Besoin de soutien

Bonjour à toi ,
Déjà courage c'est quelque chose de facile et comme tu dit ont a honte d'en parler , j'ai le même vécu que toi et la exactement lq meilleur histoire au masculin ..
Tu as penser à consulter un addictologue ? Plutôt que le médecin généraliste ?

Bonjour à toi ,
Déjà courage c'est pas quelque chose de facile et comme tu dit ont a honte d'en parler , j'ai le même vécu que toi et exactement la même histoire au masculin ..
Tu as penser à consulter un addictologue ? Plutôt que le médecin généraliste ?

Désoler pas mal de faute sur le précédent message .

Bonjour,
Cela faisait longtemps que je n'étais pas venu sur le forum et je lis ton post, et pareil que loic je me reconnais exactement dans ce que tu écris mais au masculin.
Et si je suis ici c'est parce que j'ai pris une énième cuite hier soir, et une méchante.
Je n'ai pas supporté le selincro également, j'ai vu deux ou trois addicto, un psy, essayé un groupe de parole, etc
Ya rien à faire je me sens complètement démuni face à cette addiction.
La solution pour nous c'est de ne pas boire le premier verre; Uniquement cela. Tellement simple et si difficile à la fois.
Je bois tous les deux ou trois jours, en quantité astronomique (j'ai même peur de le dire ici). Les lendemains sont horribles, l'envie de se jeter par la fenêtre comme tu dis si bien.
J'ai arrêté deux semaines, puis 40 jours quelques années après, 10 jours récemment, mais il y a toujours une "bonne" raison de boire ce fameux premier verre qui entraîne les bouteilles. Le stress, la fatigue, le sentiment du travail accompli, la convivialité, etc. On est conscient d'avoir un sérieux problème avec l'alcool et pourtant on n'en démord pas. C'est ça l'addiction. Malgré la volonté d'arrêter, on replonge le nez dedans.
Et vu que c'est une maladie, le mieux c'est d'en parler à un médecin, qui sera apte à donner des soins. Car oui quand même ça se soigne, ouf !
Courage à toi et nous, et soyons au moins plutôt fiers de vouloir s'en sortir.
A très bientôt.

Salut ! Saisi par ton message qui fait écho à ma situation aussi à 35 ans. Ma prise de conscience a eu lieu début novembre suite à un excès de colère violent envers mon mari en étant alcoolisé qui a entraîné une hospitalisation.. J'ai eu le sentiment que j'allais tout perdre si je ne réagissais pas. Ma consommation est très ritualisee et est pour ma part, quotidienne. 3 whisky et 2 bouteilles de vin des 16h certaines fois. L'alcool à pour moi un effet anxyolitique. Depuis fin novembre je vois une psychologue et la première séance m'a retourné ! Dans ma situation il faut que je règle plein de situations que je n'ai pas su gérer "normalement" car l'alcool et les médicaments n'apprennent pas à gérer nos émotions bien au contraire ! Depuis aujourd'hui et suite à mon passage à l'hôpital le mois dernier je suis suivi par le service addictologie de Purpan à Toulouse. La prise en charge est intéressante, je vois 2 à 3 spécialistes sur une après midi ou une matinée qui englobent divers aspects de l'addition : infirmier, psy, diététicien, ergothérapheute, assistance sociale...pour l'instant je n'ai pas de clé pour diminuer voire arrêter mais je me.tiens a ses rendez vous et continue le psy en parallèle. Il faudrait que tu te mettes dans une démarche d'accompagnement pour trouver TA manière de réduire ou arrêter. Pour le soutien nous sommes là et je suis aussi ravi de voir que je ne suis pas seul dans cette situation. A bientôt et prends soin de toi !

