On est le mercredi 19 août 2020. Il est 13h24. Ça fait 3h24 que je suis sobre. Je me suis préparé, j'ai même passé 2 semaines à ne penser qu'à ça ou presque. J'ai déjà fait 14 sevrages, mais celui-ci est nettement plus compliqué, car depuis la mort de ma mère, en 2018, ma consommation d'alcool est monté à des niveaux que je n'avais jamais atteint : 1 L de vodka / jour, par exemple. Si les autres sevrages n'étaient qu'une affaire de volonté, là, j'ai besoin d'aide médicamenteuse, anxiolytiques et vitamines. Et des tonnes de bouteilles d'eau fraiche dans mon frigo. J'ai dormi de 10h à 12h45, heure à laquelle j'ai pris un demi comprimé d’anxiolytique. Pour l'instant je suis dans un coton bienveillant, les tremblements, l'irritabilité et le mal-être que je connais quotidiennement depuis plusieurs mois quand je suis en manque ne sont pas là. Mais je sais d'après ce que j'ai lu que ça ne devrait pas tarder. Mais cette fois doit être la bonne : j'ai 55 ans, une femme merveilleuse à laquelle j'essaye, surement inutilement, de cacher ma dépendance, un métier que j'adore, une maison qu'on vient tout juste d'acheter. Je ne VEUX PLUS que l'alcool vienne se mettre en travers de ma route. Je continuerai à vous raconter ma traversée du désert du sevrage, puis mon ascension de l'Everest de la liberté, si jamais cela peut donner envie à un ou une autre esclave de cette saloperie de lever le poing et de sortir de la mine.
Par Tinky
29/11/2025 à 11:08
Coucou les Warriors !
Merci de vos réponses. Je suis ici en sous marin depuis plusieurs mois et j'avoue avoir un attachement à ce fil et ses participants. Toujours heureuse de voir vos messages, d'avoir de vos nouvelles même si j'étais là "Incognito" 👀 !
Vous en voulez une bonne ? Je me suis complètement plantée mais il paraît que "quand on se plante, on pousse". Alors on va rester sur ce concept positif.
Je disais avec légèreté il y a quelques jours, ne pas être dépendante à la substance, mais seulement à ses effets blablabla. Loupé.
4eme jour d'abstinence (Et avec un peu de recul, je dois admettre que ça ne m'était pas arrivé depuis X années). Je vis un véritable enfer. Je ne dors pas, je tremble, je transpire comme pas possible, j'ai mal au coeur, des grosses angoisses, je suis épuisée, je me sens très triste et j'ai des courbatures partout. Je me sens mal mais ça me conforte tellement dans ce choix de vie sans alcool.
Il faut accepter cette dépendance qui me tombe dessus parce que je n'ai pas voulu/pu la voir plus tôt ... et ça fait un peu mal aussi.
J'ai minimisé la dépendance et hier j'ai entendu dans ma tête "Symptômes de sevrage, bonjour. Nous allons rester un peu avec toi, tu vas voir ça va être sympa ... 😑"
Vite rendez-vous chez le médecin, j'applique tous vos conseils, complexe de vitamines B, Acide Folique, anxiolytiques, je viens même de passer une commande pour du Kudzu ! J'essaie de me retenir a tout ce que je peux ...
J'ai l'impression d'être complètement lunatique, je pleure d'en être arrivée là et 20 min après, je suis prête à gravir l'Everest et ainsi de suite ... Je ne sais pas si tout ceci est normal mais c'est épuisant ...
On s'accroche, pas de projet, heures après heures, jours après jours.
Merci de votre présence précieuse 🙏🏼. Je suis très reconnaissante et je vous souhaite le meilleur.
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Par Saperlipopette
30/11/2025 à 22:58
Salut Tinky!
Oui les 1er jours sont horribles...
Physiquement c'est très étrange, et les jours d'après c'est au mentale de s'accrocher !
Je me suis mis personnellement ds une bulle d' introspection pour ne pas craquer, en prenant soin de moi avec de petites choses, et du repos et de la bienveillance envers moi même !! Pour trouver mon chemin vers cette liberté retrouvée depuis 7 semaines maintenant !
C'est tout frais et ça reste très fragile...
Je reviens à cette perplexité que je ressens MRebirth, je crois aussi que c'est dû au fait que je pensais arriver à faire plus de choses vu le temps de gagné à ne plus m'empoisonner pdt tant d'heures !
Mais j'en fais déjà plus, et je sais me reposer pour ne pas m'épuiser plus et en arriver au craquage du "je l'ai bien mérité"!!!
Chaque jour après l'autre, avec lucidité et pleine conscience, ça va le faire !!
