1 jours qui fait 3

Bonjour,

Je n'ai pas de réponse magique à te donner.

Ne comptes pas sur moi pour lister des conseils ou des règles car je ne suis pas médecin, pas spécialiste et encore moins guéri.

Je suis passé tellement de fois par ces phases de "descente", ou l'on vit un début de sevrage et que l'on a juste envie que cela s'arrête en buvant. Je ne juge pas mais je sais que c'est bien plus facile de boire que d'affronter le mur de l'abstinence. 

A chaque fois que je cédais, c'est par ce que je ne voulais pas affronter ce mur. A chaque fois que je cédais, inconsciemment, je faisais le choix de ne pas affronter ce mur.

Je me suis interrogé sur ce que l'alcool m'apportait... si j'arrivais a faire quelque chose de positif grâce à l'alcool.

Un jour, j'ai dit stop... et j'en ai bavé. Les gens qui ne connaissent pas ce qu'est un sevrage n'imagine pas ce que l'on endure. Les gens qui ne boivent pas n'imaginent pas combien c'est dur de résister.

Puis, je suis retombé, pour une petite bière, juste pour me faire plaisir. Et de nouveau l'enfer.

Et j'ai a nouveau dit non a nouveau.

Et je suis retombé...

Plusieurs fois cette boucle.

Aujourd'hui, je suis debout, et je serai trop malhonnête de te dire avec certitude que je ne me laisserai pas tenter à nouveau.

Choisir de boire, c'est renoncer d'arrêter.

Choisir d'arrêter, c'est renoncer à boire.

Je crois que c'est un choix personnel que l'on doit faire, pour soit et non pour les autres. Pas un choix que l'on nous demande de faire, car on ne le respectera pas, mais un choix que l'on se fait a soit même.

La tentation, malheureusement, elle reste.

Bonsoir jujuso

C'est vrai qu'il n'y a pas de recette miracle. Moi je me raccroche à la promesse que je me suis faite et que j'ai fait a la fille, au kilos que je perd depuis que j'ai arrêté, aux économies faites car je n'achète plus d'alcool. Comme toi je fais du sport et j'essaie un max de m'occuper l'esprit. Rien n'est gagné mais j'y crois il faut...bon courage a toi et tiens bon