Je vous tends la main avant de sombrer et ne plus m'en sortir.

Bonjour Sophie, oh comme je te comprends !! J'ai également un mari deux enfants des amis et pourtant après un deuil j'ai également attrapé la bouteille seule. Je n'arrive pas bien à déterminer ce qui me pousse à faire ça d'autant plus que la culpabilité me ronge. Je pense pour mon cas que c'est un problème psychologique j'essaie de surmonter ça toute seule pour mes enfants et mon mari, car il m'est impossible d'en parler. Je ne bois plus depuis 15 jours.... cela ne pourra certainement pas faire de moi ton mentor! Mais je peux peut-être t'écouter et tu peux également en faire de même. Qui sait , peut-être que le fait d'en parler apaisera nos maux... courage.

Bonsoir
Je vous comprends. Moi je bois minimum 1 bouteille chaque soir mais des examens sanguins m ont fait peur la semaine dernière. Donc 2 soirs où je n ai rien bu. La nuit passée je l ai passée sans dormir. Le manque... J espère pouvoir arrêter définitivement. Ce soir sur les recommandations de mon médecin j ai pris un demi Xanax pour me détendre.
Il faut y arriver
Bonne soirée

Bonsoir Sophie,

Je viens de vous lire et de vous écrire mais zut mon mail s’est effacé.

Votre message m’a touchée. Je trouve votre démarche très courageuse.

Vous êtes consciente de votre problème et avez fait la démarche de venir en ce lieu. Ici vous trouverez une écoute anonyme, gratuite et bienveillante.

Je vous recommande vivement d’y revenir. Pour ma part, j’ai un membre de mon entourage qui est atteint de votre maladie. Ici, j’y ai trouvé cette écoute bienveillante et de précieux conseils. J’ai appris qu’il faut prendre soin de nous. Prenez soin de vous, dégagez-vous du temps pour vous rétablir.

Il y a un an et demi, j’allais très mal et il m’est arrivé d’appeler des écoutants qui m’ont vraiment beaucoup aidée. La démarche première est difficile mais vous en tirerez très vite des bénéfices. Je suis certaine que vous pouvez trouver un moment pour vous échapper sans qu’aucune oreille ne traîne.

Pour se rétablir de l’alcool, j’ai compris qu’il faut faire un travail sur les raisons qui vous ont amenée à consommer. Solliciter l’aide d’un psy addictologue est indispensable. Aujourd’hui, le délai d’attente est très long en raison de la pandémie. Toutefois, en CASPA, les délais sont plus courts et les consultations gratuites.

Je vous recommande vivement de trouver un moment pour vous libérer et « songer à vous » comme vous le feriez pour aller chez un médecin, votre dentiste.

Voilà quelques pistes.

Regardez sur YouTube les vidéos de Laurence Cottet et son combat avec l’alcool.

L’alcool n’est pas un vice, c’est une maladie. Ce n’est pas non plus un manque de volonté mais il faut y mettre de la bonne volonté pour se rétablir quand on sollicite de l’aide.

Cette aide vous l’a trouverez en ce lieu, auprès de thérapeutes et groupe de soutenir.

Tenez bon Sophie. Vous avez pris conscience de votre problème et n’êtes pas dans le déni alors vous allez y arrivez,

Alice

Bonjour Sophie,

Nous sommes beaucoup ici a avoir traversé des épisodes comparables et devons parfois faire face à de terribles rechutes. Dis-toi que le fait que le simple fait que tu écrives dans ce forum est un énorme pas! Je rejoins totalement Alice dans ce qu'elle écrit! J'y ajouterais l'énorme atout dont tu disposes à savoir cet intérêt pour le sport. Une fois la crise passée, son maintien te sera d'une aide capitale. J'en parle en connaissance de cause...
Continues, en tous cas, de fréquenter ce fil où tout le monde t'aidera et, surtout, où personne ne te jugera. Comme pour la cigarette, je découvre que la sortie de l'alcool n'est pas une belle ligne droite. Ce serait trop simple. En fait, comme en mer, la route qui mène à bon port est souvent plus court après des bords, des zigzags. Bien à vous, Kaourintin.

Bonjour,

Je rebondis à vos échanges bienveillants.

Personnellement quand je ne veux pas manger de fromage, j'en achète pas pour éviter la tentation et je refuse les invitations raclettes sinon mon intestin hurle pendant des jours voire des semaines.

Est-il envisageable pour vous de faire la même chose ? 0 alcool chez vous donc.

Lorsque j'ai cessé le tabac, j'ai arrêté les rituels qui allaient avec ou je les ai modifiés. Par exemple j'ai cessé le sucre dans le café et j'en ai diminué ma consommation. J'ai donc brouillé mon cerveau qui associait café sucré et clope. Ensuite, je me suis éloignée de mes amitiés qui fumaient.

A mon sens, il est impératif de modifier votre environnement pour favoriser un sevrage. Sans enlever les besoins de multiples tentatives. Après tout, ce qui compte, c'est votre intention.

Bien à vous,

Pépite

Bonsoir SENSORTIRSEULE24,

Je viens de lire quelques uns de vos post dont votre témoignage dans lequel vous exprimez votre honte.

Je lis aussi que vous êtes déterminée (mais avec quelqu'un ici) à vous sevrer et je ne peux que vous féliciter pour votre objectif qui est de vous débarrasser de l'alcool pour prendre enfin soin de vous.

Je trouve que vos propos sont durs pour vous même et vous l'expliquez en partie par les blessures morales de votre ex. Vous êtes donc restée figée sur cette histoire qui d'une certaine manière créé un amalgame avec votre conjoint actuel et lui enlève toute légitimité pour vous soutenir dans cette épreuve.

Quelles sont vos peurs ? Les avez-vous identifiées ?

Vous êtes courageuse et vous avancez seule comme l'indique votre pseudo. A mon sens (je me trompe ?) je vous perçois comme une personne intransigeante (parler à personne) qui manque tout simplement de confiance. Vous maintenez une posture rigide qui de temps en temps s'effondre comme vous le dites très bien en craquant pour un verre.

Je pense que votre représentation de votre personnalité vous pèse. Quelle est elle ? Quelles sont vos croyances ?
Comment étaient vos parents ? Aimez-vous votre travail ?

Vous avez besoin de vous découvrir, d'aimer la personne que vous êtes, de renouer avec ce qu'il y a dans votre coeur, de mettre en exergue vos qualités. Vous ne pouvez plus noyer avec l'alcool la belle personne qui est en vous et qui ne demande qu'à exister et s'exprimer. Cela n'a pas de sens. C'est vous qui possédait la télécommande de votre vie.

Nous sommes tous fragiles, sensibles et nous nous effondrons lorsque nous perdons quelqu'un que l'on aime. Tous ces mécanismes sont normaux. Accueillons nos ressentis, nos expériences et partageons les avec ceux qui comptent vraiment.

Partageons avec le sourire, indulgence nos cellulites, nos ventres qui gonflent, nos rides qui apparaissent, nos faiblesses, nos vulnérabilités, notre humanité.

Prenez soin de vous car personne ne le fera à votre place.

Bien à vous,

Pépite