Je reste en mode guerrière, et je crois qu'il va falloir le rester pour le restant des jours à venir, car comme bcp le disent, nous sommes des alcooliques abstinents...
Donc à nos gardes fou!
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Par MRebirth
01/12/2025 à 15:39
Bonjour à tous et toutes,
Bienvenue Tinky, s’interroger sur sa consommation est bénéfique, qu’il y est un problème ou pas ! mais effectivement, ne pas s’arrêter / perdre le contrôle est un signe à prendre en compte. Mon addicto m’avait vulgarisé le black-out comme étant une mise en sécurité du cerveau, trop d’éthanol il se met en sécurité, un peu comme une chaudière 😉 c’est un signe à ne pas prendre à la légère.
Je crois que l’on cherche tous le sentiment ou les sensations que procure l’ivresse, on recherche tous la libération de la dopamine et on souhaite être plus sociable, lâcher-prise, surmonter sa timidité ou oublier ses difficultés du moment …
Tu es caviste, ta démarche est courageuse ! connais-tu Le Paon qui boit ? j’aime beaucoup ce qu’ils proposent, c’est une autre philosophie de ton métier.
Les premiers jours peuvent être terribles, sois bienveillante avec toi : repos, hydratation (le romarin est bon pour le foie), mange ce qui te plait et essaie de prendre l’air : marcher, t’aérer, écouter un podcast …
Saperlipopette, ce n’est pas facile de maintenir le cap dans ces circonstances, tu dois sans doute décupler toute ton énergie à résister ! tiens bon ! Je te vois bien en Valkyrie volant vers la sobriété heureuse 😉
Faire plus de choses peut être aussi une erreur, remplacer l’addiction à l’alcool par une autre, ne pas s’écouter et négliger tes besoins, tu réinventes ta vie, ça prend du temps ! tu vas trouver ton point d’équilibre.
Mon compteur indique 345 jours, j’approche de mon anniversaire de sobriété. Je me suis acheté un petit cadeau pour m’auto-féliciter 😊
En ce moment il fait froid, j’ai du mal à faire mon heure de marche matinale, j’écourte un peu et j’ai l’impression que cela fragilise mon mental et modifie mon humeur (les enfants m’ont fait la remarque, mon fils m’a même balancé « on dirait que tu as bu qd tu t’en prends à nous comme ça », je n’ai pas su quoi répondre, ça fera l’objet de ma prochaine séance chez ma psy ). C’est vraiment une période pénible pour moi : le froid, la nuit à 17h30, les invitations aux galas de Noël … et moi j’ai juste envie de rester au chaud sous un plaid à lire ou regarder une série !
Bon après-midi !
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Par Vivre Libre
01/12/2025 à 17:22
Bonsoir à tous et à toutes
Bravo MRebirth, Saperlipopette, Tinky
Pour ma part je vais prendre ce mois de décembre à la cool, comme j'ai pu l'écrire dans un précédent message je vais être moins dur avec moi même.
Effectivement ses 1er jours peuvent être terrible.
Je ne bois pas aujourd'hui mon objectif jusqu'à vendredi que mes enfants soient chez leur papa.
Abstinente tabac : 63 jours
Abstinente cannabis : 78 jours
Prenez soin de vous avez une grande bienveillance
Belle et douce soirée
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Par Saperlipopette
02/12/2025 à 22:09
Bravo à toi Tinky, c'est vraiment fort d'arrêter tout ça à la fois !!
Je suis mon chemin, je fume encore, mais bcp moins vu que je ne bois plus !! Cela viendra je l'espère !!
MRebirth, super pour bientôt le 1er anniversaire de sobriété !!!
Oui, le changement de rythme peut être perturbant, finalement il faut tjs ajuster son équilibre selon les circonstances !! C'est loin d'être simple la vie...!
J'ai juste très peur de pas arriver à ajuster lors de situations difficiles... Et de replonger !!!
C'est dur de s'imaginer à tjs devoir faire taire cette envie/besoin de dopamine alcoolique...
Je revetirai mon armure, et enverrai mes démons aux oubliettes !!
En attendant, pour gérer les conflits externes à mon cerveau, cela demande à prendre bcp de distance... Je ne peux pas faire mieux pour le moment !
Prenez soin de vous, et cocoonons nous !
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Par rewinder
03/12/2025 à 10:22
Salut la Horde des amoureuses et amoureux de la Liberté,
Plusieurs messages évoquent ici la phase de la "sortie de prison". Dans les ateliers de partage d'expérience que j'anime chaque lundi en clinique, cette phase est l'objet de toutes les attentions. Les gens qui sont là sont sobres depuis qu'ils sont entrés en clinique, et l'une de leur inquiétude commune est "c'est comment la vie après l'alcool ?"
