à gérer à 100% et être capable de rester raisonnable en toute circonstance... comme qqn de normal. Merci à ceux qui m'auront lu. Florian
Par Ithuriel_Hope
17/03/2025 à 16:16
Salut Flo!
J'espère que ton Week end c'est bien passé!
Tu sais quoi? Cela fait un moment que je lis les sujets de discussion actif tel un lurker des temps modernes et bien que je commençais à en avoir envie, ton post, touchant, m'a convaincu de passer le pas de l'inscription pour pouvoir échanger ici!
J'ai comme d'habitude bien lu les CGU et les rapports avec la confidentialité , sans parano aucune, je déteste la manière dont maintenant, tout peut se lier et se confié ici à coeur ouvert , sans masque ni barrière ( non pas que j'en portes ) me posait quelques problèmes d'Ethique personnel.
Le cap est passé! En partie grâce à toi!
Avant tout de choses, ton Histoire est touchante, on à le même age, et tu as vécu énormément de choses. Je penses notamment au décés de ton Papa et à la maladie que tu as fini par vaincre! Tu as tout mon respect! Je sais que tu fais preuve d'un grand courage et la rémission n'a pas dut être facile. Tu t'es battu, tout en réussissant malgré le manque d'énergie qui peut résulté de ce genre de combat, à réussir à faire le point avec toi et continuer à travailler sur toi. Un grand GG à toi ( Oups, mon amour pour les choses vidéoludique reprends le dessus, tu as compris le message! C'est l'essentiel.
Ta situation me parle particulièrement. Je ne vais pas ici faire ma présentation et raconter mon histoire, je ne voudrais pas pollué ce fil. Mais j'y passerai d'ici peu .
J'ai une question avant de m'étaler. Qu'est ce qui t'as poussé , hier , si ce n'est pas indiscret à poster ce fil de conversation? Etait ce suite à la perte de controle pendant la soirée du Samedi?
Tu n'es pas obligé de répondre.
Je vais rentrer un peu dans le vif du sujet , car l'aspect psychologique derrière tes questionnements m'intéresses grandement.
J'te l'a fait courte , comme dit plus haut, j'ai également 34 ans . ( J'radote ALED ), et comme toi , j'ai utilisé les toxiques pour dépasser mes traumas, ma non confiance , mon anxiété sociale parfois . J'ai travaillé là dessus . Mais à la différence de toi je n'ai jamais sut tenir une consommation modérée . Je suis rentré de plein fouet dans la "foncedé" a 18/.19 ( ou c'est elle qui m'a rentré dedans ) et malgré mes premiers questionnement, j'ai réussi à faire de serieuse démarches à ce sujet seulement 10 ans plus tard . Quand j'ai stoppé la première fois avec les toxiques , donc si tu suis bien, vers mes 28 ans , après une hospitalisation volontaire de ma part pour m'aider aux sevrages. J'ai tenu 1 an et 8 mois sans aucune consommation d'alcool , avant de me sentir "fort " et de prétendre aller faire des saisons viticoles en hiver sans même sourciller ( Je te laisse imaginer la chute . )
Depuis ce jour là , j'enchaine entre des periodes plus ou moins courtes d'abstinence et de réalcoolisation . Mon plaisir à moi, c'est la petite folie créatrice, l'impression ( fausse qu'on se le dises ) d'être dans la zone, avec moi, bien et heureux de l'être.
Mais tu le dis plus haut, ça ne dure jamais longtemps .
J'ai dans mes belles periodes, dès qu'il y'a un écart, les même lendemains de tortures psychologiques que tu décris . La remise en question, l'attente de réponse. Je sais pourtant qu'il ne faut pas culpabiliser, mais rien n'y fait ..
Si bien que je me suis posé la question de la dualité que pouvait créer la conscience que l'alcool est un foutu poison .
Heureux est l'imbécile qui ignore n'est ce pas?
Pour ma part, je penses qu'elle vient d'une réelle étincelle de vie . Même si elle est difficile à comprendre et à accepter pour un gars comme moi qui à toujours eu l'auto destruction en tête .
Ma plus grande abstinence au sujet de l'alcool, m'a fait ouvrir les yeux et rendu conscient sur la choses. Passé une certaine étape, je pouvais faire des soirées avec les autres qui consommaient et je me suis réellement rendu compte de la manière affligeante dont cette choses modifiait notre comportement. J'en étais même à presque devenir intolérent et moins patient avec les personnes qui boivent.
Comment pouvait on se transformer, au fil des pintes, à ce point là?
Etais je comme ça avant?
Les soirées passées 23H/00H étaient pleine de non Sens, plus personnes s'écoutaient ( enfin si, ils s'écoutaient eux ) et des personnes répétaient sans cesses les mêmes choses. Comme coincé dans une boucle .
Depuis ce temps là, j'ai à chaque fois vu mes rechutes de la même manière que tu vois ta conso le week end .
Surtout que je me suis fait déjà rattrapé deux fois par ces dernières et , même si j'ai évolué aussi , ma conscience du problème me ronge au plus aux points.
Je reviens sur un mot important.
L'étincelle de vie!
Tu as l'air d'en être rempli , tout en étant capable de te remettre en question et de regarder de manière intelligente le monde qui t'entoure.
C'est précieux tu sais .
Comment est tu avec toi même? Sais tu faire preuve de bienveillance envers toi?
Ou tu trouves toujours que tu peux faire mieux au point de te mettre une pression monstre?
L'humain dans sa dualité, est Ombre et Lumière. Ne lis pas ici un discours faussement encourageant à se laisser aller. Mais il est impossible d'être parfait. D'ailleurs, comment définis tu la perfection d'être?
Je t'invites à creuser sur le fond, puisque tu connais la forme.
Tu as l'air d'être capable d'écrire, fais le pour toi, partage le ici si tu le souhaites .
Mais dans les moments d'écarts les Week End, que cherches tu au fond quand tu files vers l'ivresse? Que veut tu fuir? Que veux tu stimuler? Que veux tu embellir?
C'est dans ses réponses , selon moi, que se cache une partie de ta vérité à toi qui pourrait t'aider plus tard quant à tes questionnements incessant.
Tu dis plus haut être capable de ne pas boire la semaine ( j'en suis incapable actuellement ) de réussir à t'arrêter quant la fête est terminé ( j'en suis incapable actuellement ) d'avoir un niveau de maitrise et de conscience à ce sujet .
Ce n'est pas rien .
En amont, à l'abri des toxiques, tu as bossé sur toi, ton anxiété/timidité, tu as sus te confier , rencontrer quelqu'un . Ce n'est pas rien non plus . Il n'y'a pas de petites victoires dans ce combat qui durera toute une vie .
( Sans Fatalisme aucun , les gens se battent sans cesse, on à tous nos Moulins, Don Quichotte des temps modernes ! )
Sur cette touche légère . J'espère ne pas trop t'avoir noyé dans le flot.
Prends soin de toi!
Au plaisir de te lire!
Tu n'es pas seul!
Ith'
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