Bonjour phedon, pour moi tu as tout dit sur une phrase il y a toujours cette mauvaise occasion ou alors le cerveau qui te dit ont en vendredi ont ce jette un seul verre et au final tu te tue la bouteille , mais le pire dans l histoire c'est que tu la boit seul ....
Perso dernièrement j'ai perdu la mère de mes enfants ... à cause entre autre de l alcool et comme dit si bien soso ont dit des choses déjà dont ont ce souvient pas le lendemain et surtout qu'ont ne pense pas , c'est tellement destructeur ...
Et non soso comme toi j'ai sauter le pas aujourd'hui l'alcool me renferme totalement , je ne sort plus ou presque , c'est pas une vie ...
Je compte voir un addictologue après dans mon cas aussi j'ai honte , pas à l'aise avec ce sujet , peur du regard et du jugement alors que ce spécialiste es la pour nous aidez au final .
Force à nous ont peux ce soutenir ici

ça me fait un peu "marrer" ce que tu dis car pareil que toi j'ai fait énormément de bruit hier soir, mis de la musique à fond la caisse à 1h du mat, réveillé ma femme, j'ai certainement dû réveiller les vosins aussi, à gueuler des conneries qui n'ont ni queue ni tête, Bref les poussées délirantes d'alcoolique. Avec trou noir et tout ce qui s'en suit.
Là où je marre moins c'est le collègue qui me dit à midi "pu*ain tu pues l'alcool à 100 mètres"... Je crois que j'étais encore dedans une bonne partie de la matinée, et que j'ai parlé aux autres voisins pendant pas mal de temps au sortir de chez moi... Bref pas très glorieux quoi...
Donc oui bien sûr aujourd'hui j'arrête, mais jusqu'à quand ? Demain ou samedi ? En fait je suis fatigué de lutter contre, d'être dans la résistance à la tentation, tôt ou autre ça finit par craquer. Tellement de sollicitations, l'alcool est partout, dans la rue, à la télé, aux soirées, aux repas, absolument partout. Et en périodes de fêtes oui c'est un enfer.
Le plus dur en fait ce n'est pas tellement de s'abstenir, refuser un verre au final avec un peu d'huile de coude et de volonté c'est faisable. Non le plus difficile c'est de devenir (ou redevenir, car nous l'avons été étant gamins) indifférents à l'alcool. L'alcool existe oui, partout, Des gens boivent oui, tout le temps. Et donc, qu'est ce que cela peut me faire ? Ah si seulement on pouvait reprogrammer le cerveau, touche reset et hop, une nouvelle vie hors alcool. il faut je crois du temps pour que cela se produise, peut être jamais, mais qu'est ce qu'on est plus serein sans alcool tout de même. I
Je pense que dans notre cas faut pas hésiter à demander indéfiniment de l'aide dès besoin. médecin, groupe de parole, psy, appel à un proche,forum etc. y'a plein de solutions quand on y réfléchit. faut se faire un peu violence c'est sûr, mais ça en vaut le coup.
Allez premier jour pour nous deux donc.
Te souhaitant une bonne soirée,
Essayons de venir ici prendre des nouvelles, ça ne peut qu'aider.
A bientôt,
Seb

Bonjour Soso890,

Ton témoignage me fait tellement penser à moi… et j’ai à peu près ton âge (31 ans)
Tu as fais le pas de la prise de conscience et c’est déjà super. Tu peux être fière de toi. Maintenant il va falloir travailler sur l’abstinence jour après jour.
Bon courage, donne de tes nouvelles !
Courage à toi.

Hello Soso,

Bon déjà tu n'es pas dans le déni ce qui est très bon signe.

La honte des lendemains de cuite sont une horreur j'en ai encore fait l'expérience semaine dernière,j'en ai encore des suées froides en pensant à cette soirée ou j'ai perdu le contrôle et fait n'importe quoi,enfin ce n'est pas mon vrai moi cette folle mais celle que je deviens quand je bois vraiment trop.
Et dieu sait que je la déteste...

Bon,ben va falloir faire une grande introspection et gérer ses émotions.

Depuis cette cuite,je bois mais beaucoup moins,je me limite drastiquement pour arrêter définitivement pendant les vacances,le 23/12.

J'ai un plan d'action pour la rentrée en janvier,du sport pour me décharger de ttes ses émotions.Il faut que je me défoule.J'ai trop encaissé faut que ça sorte.

Je pense bien à toi, courage.