Je l'ai raconté ici à plusieurs reprises, je voudrais tenter de synthétiser les trois années qui se sont déjà écoulés en une seule phrase : au fur et à mesure, la vie aprés l'alcool, c'est de plus en plus formidable. Imaginons une "échelle du feel good" : ma vie avec l'alcool,sobre, c'était -30. Avec l'alcool c'était + 20. Dans ma première année de sobriété, c'était + 40 : je récupérais la forme, tant physique que mental, je jubilais de ma victoire. Mais je me sentais encore fragile, et j'étais obligé de vivre dans la vigilance. C'était ma période "sans alcool". A partir de la seconde année, je suis monté à + 60. Bien entendu avec des épisodes "down". Pas trop profond, du -10 au max, j'avais toujours pied. Et le fait d'être sobre limitait drastiquement la durée de ces épisodes down : quelques jours au plus, une petite semaine max. Alors que c'était permanent dans ma vie d'avant.
Cette année, c'est mon année du Dragon. Je me suis lancé il y a six mois dans une "mue" tant intérieure qu'extérieure : j'ai décidé de m'autoriser à être pleinement moi-même. De me saper comme j'en avais envie. De perdre les 40 kilos que j'ai en trop. J'en ai déjà perdu 10. J'ai craqué 99€ de fringues il y a une semaine (faut savoir que mes achats de fringues jusque là c'était les tee shirt décathlon à 5€). De refaire de l'exercice, de la marche puis de la marche rapide.
Au beau milieu de cette mue, j'ai rencontré une quelqu'une pas comme tout le monde. Vraiment pas comme tout le monde. Impression de sidération partagée. Une rencontre d'une ...intense intensité. Pour l'instant exclusivement amicale. Ce qui n'empêche en rien l'intensité. Voir même la décuple, ai-je l'impression.
Il y a deux semaines, il y a eu de l'eau dans le gaz entre nous. Je suis descendu un vendredi à -90. Le sentiment que la vie n'était peut-être pas si intéressante est revenu faire coucou. Mais j'ai su le chasser, en allant jouer du funk très fort avec des copains musiciens. Le funk, la musique qui chasse le down. Et surtout : j'ai su retourner voir ma douce. J'ai su dire mes émotions, écouter et respecter les siennes. Le lien s'est renoué. Dix fois plus fort - si jamais c'était possible (mais jusqu'où s'arreteront-ils ?) et aujourd'hui je plane à + 110.
Dans cet épisode, j'ai appris avec mes tripes deux choses que ma tête savait mais que je n'avais pas intégré : Non seulement la sobriété,mais aussi le parcours que j'ai fait en moi-même pour la retrouver m'ont rendu plus fort, plus endurant, plus résistant. Mais en plus, plus le temps passe, plus l'alcool devient un épisode de "perdu de vue". Durant la grosse semaine qu'à duré la crise, je n'ai A AUCUN MOMENT eu envie de boire. Oui, j'ai repenser que ça serait cool de choper une bonne grosse grippe et de crever en 15 jours. Mais jamais je n'ai pensé à boire. Parce que ça ne m'apparaissait pas du tout comme une solution au problème, contrairement à la grippe.
Et c'est le sens de ce message : a force de temps, arrive, àprès une période "sans alcool" qui peut durer...un certain temps (un an dans mon cas) une période HORS alcool. Un moment où il est sorti de ma vie pour de bon. Avant je disais que j'étais alcoolique. Puis ex-alcoolique ou alcoolique abstinent. Aujourd'hui,je dis que je suis Pierre, et que je ne bois pas d'alcool. Point barre.
Tenez bon, soeurs et frères de la Horde. La liberté est juste là, de l'autre côté du mur. Et plus on s'éloigne de la prison, plus la vie est belle.
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Par MRebirth
03/12/2025 à 11:28
Bonjour,
Vivre Libre, tu avances à ton rythme, j’ai cru comprendre que c’était très difficile qd il y avait plusieurs addictions de tout arrêter d’un coup, tu gères bien, l’idée va te mener à 5/6 jours sobre 😉j’ai arrêter de fumer il y a bien longtemps, qd j’ai voulu mon premier enfant, mais ces dernières années il m’arrivait de fumer qd j’étais ivre en soirée, cela faisait partie du « package ».
Saperlipopette, j’ai constaté qu’avec le temps cette petite voix finissait par se taire ou vraiment chuchoter, comme l’écrit Rewinder, en étant sobre on apprend à réagir « normalement » face aux situations de la vie : une bonne respiration, pas d’action dans l’émotion, un grand verre d’eau fraiche … tu vas trouver tes astuces pour ajuster !
Peipinchipie, as-tu des nouvelles de ton fils ?
Bonne journée à tous et toutes !
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Par Peipinchipie
03/12/2025 à 13:13
Bonjour à toutes et tous , les combattants pour la liberté.
Je vous suis régulièrement après avoir lu tous vos messages sur ce fil de liberté et de liberation ,depuis le début. Il m'a fallu 4 iu 5 soirées pour lire l'ensemble avant de me lancer .
Vos témoignages sont très précieux pour moi et me permettent d'appréhender les difficultés que vous rencontrez ou auxquelles vous êtes confrontés dans votre quotidien.
Vos paroles me guident dans la compréhension de ce que traverse mon fils, qui pour l'instant est protégé des dangers du quotidien en étant hospitalisé en addictologie. Il refait surface et se montre pour la première fois pro actif dans sa prise en charge de lui même.
Il a réalisé avec l'assistante sociale les démarches administratives pour la recherche d'une clinique de post cure pour y aller dans une petite semaine. Lui qui a horreur des papiers et laissait ce soin aux autres depuis plusieurs années, il se bouge enfin et a été tout étonné et déçu de ne pas avoir de réponses immédiates à toutes ces démarches entreprises.
Apprentissage de la patience et de la frustration ..
Il nous appelle plus souvent, son père, sa sœur, ses amis et moi même , cela nous fait du bien de le sentir reprendre ses esprits et reprendre un dialogue qui avait complètement cessé depuis qu'il consomait de l' alcool et de la cocaine.
Il pleure moins quand il pense à ses enfants , son traitement medicamenteux est efficace maintenant et il sort doucement de la dépression selon lui, reprends un peu du poil de la bête. Et fait des exercices de musculation dans sa chambre, des pompes à un bras (il a une fracture du coude )
Bonne journée à toutes et tous, et un grand merci pour vos combats et votre transparence sur ce fil.
À très vite
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Par llilli
03/12/2025 à 19:02
Bonjour, j75 sans alcool de mon côté. Ca se passe bien.
Par contre je fleurte avec le cannabis ces jours-ci. J'en quémande un peu à des proches, J'envisage parfois d'aller voir au magasin de cbd pour voir s'il n'aurait pas, des fois, qq chose qui fasse de l'effet...
J'ai essayé, ce we d'entraîner un copain à m'accompagner à la cité pour en acheter un tout petit peu. Il a refusé et c'est mieux comme ca. Car à la cité, c'est vraiment ultra glauque.
Bref le cannabis tourne toujours un peu autour de moi...envie d'un petit coup de dopamine, comme vous dites...je reproduis un comportement que j'ai souvent eu. Comme si javais envie de rester adolescente! Mais j'aipresque 60 ans!J'ai du mal à tourner cette page, surtout sans alcool.
Bref, même si je n'ai pas rechuté dans le cannabis, j'ai encore du travail sur la planche.
Se faire plaisir, trouver de nouveaux plaisirs. Pour moi ça passe beaucoup par le repos...C'est un grand plaisir que de se reposer, je trouve.
Revenir à la simplicité.
Bonne soirée
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Par Saperlipopette
03/12/2025 à 22:16
Salut Pierre qui ne boit pas !
Contente que le moral soit revenu au beau fixe !!
3 ans, et une mutation réussie! Trop bien!!
J'arrive doucement vers les 2 mois !!
Cette sensation que le temps est long depuis mon arrêt alors que les jours défilent à une vitesse au vue de tout ce qu'on fait et a à faire !!
J'ai l'impression de marcher sur la tête et en même temps je n'ai jamais été aussi clair avec moi-même ?
Mon comportement a changé pour arriver à stopper les dégâts, mais j'ai peur que cela ne dure pas ??
Les pensées sur l'alcool sont omniprésentes, autour au quotidien, je n'en ai pas envie mais mon cerveau me lance des appels quand même !! C'est fou.
Vu vos dire, je reste confiante et patiente, il me reste un tas de changements à appréhender sobre, donc l'expérience se fera à la longue!
Je suis sur mes gardes, détendue et crispé à certains moments.
Mais y'a pas photo, je me sens mieux, malgré les doutes!
J'ai l'impression d'avoir le cul entre 2 chaises, et d'être tiraillé par ce que je suis/veux être, mais cela ne coule pas de source, et l'ancien moi qui fonctionnait difficilement à cause de trop d'ivresse, et qui m'envoie des signes !!
J'apprends comme vous dites à gérer la vie avec un nouveau fonctionnement, il y aura bcp d'ajustement à développer, et pour le moment je me préserve.
Merci à tous,
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